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Cornus rex-populi
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29 novembre 2014

Cette fois, c’est la dernière

Encore des couleurs d’automne.

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28 novembre 2014

Manichéismes

Quoi de plus laid qu’une friche sur remblais industriels ?

Quoi de plus beau qu’une friche sur les sables ligériens ?

 

Quoi de plus laid qu’une pelouse calaminaire à Armérie de Haller ?

Quoi de plus beau qu’une pelouse à Armérie maritime d’une falaise armoricaine ?

 

Quoi de plus laid qu’un terril conique de schistes noirs de froid ?

Quoi de plus beau que les collines du Pilat baignées de douceur ?

 

Quoi de plus laid qu’un bord de route poubelle aux abords de Lille ?

Quoi de plus beau qu’une berme routière tourangelle à orchidées ?

 

Quoi de plus laid qu’une peupleraie plantée sur une prairie humide de fauche ?

Quoi de plus beau qu’une hêtraie à jacinthes ?

 

Quoi de plus laid qu’une haie de thuyas coupée au cordeau ?

Quoi de plus beau que les haies vives du bocage berrichon ?

 

Quoi de plus laid que la raffinerie de pétrole du Havre ?

Quoi de plus beau que les forges de Buffon ?

 

Quoi de plus laid que le plan d’eau croupie de la zone commerciale ?

Quoi de plus beau que le doux miroir de l’étang du Dragon terrassé ?

27 novembre 2014

Vieilles reliques

Le 15 novembre avait lieu la traditionnelle réunion d’automne de la Société septentrionale de botanique (ce n’est pas là son vrai nom) dont je suis le trésorier depuis bientôt sept ans.

La réunion avait lieu cette année pour la première fois au Palais Rameau, siège lillois de l’Association septentrionale d’horticulture (ce n’est pas le bon nom non plus). Ce palais est monument historique. Il date du XIXe s. et a été bâti grâce à l’argent qu’un membre historique de la société qui avait été à la mairie de Lille pour l’occasion. Nous n’avons malheureusement pas pu visiter cet immense palais-serre qui ressemble à une église, ni le photographier. Photo Velvet sur Ouiqui.

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Dans le palais, le président faux-aristocrate de la Société nous a accueillis. Pour l’occasion et l’honneur que nous lui faisions, il avait sorti, avec bien peu de précautions, deux vieux livres de botanique.

Un en noir et blanc de 1576, imprimé assez classiquement.

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Et un autre, bien plus exceptionnel, en couleur, original manuscrit du célèbre botaniste précurseur allemand Leonhart Fuchs (celui du fuchsia entre bien d’autres choses) et datant de 1545. Le livre a une couverture de vélin extra-fine et transparente.

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23 novembre 2014

Brèves cornusiennes (32)

Il est temps à présent de vous montrer (photo du jour) le chrysanthème de l’an dernier, que j’ai ainsi recyclé (un des pieds n’avait pas survécu).

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Autre nouveauté majeure : il y a une note à lire chez Fromfrom !

19 novembre 2014

La grande invasion

Un livre, écrit par un écologue qui dénonce la lutte frénétique contre les espèces exotiques envahissantes, qu’elles soient animales ou végétales. Il ne fait pas que dénoncer, il indique par nombre d’exemples que la chose est insensée dans la mesure où ces espèces ne sont pas toujours aussi problématiques qu’on le dit. En dehors du contexte insulaire (encore qu’il y ait aussi des contre-exemples), les invasives peuvent aussi présenter des avantages indéniables dans le cadre de la mobilité que l’homme a imposé à des tas d’espèces, dans la recomposition d’écosystèmes dégradés par l’homme… L’auteur montre aussi à quel point les migrations d’espèces sont anciennes, qu’elles soient naturelles ou anthropiques, à tel point que les hommes ont souvent perdu le souvenir de leur introduction. Il montre aussi combien ces espèces peuvent être utiles à l’homme, voire à la nature elle-même. Il dénonce les attitudes de naturalité et de conservatisme extrêmes sur une planète soumise aux changements globaux et où la dynamique des dégradations, du réchauffement climatique, des réorganisations écosystémiques sont des réalités qui pèsent lourdement.

