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Cornus rex-populi
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7 mars 2010

C'est pas encore le printemps

Comme je suis impatient de l’arrivée du printemps, je guette la floraison des crocus, qui avec le froid qu’il fait (températures largement négatives ce matin, à peine positive en journée malgré le soleil), ont du mal à s’épanouir.

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Sinon, les jonquilles s’en donnent à cœur joie.

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Non, j’ai triché, c’est juste un pot que nous avons à l’intérieur et que j’ai sorti un instant pour me venger de la frustration de ce que j’ai vu chez Karagar.

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6 mars 2010

Périple hivernal en Bretagne (7 et fin)

Comme le dit Karagar, il y a un sérieux risque d’overdose ou de surchauffe, mais c’est comme le chocolat fromfromien, quand on est sur sa lancée, il est parfois difficile de s’arrêter.

Ce n’était encore que le début de l’après-midi et nous approchions de la sortie de l’autoroute menant à Bayeux. Cela fait des siècles que je souhaite voir la fameuse tapisserie (dont j’ai justement appris qu’elle avait été attribuée à tort à la reine Mathilde). Nous devions rentrer à la maison et ne pas jouer encore les prolongations, mais malgré le froid, il faisait un assez beau soleil et la tentation était grande de succomber, ce que nous fîmes.

Après avoir avalé un sandwich à la hâte, nous étions là-bas dans la première partie de l’après-midi. Nous sommes donc allés voir la tapisserie qui date des années 1070. Depuis la première moitié des années 1980, elle conservée dans des locaux et des vitrines climatisés à lumière contrôlée, ce qui la préservera durablement. Mais on a peine à croire à son état exceptionnel de conservation lorsqu’on sait combien elle a été maltraitée au cours des âges.

La visite se fait avec un guide audio qui nous raconte (beaucoup trop vite) l’histoire de cette bande dessinée de 70 m de long. Nous avons donc refait deux fois le chemin en revenant au début après un premier passage. Nous avons même constaté que nous n’étions pas les seuls à procéder de cette manière. Outre la vitesse avec laquelle les commentaires défilaient (on pouvait certes les interrompre), un autre regret a été qu’aucune explication ne soit donnée sur les techniques de fabrication. Ces aspects étaient abordés ensuite dans le musée et dans un film, mais cela ne remplace le commentaire quand on a l’œuvre sous les yeux.

Evidemment, aucune photo. Même Lancelot aurait eu du mal à tenter un quelconque piratage.

En fin de compte, une très grande satisfaction d’avoir vu cette œuvre splendide. S., elle en était à sa seconde visite. La première fois, elle était très jeune, alors qu’elle ne se trouvait pas encore dans ces locaux.

Et puis comme il était encore temps, nous nous sommes rendus sur le premier lieu d’exposition de la tapisserie : la cathédrale Notre-Dame de Bayeux. Cette dernière, j’en avais fait le tour un matin à la hâte, un certain début mai 2007 (voir note ici). Je ne gardais pas un très bon souvenir de cette journée de 2007, mais nous allions l’effacer.

A l’intérieur, en dehors de la crypte bien entendu, on a bien l’impression d’être en présence de deux cathédrales en une, au moins dans les travées de la nef, avec des parties basses romanes massives mais très décorées, et une partie supérieure qui retrouve plus d’élan. Cela semble incongru, et pourtant, l’ensemble me plaît énormément, d’autant que la lumière y pénètre avec générosité. Le chœur, entièrement gothique adopte un parti inédit très plaisant.

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Après la visite, retour dans nos terres nordiques. Peu après Abbeville (tiens, il y a quelque chose à voir là-bas que nous avons failli aller visiter à plusieurs reprises), nous avons essuyé une tempête de neige très localisée, mais au pays du lièvre, il n’y avait que des restes de vieilles congères.

5 mars 2010

Périple hivernal en Bretagne (6)

Eh non, nous n’en avons pas fini. Voici donc, la sixième partie du voyage.

Après avoir passé la nuit dans un hôtel dont le rapport qualité/prix laissait largement à désirer, nous avons repris la route, avec l’idée de visiter la cathédrale que nous avions décidé de ne pas aller voir cette fois. J’ai nommé Saint-Samson de Dol-de-Bretagne.

Encore une cathédrale qui m’a beaucoup plu, avec quelques curiosités : un chevet plat mais avec déambulatoire et chapelle axiale, des piliers de la nef centrale avec « colonnes disjointes décalées ».

L’ambon (pupitre) et l’autel sous la croisée de transept m’ont tapé dans l’œil. Je les ai cru anciens et restaurés, mais ne datent que de 1980.

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A midi sonné, nous avons repris la route vers de nouvelles aventures.

