Louvre (1)
Lorsque j’étais en 4ème (en 1984), un voyage de trois jours à Paris avait été organisé par des professeurs. Entre autres réjouissances, il y eut le Palais de la découverte, le château de Versailles, une soirée au théâtre Mogador pour voir Cyrano de Bergerac (au dernier rang, j’en garde un très mauvais souvenir). Nous passâmes plusieurs fois devant le Louvre, sans jamais y entrer (la pyramide n’existait pas encore). Plus tard, en mai ou juin 1989, nous fîmes un nouveau déplacement à Paris pour une journée avec une ou deux classes du lycée. Nous passâmes cette fois en bus devant le Louvre, aperçûmes la pyramide tout juste installée et allâmes visiter le musée d’Orsay. Quand je dis visiter, c’est un grand mot, ce ne fut qu’un aperçu par un guide à moitié dingue. De cet aperçu, je garde un excellent souvenir, notamment quelques toiles impressionnistes. Mais de Louvre, toujours point. Jusqu’à présent, je ne me sentais nullement d’attaque pour y aller, m’en faisant inutilement une montagne. Depuis plusieurs années déjà, je voulais que Fromfrom m’y emmène (elle qui y était déjà allé à plusieurs reprises). Eh bien ce fut l’unique objet de notre voyage parisien de vendredi et samedi. Pas une montagne ? Quelque part, si, car j’ignore le nombre de pas que nous avons fait ce deux jours (surtout les piétinements), mais ce fut un calvaire pour les pieds. Pour le reste, c’est-à-dire le principal, ce ne fut qu’d’émerveillements. Des sources d’émerveillement tellement nombreuses qu’on finit par être très vite blasé. L’inconvénient d’un tel musée réside bien en partie par sa taille excessive et par le flux incessant des visiteurs, du moins dans certaines salles. Mais quand on n’habite pas à côté et que l’on ne peut pas se payer un abonnement à l’année, on n’a pas d’autre choix que d’ « avaler » des tonnes d’œuvres en passant au pas de course. Je ne suis pas sûr d’avoir vu toutes les pièces, mais je suis néanmoins très content d’avoir vu tout ça une première fois.