Crépuscule dominical
En ce dimanche ensoleillé, nous nous sommes décidés sur le tard pour faire une brève balade. Le soleil était déjà presque entièrement usé.
Nous parvenons dans le bourg où S. devait initialement enseigner : Esquelbecq. Maître Karagar me laissa bouche bée lorsque ayant eu vent du lien que devait entretenir S. avec ce village, déclara qu’il y avait là-bas un château. Et en effet, on y trouve un intéressant édifice construit à partir du XIIIe siècle. Malheureusement, il ne se visite pas.
La brume monte, le froid se fait plus vif. La lune s’affirme et sort du flou.
Et puis il y a une église (Saint-Folquin), une « hallekerke typique des Flandres » des X-XVIIe siècles.
Un individu particulièrement désagréable, sans doute un adepte de l’intégrisme le plus obscurantiste du fondamentalisme catholique fanatique aurait voulu me mettre à la porte de « son » église. Heureusement pour lui, il n’a pas tenté le moindre geste qui aurait signé la fin de son statut de verticalité. L’heure tardive nous a quand même mis dehors. J’ai quand même eu le temps de piéger ces vues.