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Cornus rex-populi
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4 août 2013

Juillet estival 2013 (7)

Un matin, alors que je m’apprête à aller me laver en haut*, j’aperçois un individu le long de l’étang. Je ne suis pas surpris car je suis au courant qu’un naturaliste réalise une étude de la flore, entre autres, dans mon fief. Il a notamment pour objectif de reconduire les inventaires que j’avais réalisés et publiés il y a quinze ans (ben oui, déjà), notamment pour étudier les évolutions. Il travaille au Muséum d’histoire naturelle de la ville dont je connais bien le conservateur. Après la toilette, je suis allé à sa rencontre. Je m’attendais à rencontrer un jeune de 25 ou 30 ans maximum, mais je suis tombé sur un homme qui affichait bien une décennie de plus. A priori, c’est plutôt un piafologue. Après les présentations d’usage (il n’était nullement surpris de me voir puisqu’il savait que je serais dans le secteur), nous dérivons naturellement sur la flore. Pensant qu’il avait un niveau professionnel, j’évoque assez rapidement des sujets intéressants de mon point de vue, donc un peu complexes quand même. Mais il me dit que « les graminées et lui… ». En effet, je me rends compte qu’il ne connaît pas les plus communes (sachant qu’il y a quand même près de 50 espèces de cette famille sur le site !). En revanche, il me dit qu’il s’est mis aux Carex, ce qui est un effort louable, sauf qu’à mon avis, il n’a pas encore vu la moitié des espèces présentes. Bon, je trouve ça très bien d’avoir la chance et le temps de se former sur le sujet, sachant qu’il peut se permettre de repasser sur le terrain tous les quinze jours, ce qui est impossible dans un « vrai » cadre professionnel. Mes collègues n’ont malheureusement pas le loisir de se permettre de telles choses, mais il est vrai aussi que leurs compétences les autorisent à déterminer des espèces au stade plantule ou à l’état de squelette (les débutants en sont toujours décontenancés). Je me suis aussi rendu compte que mon botaniste en herbe ne cherchait pas forcément les plantes là où il fallait. C’est hélas assez symptomatique du pur floristicien qui ne carbure pas à l’écologie. Enfin, il s’y mettra.

(cliquer pour agrandir le panorama)

 

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*Je précise que le château éduen se compose de deux bâtiments. Initialement, il s’agissait d’un côté de l’habitation d’un charron et de l’autre d’une écurie surmontée d’un grenier à foin. Le premier bâtiment, je l’ai toujours connu comme maison d’habitation avec anciennement d’un côté la cuisine-séjour et la chambre de l’autre, séparée par une cloison. Actuellement, il n’y a plus qu’une seule pièce, mais il y a une cloison mobile qui permet aussi de séparer, le soir venu, ce qui devient notre chambre via un « BZ » de qualité. Cette maison avait été rénovée en premier par mes parents (il y avait eu de sacrés défauts d’entretien avant que mon père en devienne propriétaire). Le second bâtiment a longtemps servi de remise qui faute de moyens avait fini par être soumise à toutes les intempéries (toiture d’ardoises complètement mortes). A la fin des années 1970, mes parents ont voulu en faire quelque chose de plus sympa. On a mis une grosse quinzaine d’années à en faire quelque chose de correct (travaux auxquels j’ai pris part), en surélevant un peu l’étage et en l’aménageant en chambre(s) avec des vrais WC et une salle d’eau (auparavant, il n’y avait qu’une cabane au fond du jardin et l’évier de la cuisine). Mes parents couchent en haut. Ce n’est pas d’un grand confort, mais à la belle saison, c’est sympa. Et même en hiver, quand on a l’habitude du chauffage au bois, ce n’est pas si mal.

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Commentaires
C
Patriarch> Bonne soirée à vous deux.
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P
Très belles diapos de l'étang. Mes parents se sont toujours chauffés au bois et des briquettes pour tenir le feu la nuit..... <br /> <br /> <br /> <br /> Bonne journée à vous deux !!
Répondre
Cornus rex-populi
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