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Cornus rex-populi
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17 septembre 2011

Bêtises cornusiennes

Il y a deux jours, Calyste racontait la bêtise que ses frère et sœur avait commise, alors que lui faisait ses devoirs et apprenait ses leçons consciencieusement.

A l’école, je passais régulièrement pour un enfant sage, parfois un peu rêveur (perdu dans ses pensées), calme, lent pour effectuer certaines tâches. En dehors de l’école, je pense que je n’étais pas fondamentalement différent même si j’imagine que je m’y exprimais mieux. Même s’ils le savaient, je considère néanmoins que mes parents ne se sont jamais véritablement rendus compte au quotidien à quel point j’étais sage. En effet, je n’avais ni sœur ni frère turbulent, ni bêtises à concocter avec eux. Donc, ma « calmitude » (et non calamité) apparaissait normale. Toutefois, force est de reconnaître que lorsque je me retrouvais avec mes cousins, nous commettions quelques bêtises, tellement mineures que je les aie pratiquement toutes oubliées.

Je voulais néanmoins revenir sur deux bêtises.

La première m’a été rappelée cet été par mes parents. Je devais avoir dans les 5-6 ans (voire moins). Mes parents avait une chienne noir et feu (de « marque mal ») qui supportait toutes les « misères » que je pouvais lui infliger. Elle ne m’aurait jamais mordu. Un jour, alors que j’avais trouvé des élastiques qui traînaient je ne sais où, j’ai eu l’idée « géniale » de lui mettre au tour du cou, comme un collier. Rien de bien méchant en somme. J’avais commis mon forfait probablement dans l’après-midi et personne ne s’en était aperçu et je l’avais moi-même oublié. Mon père s’en est aperçu le lendemain matin quand il s’est rendu compte, sans doute en partie par hasard que la chienne avait « la tête comme un compteur à gaz ». Elle s’en est remise très vite, mais a gardé une trace jusqu’à sa mort (elle est venue assez vieille) : sous le cou, le poil n’a jamais repoussé sur quelques millimètres à l’emplacement de l’élastique, même si cela ne se voyait pas distinctement. Je m’étais fait engueuler, mais je n’avais pas été puni. Inutile de dire que je n’en avais pas besoin pour que cela me serve de leçon.

Mon deuxième forfait, c’est Calyste qui me l’a remémoré hier, même s’il n’était pas enfoui bien profondément. Je devais avoir environ 4 ans (je devais être encore en maternelle). Un jour, alors que je me trouvais chez ma grand-mère paternelle, je m’étais retrouvé seul quelques (dizaines de) minutes dans son appartement, ce qui était rarissime, car je l’accompagnais systématiquement.

Comme je devais m’ennuyer, j’avais dû trouver un objet que mon père avait dû laisser sur une table : une sorte de meule bâtonnet qui se monte sur une perceuse. Je trouvais ça bien de gribouiller avec cet objet (comme une craie) sur les glaces de l’armoire de ma grand-mère, un peu comme je l’avais déjà fait avec mon doigt sur une vitre embuée. Après, cela, j’avais trouvé autre chose pour jouer : de petits sabots de décoration en acier. C’est à cet instant que ma grand-mère et mon père sont arrivés. Ils n’ont pas tardé à se rendre compte de ce que j’avais fait : des traces indélébiles sur les deux miroirs de l’armoire. Ils ont longtemps cru que j’avais fait cela avec les petits sabots. Je m’étais fait engueuler, mais de façon douce, d’autant qu’à l’époque, je n’avais pas conscience d’avoir mal fait puisque les traces sur les vitres embuées, cela disparaît au bout d’un moment. C’est après la mort de ma grand-mère quinze ans plus tard que mon père m’a parlé et donné les petits sabots, pensant encore qu’ils étaient responsables des rayures sur l’armoire. Je lui ai appris qu’il m’aurait été impossible de rayer l’armoire avec ces objets et que j’avais rayé l’armoire avec une meule bâtonnet.

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Commentaires
C
A Lancelot> Bien sûr que Karagar est un grand guerrier psychologique.<br /> <br /> Les sabots sont encore chez mes parents, mais ils sont si petits que le petit Cornus n'aurait même pas pu les chausser.
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L
@ Karagar : une note ! une note ! une note racontant cela dans les moindres détails !!! JE L'EXIGE !!!! Plume, Cornus, enfin, qu'est-ce que vous attendez pour réclamer avec moi ! ON VEUT DU GRATINE ! Steuplé steuplé steuplé, Karagar ! Alors les garçons en question, explique-nous comment tu les "manipulais"........???? C'était uniquement... "psychologique"...? :D <br /> <br /> Cornus, Plume a raison : tu as frôlé de peu le centre de réinsertion sociale. Moi, à la place de ton père et de ta grand-mère, je t'aurais obligé à les garder une semaine aux pieds, les petits sabots en question....
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C
A Laplumequivole 1> Mais oui, ce n'est que maintenant. Mais si tu savais tout ce que je ne dis pas ou que j'ai oubliées.<br /> <br /> A Karagar> Manipuler psychologiquement des petist garçons !?! C'est pas bien. Moi je me contente de l'expérimentation animale, c'est quand même moins grave.<br /> <br /> A Laplumequivole 2> Certes, nous n'étions que d'épouvantables sournois. Toi, un ange ? Admettons, mais depuis cela s'est sacrément dégradé. Rappelle-nous déjà simplement le nombre de meurtres dont tu es l'auteur ?
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L
Quoiiiiiiiiiiii ? Mais je ne fréquente donc, à l'insu de mon plein gré, que d'anciens criminels, des gibiers de potence, des échappés des bagnes d'enfants ?<br /> Moi qui fut une douce enfant, un ange, un pur esprit...Ah ben me vlà propre !
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K
Moi, à part manipuler psychologiquement les petits garçons que gardait ma voisine pour qu'ils me montrent leur zizi, je ne faisais pas de bêtises.
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L
En somme tu as évité de peu la maison de redressement ! Et c'est MAINTENANT que tu nous avoues ces indignes forfaits !
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Cornus rex-populi
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