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Cornus rex-populi
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3 janvier 2010

Chronique des vacances de fin d'année (1)

Une fois n’est pas coutume et sans vouloir forcément imiter Lancelot qui nous a habitué à un tel exercice, je me suis mis à rédiger quelques lignes, en léger différé, sur quelques événements de nos vacances. En voici le premier épisode.

 

Mercredi 23 décembre 2009

Nous partons vers 9 heures. Le soleil se lève sur une campagne encore toute blanche de neige et gelée. Nous prenons l’autoroute et après quelques kilomètres, nous tombons dans le brouillard givrant qui ne nous quittera pratiquement pas avant la Champagne.

A Reims, nous obliquons en direction d’Epernay. En traversant la forêt de la montagne de Reims, nous retrouvons un couvert neigeux plus abondant. Non sans avoir tourné en rond parce que, travaux obligent, je ne me reconnaissais plus dans les lieux dans lesquels nous étions pourtant venus deux ans et demi plus tôt, nous arrivons enfin chez notre fournisseur officiel de bulles. Une fois encore, nous sommes accueillis par des personnes fort sympathiques. Pas un grand nom du Champagne, mais des coteaux gâtés par la nature. Après avoir avalé un échantillon représentatif de notre chargement, nous reprenons la route.

Ayant rejoint l’autoroute au sud-est, nous faisons une halte pique-nique. Fromfrom roule, avale les kilomètres avec détermination. Prudents, nous écoutons les nouvelles de la radio autoroutière qui nous signale des problèmes à venir. La neige garnit encore quelques ubacs. Sur le plateau de Langres, nous tombons sur un premier bouchon, non signalé (il s’agit d’un rétrécissement de chaussée dû à des nids de poule en formation du fait du dégel). Remis de cette difficulté, on nous indique ensuite un prochain bouchon et un itinéraire de délestage. Rapidement, je consulte la carte et j’approuve l’itinéraire recommandé. A peine avons-nous pris cette option (plus longue) qu’on nous signale que le bouchon est résorbé. Et en même temps, on gagne un nouveau rétrécissement de chaussée, pour les mêmes raisons.

On nous annonce ensuite un bouchon au niveau de notre sortie bourguignonne favorite, bouchon en réalité inexistant lorsque nous passons moins de cinq minutes plus tard. Mais une vingtaine de kilomètres plus au sud, j’ai la joie de me récupérer, toujours pour les mêmes raisons et sous la pluie, le deuxième gros bouchon de la journée aux environs de Mâcon.

Avant même d’être sortis de ce traquenard, les nouvelles des bouchons lyonnais (hélas, pas les bons) deviennent de plus en plus mauvaises. A l’habituel bouchon sous Fourvière, viennent s’en ajouter plusieurs sur le contournement est de Lyon, puis un accident impliquant plusieurs voitures. C’est catastrophique. De décide de prendre Lyon centre et de sortir à Eculy. Hélas, nous n’avons pas ce loisir et nous devons prendre la sortie d’avant. Là, tout est bloqué, alors nous décidons de prendre des chemins de traverse que ne nous indique pas la carte routière. Nous nous égarons presque dans l’ouest lyonnais. Après un long moment de lutte désespérée (aucun panneau d’indication de direction pendant un très long moment), nous finissons par trouver des directions connues. En serpentant dans les petites communes de la grande banlieue pavillonnaire, nous finissons par rejoindre une direction qui pourrait s’apparenter à l’axe de l’aqueduc du Gier. Puis, s’affichent enfin sur les panneaux notre ville de destination.

Epuisés, nous arrivons chez mes parents après près de onze heures et demie de route. Pour nous réconforter, un plaisant repas de « pré-réveillon » nous attendait.

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Commentaires
C
A Lancelot> Génial, oui, mais bon, pas trop le 23 décembre et puis j'aurais bien étrnaglé les "journalistes" du 107.7 !<br /> <br /> Au retour le 3 janvier, ça s'est bien passé aussi, mais on n'est pas parti tard.<br /> <br /> Ecoute, oui, on ne s'est croisé d'assez près, et d'encore plus près si tu étais allé en Bourgogne en été, comme tout le monde. Sinon oui, ce serait avec joie de faire beaucoup plus que se croiser.
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L
Ah, le coup des "bouchons lyonnais" c'était génial. <br /> Quelle équipée ! A côté, notre voyage en Bourgogne, c'était du nanan... On a eu beaucoup de bol d'ailleurs, nous sommes passés exactement (à l'aller comme au retour) ENTRE les épisodes neigeux et bouchonneux.<br /> <br /> Dire qu'on se croise sans cesse à travers la France, vous et nous, sans jamais nous rencontrer, ça finit par devenir frustrant, non....?
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C
A Karagar> On s'en est bien sorti cependant, et le retour a été plus tranquille.
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K
Aller en Guadeloupe à côté, c'était une sinecure !
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C
A Calystee> Je suis né et j'ai une une enfance en terre ligérienne, bien que sur le versant rhodanien. Je suis Bourguignon par mon père et par adoption. Je suis Ligérien par une autre adoption : le fleuve plus spécifiquement cette fois, et pour avoir vécu peu ou prou le long de ses berges et pour en avoir fait une passion végétale. Je précise aussi que la Loire a eu la bonne idée de couler en Bourgogne, mais aussi sur les terres armoricaines.
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C
Des noms que je connais bien, et une direction encore plus. Je croyais que tu étais bourguignon?
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C
A KarregWenn> Et en plus, je ne m'étais pas relu, et les fautes foisonnaient dans ce texte, pourtant rédigé avant la dégustation des bulles.
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K
Évidemment quand on charge son coffre avec des bulles faut s'attendre à pêter des bouchons partout !
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Cornus rex-populi
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