3 mars 2010

Choses inavouables à Lancelot (entre autres)

Pour m’adoucir par rapport à la note précédente (il fallait que ça sorte), voici quelque chose de plus léger. L’objet du délit cornuso-fromfromien. Nous avons rassemblé là l’ensemble du butin (exceptés deux cierges) amassé dans les cathédrales, églises et chapelles ces 2-3 dernières années. A l’arrière, on y voit deux neuvaines. Je dois dire que c’est moi qui ai montré la voie, mais à l’heure actuelle, l’élève Fromfrom m’a largement dépassé.

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3 mars 2010

Parce que ça m'énerve à chaque fois à un point qu'on a peine à imaginer

Quand au début des années 1990, dans le cadre de mes études, j’ai commencé à m’intéresser aux cours d’eau et à leur gestion, la question de l’hydraulique fluviale, des crues, du risque inondation et de la gestion des espaces alluviaux a été posée avec force. En 1992, il y a eu la « fameuse » crue de l’Ouvèze qui a fait plusieurs dizaines de morts à Vaison-la-Romaine. Peu après, je me suis intéressé à la Loire où plusieurs centaines de milliers de personnes vivent en zone inondable. Et puis toutes ces catastrophes : il ne se passe pas six mois sans qu’il y ait des dégâts épouvantables et souvent des morts. Et à chaque fois que les médias relatent ces événements, je suis en général révolté. Pourquoi ? Par les morts de trop bien entendu. Mais aussi par toute une clique d’irresponsables et de meurtriers en puissance. Depuis les première lois de décentralisation du début des années 1980, les maires sont responsable des plans locaux d’urbanisme (ou assimilés) et de la délivrance des permis de construire. Or que fait-on ? Certes moins qu’avant, mais on continue allègrement à délivrer des permis de construire dans les zones inondables (ou soumises à d’autres risques). Depuis le début des années 1990, la réglementation sur l’urbanisation des zones inondables a été notoirement durcie et les fonctionnaires instructeurs des permis de construire dans les ex DDE font généralement bien leur boulot, mais les préfets n’assument pas toujours les décisions de refus qui devraient s’imposer. Comment un préfet s’oppose à un baron local qui a ses entrées au gouvernement ?

On va dire qu’on ne savait pas. Certains maires se réfugient souvent dans cette posture. Ce fut le cas à Vaison-la-Romaine ou à Chamonix après une avalanche particulièrement meurtrière. Mais à chaque fois, quelques journalistes (dont les enquêtes sont bien discrètement diffusés) finissent par nous révéler qu’on savait très bien, que les archives mentionnaient clairement ces risques que la mémoire de l’homme, très volatile, avait rapidement oubliés.

Et quid des études scientifiques pour savoir si une zone est concernée par un risque et son ampleur ? On s’en soucie parfois, la plupart du temps, on en fait l’économie. Car ça coûte cher. Et puis, il faut bien trouver des zones à urbaniser ma bonne dame. Et puis, il n’y a qu’à rajouter un rang de parpaings. Et puis la digue, elle est solide même si on ne s’est pas trop soucié d’elle depuis des décennies. Et puis il faut bien que les promoteurs immobiliers et leurs complices puissent s’enrichir tranquillement. Et puis, s’il y a un problème, les assurances paieront…

Toutes ces conneries, ajoutées à des conditions climatiques exceptionnelles expliquent les catastrophes dont celles du week-end dernier, notamment sur le littoral vendéen et charentais. Et pourtant, il faut le dire, ce qui est arrivé devait arriver et qu’on n’aille pas me dire qu’on ne savait pas. Le pire, c’est qu’on n’a fait aucun effort particulier pour alerter efficacement les gens et il n’y a eu quasiment aucune prévention.

Certes, on va dire que le « risque zéro n’existe pas » (j’ai horreur de cette expression), ce qui est vrai. Dans un pays où la culture du risque environnemental est très faible, il faudra encore combien de morts pour prendre vraiment les choses à bras le corps, pour garder la mémoire et arrêter de faire des conneries monumentales que les personnes à peu près bien informées s’inquiètent de voir venir à chaque fois ? Et sans paraître vénal, on estime pour cette fois les dégâts à un milliard d’euros. Qui va payer la nouvelle augmentation des primes d’assurance ? Assurément pas les promoteurs immobiliers, pas les élus coupables.

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1 mars 2010

Périple hivernal en Bretagne (5)

Comme ce n’était que le milieu d’après-midi à Tréguier, nous avons décidé d’aller en direction des falaises de Paimpol. Mais bien sûr, pas de falaises à Paimpol. Alors, on se rabat sur l’Anse de Beauport.

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Puis nous décidons de suivre un itinéraire touristique qui nous conduit aux installations ostréicoles de la Pointe Kermor.

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Puis, de façon plus hasardeuse, nous parvenons à la Pointe du Minard où règne un exceptionnel arc-en-ciel.

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Enfin, nous terminons par l’Anse de Bréhec, avant de reprendre la route vers l’est.

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