Vacances en Bourgogne du sud (4) : palais ducal de Dijon
Deux jours plus tôt (oui, je fais en général du chronologique, mais là, je me suis planté), nous sommes allés à Dijon afin de redécouvrir les gisants des ducs de Bourgogne remis en place dans leur salle rénovée, après un passage de deux ans aux États-Unis et à Paris. Il se trouve qu’en plus de remise en place des tombeaux et de leurs pleurants, la salle a été débarrassée de l’ensemble des autres œuvres qu’elle abritait. Ces dernières ont été disposées (beaucoup mieux) dans d’autres salles elles aussi judicieusement réaménagées et permettant de mieux voir les magnifiques retables flamands.
Quelques vues des rues de la capitale ducale.
Y compris, la cathédrale que nous n’irons pas revoir cette fois.
Le palais des ducs.
La tour de Bar (première moitié du XVe s.).
Le duc-roi descendant les escaliers.
La cuisine (première moitié du XVe s.).
La salle du chapitre (au rez-de-chaussée de la tour de Bar).
Les tombeaux de Jean sans Peur et Marguerite de Bavière et de Philippe le Hardi. Avec ses cohortes de pleurants dont la finesse d’exécution apparaît quand on les regarde de près.
Les retables sculptés. On peut vraiment bien les voir à présent.
Comment pouvais-je ignorer ce lys ?
La réplique en modèle réduit et des têtes (en grandeur réelle ?) des statues du calvaire du puits de Moïse (voir plus loin).
D’autres sculptures.
Les peintures médiévales ont été également déménagées. Cela paraît encore mieux qu’avant. On s’en prend vraiment plein les yeux, toujours avec un éclairage parfait (peu de musée peuvent en dire autant).
Exceptionnelle (à mon avis) et splendide représentation de la Renonculacée Caltha palustris L. (Populage des marais).
Nous n’avons pas visité le reste : pas le temps, d’autant que nous en connaissions déjà l’essentiel (voir ici et là).
Avant de sortir de Dijon, nous n’avons d’autre choix que d’aller à l’hôpital car Fromfrom s’était encore fait très très mal dans les escaliers du palais. Sans blague, l’ancienne chartreuse de Champmol ,où sont restés longtemps les gisants des ducs, les retables, polyptiques ou autres peintures, n’est autre aujourd’hui qu’un vaste ensemble hospitalier psychiatrique à l’intérieur duquel on retrouve le Puits de Moïse, calvaire situé autrefois au milieu du grand cloître de la chartreuse. Il reste aussi une chapelle gothique. Il était un peu tard, alors nous n’avons pu visiter aucun des deux monuments.