Saint-Georges (1)
Saint-Georges... Ce n'est pas une note qu'il faut y consacrer, mais bien plusieurs. Il y a tant à en dire. D'abord pour moi (j'espère pas que pour moi), il s'agit d'une entité au genus loci incontournable, et même bien plus que cela. C'est ma nature, ma culture, c'est moi. Sans ce lieu, je ne serais pas ce que je suis, professionnellement et personnellement. Sans ce lieu, je n'aurais pas pu me "construire", en bien ou en mal. J'ai vécu, je vis encore ce lieu comme peu de gens se l'imaginent (même si la plupart de mes lecteurs, eux, se l'imaginent très bien). C'est une partie de moi-même. C'est sans doute ridicule, surtout si on le met en balance de la vie qui va et qui vient et est parfois cruelle. Mais c'est ainsi. J'ai cette chance d'avoir ce lieu à ma disposition et je ne laisserai personne m'en ôter la jouissance. C'est aussi un lieu de vie, un lieu de partage, un lieu de joie, jamais de peine. Un lieu magique aussi. Un lieu qui donne le sentiment d'être seul au monde, d'être le plus fort, d'être soi.
Enfin, voilà, c'est Saint-Georges : des prairies, des tourbières, un étang, des bois, des fourrés. Un milieu très riche pour sa flore (bien sûr, je le sais mieux que n'importe qui), mais aussi pour sa faune (on y a trouvé ici une espèce de papillon qui était la première donnée pour la France) et un champignon qui n'était connu ailleurs qu'en forêt de Fontainebleau.
Je ne vous livre cette fois que trois photos. Je m'en vais en vancances en faire d'autres en compagnie de ma chérie, la fabuleuse S. Je vous dis à bientôt, d'ici 10-12 j.