Vacances juilletistes 2011 (4)
Dès le départ, nous n’avions envisagé qu’un voyage éclair dans la cité des papes. J’avais bien imaginé de nous rendre en Camargue, mais cela n’était pas possible, il faudrait y consacrer un séjour spécifique. De même, j’avais bien envisagé un temps d’aller visiter Lancelot et Tinours, mais outre le fait que je ne les avais pas prévenus de cette vague possibilité, l’aventure aurait été périlleuse en si peu de temps et peu raisonnable. Là aussi, le chevalier et sa région mériteront un voyage spécifique. Néanmoins, j’avais décidé de mettre une étape au menu de notre remontée vers la Bourgogne : le Mont Gerbier-de-Jonc. Et pour y parvenir, une vue ponctuelle sur les gorges de l’Ardèche à Vallon-Pont-d’Arc.
Dans l’après-midi, nous rejoignons les sources de la Loire par le chemin des écoliers, cherchant presque à nous perdre. A commencer par la cascade du Ray Pic que nous découvrons par hasard.
Et bien sûr, le Mont Gerbier de Jonc que je n’avais vu qu’une seule fois quand j’étais adolescent. A l’époque, on pouvait librement grimper sur le suc, ce qui n’était guère favorable à la conservation de la flore et de la végétation. En fait, il s’agit d’un site privé, à présent entièrement clôturé et il faut verser son obole en bas pour y accéder à pied, ce que nous n’avons pas fait. Sinon, les marchands du temple sévissent toujours, jusque dans l’ancienne étable d’où coule l’une des sources.
Puis, nous avons rejoint le pays éduen, non sans connaître des bouchons sur mes terres de naissance.