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Cornus rex-populi
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10 janvier 2021

Après-midi lyonnais (1)

Nous y étions donc le 29 décembre. Calyste nous attendait place Belcour. Cette fois, nous avions choisi la voiture et nous sommes arrivés un peu en retard, d’autant plus que je ne savais pas où se situait l’office de tourisme… En nous rendant à la basilique Saint-Martin d’Ainay, premier objectif de l’après-midi que je m’étais assigné, nous avons découvert quelques établissements où Calyste avait enseigné en début de carrière.

Pour resituer la géographie des lieux, nous sommes dans la presqu’île entre Saône et Rhône, au sud de la place Bellecour.

Personnellement, je ne connaissais pas du tout la basilique Saint-Martin d’Ainay avant décembre 2006, année où nous l’avons découverte avec Fromfrom alors qu’elle était encore en travaux (voir ici). Il s’agit d’une ancienne abbatiale et est le seul édifice roman de Lyon, principalement du XIe s., mais avec des éléments préromans et même des réutilisations de constructions romaines (colonnes près de la croisée, décor de brique…). Des éléments architecturaux postérieurs existent également bien évidemment, jusqu'au XIXe s., avec plusieurs décors peints et les scènes de la coupole ou du cul-de-four (imitation de mosaïque). Je ne vous cache pas que ce n’est pas exactement ce que je préfère, mais ça va.

Hélas, à notre arrivée, avait lieu un enterrement et nous avons dû attendre un peu avant de visiter.

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Un petit tympan roman de la vie de saint Jean-Baptiste.

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Commentaires
C
Plume> Exactement, à défaut de savoir-vivre, il faut avoir su savoir-mourir ! :-)
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P
" Les offices ou enterrements non prévus, c'est surtout gênant pour les visiteurs qui viennent de loin. " C'est vrai que les décédés devraient prévenir et s'excuser du dérangement...
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C
Karagar> Du préroman, certes, mais aussi du roman teinté de romain d'essence très locale. C'est un édifice très complexe en fait dont on n'arrive pas à tout retracer/comprendre (de que j'ai lu et entendu). A noter que certains décors de brqiues et réputés d'origine romaine, notamment sur le chevet de la chapelle Sainte-Blandine a été agrandi (au XIX° s. ?). Un dragon terrassé ? Non pas là, mais un serpent terrassé par saint Michel, oui, sur le second chapiteau sculpté.<br /> <br /> <br /> <br /> Calyste> Hélas pour le mort, certes, mais surtout pour ses proches, parce que lui, il était manifestement trop tard. Mais il est vrai que nous n'avons pas été entravés, comme cela m'est arrivé de l'être ailleurs, surtout à Autun en 2019. Les offices ou enterrements non prévus, c'est surtout gênant pour les visiteurs qui viennent de loin.<br /> <br /> Deux ou trois ans de sévices, euh de services, c’est pas bien loin du début quand même, même si pour un débutant, ça fait déjà long ! :-)
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C
"Hélas, à notre arrivée, avait lieu un enterrement" : c'est surtout dommage pour le mort !<br /> <br /> Pas tout à fait en début de carrière : j'avais déjà sévi deux ou trois ans !
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K
Je trouve que le préroman et le XIXème (à part les sculptures) donnent l'aspect dominant de l'édifice. Tu as trouvé un dragon terrassé?
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Cornus rex-populi
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