Cathédrale d'Amiens (n° 2 et certainement pas fin)
Après Tournai jeudi, ce fut Amiens. Après une longue hésitation d’ordre météorologique, nous y sommes finalement allés vendredi, parce que nous voulions aussi profiter de l’ouverture des stalles, a priori closes le samedi.
Le voyage se fit sous la grisaille, mais une fois arrivés dans la capitale picarde, ce fut un généreux soleil, à peine croyable.
A 15h30, ce fut l’ouverture des stalles. Nous ne reconnûmes pas immédiatement notre guide (voir le compte rendu de notre précédente visite ici), mais lorsqu’il prit la posture du chanoine, ce fut le début d’une crise de rire qui ne s’acheva qu’après avoir quitté ce maître de cérémonie.
Bien sûr la duchesse mère était avec nous. Et pour qu’elle prenne bien conscience de l’importance volumique de l’édifice, nous nous sommes plus de lui rappeler que l’intérieur équivalait presque à deux Notre-Dame de Paris, et que par ailleurs, l’édifice ne paraissait pas aussi grand qu’il est pourtant en réalité. L’absence de chaises dans la plus grande partie de la nef, l’abondance de lumière expliquent peut-être en partie ce « non gigantisme » ressenti. Mais c’est sans doute ce caractère « très bien proportionné » cher à S. qui explique cela. Personnellement, je suis toujours incrédule, il faut que je me persuade à chaque fois que cette cathédrale est la plus grande, et pourtant, je le sais, je le vois, je suis toujours sous le charme de cette voûte incroyable qui culmine au delà des 42 m. Entre bien d’autres choses, c’est peut-être aussi ce côté insaisissable qui fait que cette cathédrale m’attire. Si elle était plus près, je pourrais aller la voir plus souvent pour tenter de percer ce mystère.
Je vais peut-être enfoncer une porte ouverte, mais personnellement quand je suis là-bas et que mon temps est forcément limité, j’en prends plein les yeux et je ne sais plus où donner de l’objectif. Il faudrait faire des milliers ou des dizaines de milliers de photos pour commencer à rendre compte de la chose. Encore ce côté insaisissable...
En attendant que la grâce me tombe dessus (je ne me fais guère d'illusions), place à ces humbles photos de la cuvée 2009. Une nouveauté par rapport aux visites précédentes : la restauration du potail et de la façade sud est terminée.