Brèves cornusiennes (6)
En fin de matinée, un stagiaire (stage de découverte de classe de seconde) au boulot pour quelques jours, débarque dans mon bureau pour me demander où il y a des « feuilles » de papier (format spécial) pour l’herbier car il avait fini le stock à sa disposition. En fait, c’est mon collègue qui l’avait accueilli ce matin et après lui avoir présenté l’« entreprise », l’avait installé, pour le reste de la journée, dans la salle de l’herbier pour « monter » des planches dudit herbier. Comme mon collègue a disparu je ne sais où, j’essaye de le dépanner, malheureusement en vain. Alors je le fais s’installer à un bureau en attendant la pause de midi et j’en profite pour tenter de lui parler. C’est un grand pendu qui m’a l’air très timide. Il voit quelques numéros d’une revue botanique qu’il veut étudier pour son rapport de stage. Je lui dis que ce n’est pas très « lisible » pour lui, sauf éventuellement l’introduction de l’un des ouvrages. Comme je ne vois pas très bien le rapport entre cette revue et son stage, je lui demande quel est l’objectif de son rapport stage. Suit un énorme blanc. Je me demande intérieurement s’il a bien compris le sens de ma question. Comme rien ne vient (je vous assure que dans ces cas là, les secondes passent très lentement), je précise ma demande : « que dois-tu faire figurer dans ton rapport ? ». De nouveau, un silence assourdissant, enfin brisé par un « je dois présenter l’entreprise d’accueil ». Ouf ! Et moi : « et quoi d’autre ? ». Un troisième blanc se terminant par un « je ne sais plus, j’ai laissé le papier à la maison ». Mon collègue me dira en début d’après-midi : « il n’est pas très dégourdi ». J’avais remarqué. Bon, il n’a que 16 ans et peut-être que si j’avais été à sa place au même âge, cela n’aurait pas été plus brillant.
Toujours au boulot, lors de notre dimanche « portes ouvertes » début juin, nous avons eu 1020 visiteurs : un record !
Dans les salades de tomates à la mozzarella, j’ai toujours trouvé le fromage en question d’une rare fadeur. Je n’ai jamais compris cette mode sournoise d’aller mettre un fromage insipide dans une salade de tomates, bien que cela de dénote pas trop lorsque les tomates n’ont aucun goût. Bref, cela reste incompréhensible, pour ne pas dire qu’il s’agit là d’un grave motif de guerre. Apparemment, il existe de la mozzarella bas de gamme au lait de vache et une bien plus chic au lait de bufflonne. Fromfrom et moi avons essayé une de ces dernières, certes pas achetée dans une fromagerie de luxe, mais au supermarché. Résultat des courses : c’est un peu moins insipide, mais de là à se lever la nuit pour manger ce machin là… Plume, t’as pas un reste de roquefort qui traîne que je me venge ?
Hier soir après 18 heures, 25 °C. Aujourd’hui à la même heure, 28 °C. Alors évidemment, les pivoines qui tardaient énormément à s’épanouir, ont explosé.