Je ne peux détailler davantage les arguments avancés qui sont parfois intéressants, parfois moins. Je regrette que l’auteur ne donne pas plus de détails dans les exemples fournis, qu’il ne précise pas toujours scientifiquement de quelles espèces il parle (il y a parfois des ambiguïtés), qu’il ne dénonce pas clairement la dispersion de certaines espèces invasives, qu’il ne s’en prenne pas vivement aux désordres écologiques majeurs qui favorisent ces nouvelles venues, dégradations environnementales beaucoup plus graves et profondes que les espèces en question qui ne sont finalement que des sentinelles des dysfonctionnements. Un livre agaçant aussi parce qu’il a un peu tendance à donner des leçons et à mettre certaines catégories de scientifiques dans les mêmes sacs. C’est sans doute un peu vrai, mais un peu réducteur.

Mais en définitive, un livre intéressant, car pas vraiment consensuel et qui apporte des éclairages nouveaux.

TASSIN J., 2014. - La grande invasion. Qui a peur des espèces invasives ? Éditions Odile Jacob, 216 p.

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16 novembre 2014

Encore des couleurs d'automne

Le bois de près de 70 ha le plus proche de chez nous, annexe excentrée de la « grande » forêt domaniale se situe à moins de 2,5 km de la maison. Je m’y rends de temps en temps (j’ai déjà montré des photos qui en viennent). Ce bois à accueille encore en son sein des vestiges d’installations de lancement de V1, jamais utilisées. Le bois a été bombardé, toutefois bien moins que d’autres. Il y a là quelques beaux chênes et hêtres (celui où on voit Fromfrom n’est pas le plus gros).

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Laisses de crue sur le ruisseau occidental.

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Mare de trou de bombe.

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Et puis quelques champignons.

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Aleuria aurantia (Pers. : Fr.) Fuckel (Pézize orangée)

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Ramaria stricta (Pers. : Fr.) Quélet (Ramaire droite)

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Polyporus squamosus (Huds. : Fr.) Fr. (Polypore écailleux)

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15 novembre 2014

Cimetières et chrysanthèmes

Lundi après-midi, comme je ne travaillais pas (RTT de pont imposé) et comme ma visite en forêt domaniale a été empêchée pour cause de chasse, je suis allé visiter le vieux cimetière de la ville. Il s’agit d’un cimetière civil d’un côté et militaire (français et français) de l’autre. Il existe aussi deux autres cimetières civils modernes et deux autres cimetières militaires du Commonwealth de la Première Guerre mondiale. Je fréquente peu les cimetières, mais je dois dire que les cimetières militaires me désespèrent, tant ils sont nombreux, singulièrement dans la région, tant les tombes et les monuments sont innombrables.

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Le carré anglais.

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Le carré français. Alors que j’arrive à peine, une dame qui passe m’interpelle, en me disant que « c’est une honte, que c’est bien moins entretenu que le côté anglais ». J’ai été cueilli à froid et je n’ai pu lui répondre, car je n’avais encore rien vu. Effectivement, les croix en fer en forme d’épée nécessitent des travaux de peinture réguliers (les pierres côté anglais nécessitent moins d’entretien), mais c’est loin d’être abandonné. Par ailleurs, il y a aussi de grandes plantes qui poussent çà et là devant les tombes et c’est voulu. Ce n’est pas forcément toujours heureux esthétiquement parlant, mais cet aspect prétendument « négligé » déplaît énormément aux Français en général et aux Flamands en particulier. Cet état d’esprit est d’ailleurs un problème majeur quand les communes ou d’autres collectivités territoriales veulent mettre en place une gestion différenciée des espaces verts ou des abords de voies publiques.

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Et puis parce que j’étais venu pour voir des chrysanthèmes, en voici. Les coups de vents et la pluie avaient déjà commencé à abimer les fleurs.

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Je suis tombé par hasard sur la tombe de labbé Lemire.

