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Cornus rex-populi
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31 juillet 2013

Juillet estival 2013 (4)

Je fais ici une entorse à la chronologie du récit des vacances pour évoquer une note pas trop positive (mais nullement grave) que j’avais écrite presque dans la foulée.

Nous avons été invités au mariage de ma cousine. Fromfrom et moi pensions ne pas être particulièrement en avance en convolant en justes noces à nos âges déjà avancés, respectivement de 38 et de 36 ans. Ma cousine affiche, elle, 42 ans au compteur et lui, quatre de moins. Comme cela a été rappelé lors de la cérémonie, cela fait 18 ans qu’ils vivent ensemble et ont deux enfants qui ont déjà fort bien poussé.

Le mariage avait lieu à la mairie dans laquelle mon oncle (le père de la mariée) est conseiller municipal et c’est lui qui officiait à cette occasion. Après un discours introductif personnel, il a procédé au mariage officiel avec les lectures habituelles. L’ambiance était bien sûr décontractée et pleine d’émotion. La salle débordait de toutes parts. A la fin, tout le monde est sorti et une photographe fut réquisitionnée pour aller faire des photos sur la pelouse sous les marronniers de la mairie. On nous appela pour procéder à la photo de groupe. J’ignore combien nous étions, mais assurément plus de cent. La photographe officielle en chef, pourtant honorablement équipée, n’était pas fabuleusement douée puisqu’elle n’arrivait pas à avoir tout le monde dans le cadre, a eu des problèmes de carte mémoire puis de batterie. Je suis finalement sorti du rang et j’ai pu prendre, facilement, quelques photos honnêtes, bien que pas extraordinaires compte tenu du choix de l’endroit assez peu favorable, avec des ombres et des lumières trop tranchées.

La fête avait lieu à une quinzaine de kilomètres de là, dans un centre équestre qui loue également une grande salle et des chambres. L’apéritif, certes dînatoire, a commencé vers 17 heures et s’est terminé à 22 heures ! Les deux premières heures furent agréables, la troisième longuette, la quatrième impatiente, la cinquième résignée. Au-delà du punch et autres liquides apéritifs, cette longueur démesurée fut propice aux débits de boissons de certain(e)s que j’ai eu tôt fait de repérer, qui commençaient déjà à être bavards et bruyants. A bout de force, nous sommes quand même passés à table. Les invités avaient été placés autour tables rondes. Nous, nous étions à une table de trentenaires finissants et de « quadras », non agriculteurs. Nous n’y connaissions qu’un petit peu la sœur du marié. On peut aisément admettre qu’il n’est jamais facile de concevoir des plans de table, mais je pense qu’on y arrive (nous en avons eu l’expérience, plutôt positive semble-t-il). Nous n’avons pas énormément apprécié la typologie du plan de table ; en dehors des enfants, le parti pris des tables par classes d’âge étant, de mon point de vue, une fausse bonne idée.

Du côté de l’assiette, à part la viande bovine, le reste était fadasse. Après le plat, la musique s’est mise en route pour une première séance de musique et de danse, interminable elle aussi, d’une heure trente. Puis, le fromage nous fut véhiculé. Puis, les danses reprirent. Vers une heure et quart du matin, ayant prévenu mes parents (à une table distante), nous avons pris congé car le dessert n’arrivait toujours pas. Nous avons été les premiers à partir, mais quand on s’emmerde à ce point là, mettre fin aux souffrances apparaît comme une libération bienfaitrice. Nous allons probablement passer pour des pisse-froid, des ringards qui ne savent pas s’amuser, des vieux schnocks qui se couchent comme les poules. Je m’en moque littéralement. J’estime pour ma part qu’on s’est moqué de nous. Cela donne l’impression que l’on a voulu faire une fête sur mesure entre potes et que les autres devaient se plier à l’exercice imposé. Nous n’avons pas été les seuls à nous emmerder copieusement. A notre départ, j’ai été interpelé par ma cousine, mais ne voulant pas cacher sa fête, j’ai réussi avec Fromfrom à ne pas sombrer dans l’hypocrisie, sans dire pour autant que nous nous étions amusés. Néanmoins, mes cousins, quels qu’ils soient, ne reprendront pas au piège dans une fête de ce genre, l’ours mal léché que je suis.

Bon, j’arrête là les critiques. Les mariés n’étaient pas mal, mais je ne les montre pas, bien entendu. Je ne retiens que les deux personnes les plus intéressantes (ben oui, y a pas de mal à se lancer des fleurs), prises au soleil couchant.

FC0001

FC0002

 

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Commentaires
C
Plumequivole> Où as-tu vu/lu/entendu que nous étions allés à Montpellier ? Il n'en est rien, heureusement. Pourquoi irions-nous nous humilier à aller dans une telle localité malfamée ?
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P
Dites donc, bande de cachottiers, on va à Montpellier et Biscotine n'a même pas droit à des nouvelles de son Lancelot préféré, c'est quoi ça ? !
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C
Karagar> Encore que nous soyons davantage pisse vin dans la réalité.
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K
Oh qu'y sont beaux les pisse vinaigre!!!!!
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C
Merci des compliments cependant.
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C
Plume & Calyste> Quand on s'habille un peu et qu'on se met sous une belle lumière, on est effectivement moins moches.
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C
Mais ils sont beaux comme des cœurs !
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P
Super les couleurs de From ! Et toi le coucher de soleil va très bien à ton teint !
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Cornus rex-populi
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