Entre autres la semaine dernière
Vendredi, mon collègue démissionnaire (j’en parlais ici) effectuait son dernier jour de travail. Pas un mot de sa part ou presque. J’avais proposé un pot de départ qu’il avait refusé (la première fois que je voyais ça), arguant de « tout le passif ». Le pôvre, la direction et moi-même avons été son bourreau permanent depuis cinq ans qu’il travaillait là. Nous nous sommes comportés comme des esclavagistes. N’importe quoi, alors même que j’ai tenté tant de choses avec lui, sans résultat probant. Désespérant. Avant de partir définitivement vendredi soir, il a envoyé un dernier courriel à l’ensemble du personnel en remerciant certaines personnes ; en fait une courte liste de personnes (dont je ne faisais naturellement pas partie), et encore, ces remerciements étaient mesurés, conditionnés, se rapportant à un contexte de travail particulier. En définitive, je crois qu’il valait mieux ne pas faire partie des personnes remerciées.
Jeudi, c’était le séminaire (à mon boulot – eh oui, il y a un auditorium) de lancement officiel de notre programme européen avec les Anglais dont j’avais déjà parlé ici. Après les élus régionaux, les présentations techniques globales, il y eut la une intervention de la part d’un bureau d’études spécialisé. L’oratrice dépêchée par le bureau d’études fut assez mauvaise (hésitante, presque absente, se disant elle-même pas spécialiste du sujet). En un mot, complètement à côté de la plaque et beaucoup de personnes dans le public s’en sont aperçus. Comment peut-on confier une telle présentation à une personne qui semble avoir surtout des qualités administratives ? Pendant ce temps là, les élus donnaient une conférence de presse en attendant mon intervention qui fut saluée par sa concision (ben oui, je sais aller à l’essentiel). Dans le même temps, les interprètes traduisaient à qui mieux mieux. Préalablement, je leur avais fait parvenir un lexique multilingue pour traduire les termes scientifiques et techniques spécifiques de notre discipline, mais apparemment, ils ne maîtrisaient pas bien le vocabulaire.
Après le repas, nous formâmes deux groupes de 30 personnes pour la visite du jardin principal : ma collègue, rompue à ce genre d’exercice en prit un et je me chargeai du second groupe. J’avais voulu m’entraîner préalablement en suivant une visite avec un de mes collègues, mais de retards en contretemps, je n’eus jamais l’occasion d’y assister. J’ai donc proposé une improvisation totale. Après les deux premières minutes difficiles, je me suis pris au jeu et je n’ai pas vu s’écouler le temps.
Rebelote l’après-midi et le vendredi avec des ateliers de travail bilingues.
Samedi matin, on m’avait demandé de co-animer une visite sur le terrain. Les botanistes de terrain anglais, venus je matin même d’Angleterre arrivèrent à l’heure au rendez-vous, mais les « chefs » anglais, basés à Lille, arrivèrent en deux vagues avec respectivement plus de 30 minutes et une heure de retard.
Ce jeudi, on me demande de participer, au sujet de ce programme, à une émission télévisée à Lille.