 

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14 novembre 2014

Énigme de l'année

1) Cela concerne cette personne en premier lieu (photo Georges Biard, Ouiquipédia)

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2) Cela concerne surtout deux des enfants ou neveux de cet individu.

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3) Il a fallu réaliser un rabotage (photo Damdent, Ouiquipédia)

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Le tout se passait à Beaune fin octobre (les suites s’y passent encore en ce moment ?). Ce tout aurait pu concerner Plume dans son rôle d’accessoiriste. Que suis-je ?

13 novembre 2014

Le Vladimir

Comme on n’était pas à domicile, Fromfrom n’avait pas pu me faire mon traditionnel gâteau d’anniversaire. Elle s’est donc rattrapée dimanche en faisant un Russe. Tout ça pour pouvoir utiliser le praliné qui restait après le Paris-Brest de septembre. Maintenant, certains comprendrons mieux le pourquoi du comment du dessert empoisonné de la tante Honorine. En vrai le praliné se conserve longtemps au réfrigérateur. Et comme ce Russe diffère des « vrais », si tant est qu’il puisse en exister d’authentiques, je propose de le baptiser le Vladimir, qui comme chacun sait, n’est pas russe. La recette restera bien entendu secrète, sauf à tromper l’œil de Moscou de Koada Fromulovitch.

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12 novembre 2014

Vacances de bois et de Beauce (6 et fin) : anniversaires

Depuis le mois de mars, nous avions été invités à la fête d’anniversaire des soixante ans d’un ami d’Orléans. J’avais connu cet homme à la fin de l’année 1995, alors qu’il cherchait quelqu’un pour initier tout doucement des recherches sur la végétation de la Loire, alors qu’il n’avait que de minuscules budgets. De retour en Touraine depuis peu après mon service militaire, il avait contacté mon ancien professeur responsable de la formation, qui lui avait proposé plusieurs noms de personnes susceptibles de s’y coller. Je fus retenu et j’ai commencé à travailler avec lui (à Chinon puis à Orléans), puis j’ai entretenu des relations de plus en plus amicales. J’ai fait mon DEA avec lui et il m’a notablement aidé à travailler dans le domaine et à rechercher le financement de ma thèse. Je suis alors retourné à Orléans. Après ma soutenance de thèse, avant d’être embauché dans le Nord, il avait monté un projet (plan B) qui était fait sur mesure pour moi. Bien qu’éloignés, nous nous sommes revus à plusieurs reprises à lors de formations, de séminaires, d’un comité de thèse et à l’occasion de notre mariage breton. C’est vraiment quelqu’un de fidèle en amitié, d’une très grande gentillesse et qui a aidé des tas de gens. En dehors de ses amis d’enfance (il est marseillais d’origine) et de ses années estudiantines (à Grenoble), il s’est fait assez peu d’amis à Orléans. En faisant mon travail de thèse, il s’était dit beaucoup impressionné par mon travail. Il m’a toujours encouragé même quand je doutais fortement (je ne le montrais pas, certes). Je n’avais vu ses enfants qu’une seule fois il y a 15 ans. Bien que je m’y étais préparé, cela m’a fait un choc de les voir adultes alors que dans ma mémoire, ils n’étaient pas beaucoup plus haut de quatre pommes.

Le rendez-vous était donc donné dans un grand gîte, en fait une des annexes d’une immense ferme de la Beauce du sud (au nord de la Loire et à l’ouest d’Orléans). Nous fûmes fort bien accueillis. A part l’ami en question et son épouse, je ne connaissais pratiquement personne (beaucoup de Grenoblois) à l’exception notable d’un journaliste de la presse du magazine ligéro-territorial, avec lequel je continue de correspondre de temps à autres. Une soirée très sympa avec des invités avec lesquels nous avons pu débuter des conversations. Et beaucoup de chants et de musique faite sur place. Pas mal du tout. Nous étions une quarantaine, bien moins nombreux qu’au mariage de ma cousine, mais cela fut mille fois plus plaisant.

A quelques kilomètres à peine, le château de Talcy (XVIe s.) où nous sommes passés rapidement.

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