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Cornus rex-populi
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15 septembre 2008

Dans le mur

Mes parents étaient arrivés la veille pour nous donner un coup de main à poser du papier peint pour remplacer l’ancien, défraîchi, assez laid et surtout fort mal posé. En ce samedi 30 août, je décollai donc l’ancien papier peint. Je savais qu’il avait été posé sur un ancien revêtement, mais je découvrai que non seulement, il y avait trois épaisseurs, mais qu’en dessous se trouvait, en plus, une feuille de polystyrène. Ce n’était pas grave, il suffisait de tout arracher. Seulement, dans la partie basse des murs, ce ne fut pas seulement le revêtement qui se fit arracher, mais le plâtre qui tomba en poussière. Bref, les murs avaient craint l’humidité, par infiltration (remontées capillaires depuis le sol). Il y avait donc d’énormes trous dans les murs. Exit les projets de papiers peints sous quelques formes que ce soit.

Nous voilà partis en fin de matinée vers le magasin de bricolage, qui pour en avoir connu d’autres sous la même enseigne, je pensais avoir de bons conseils. Après avoir contacté un premier vendeur, ce dernier me fit venir la « spécialiste ». Après lui avoir expliqué notre problème, et sans chercher à en savoir plus :

« Ah, vous avez de l’humidité, il vous faut donc un produit pour l’enlever »

Et de nous présenter un produit en granulés que l’on place dans la pièce.

« Mais nous, c’est un produit que l’on veut mettre sur le mur… ».

Après avoir tenté une nouvelle explication, nous nous heurtions à un autre mur… d’incompétence : elle en savait moins que nous. Nous lui laissâmes la possibilité de se racheter pour trouver une solution pour enduire notre mur, mais là aussi, ce fut une catastrophe.

Après le repas, nous allâmes chez l’enseigne concurrente de la ville. On trouva assez rapidement conseil. L’individu ne doit pas rire tous les jours, mais il nous indiqua une vraie solution pérenne (grands travaux) et des solutions alternatives. Nous nous orientâmes vers les secondes.

Mes parents, qui étaient venus passer une petite semaine sont donc « obligés » de rester pour nous aider à faire les travaux (voire pour en faire l’essentiel).

Après avoir bouché les trous, remis de l’enduit, poncé (tout le rez-de-chaussée était blanc comme neige), mis les produits ad hoc comme il faut, le samedi suivant (5 septembre), je répartis mon crépi à la spatule, avant de faire la finition au rouleau alvéolé fin. Hélas, le passage du rouleau se révéla catastrophique : tout se décollait « d’après les murs », notamment sur la cloison de bois. En conclusion, je décidai de tout crépir à la spatule, ce qui m’a imposé de mettre environ deux fois les quantités prévues de crépi (S. dut aller faire un ravitaillement en cours de route). Ce produit, particulièrement corrosif (sans doute très acide) avait la faculté de faire rouiller les spatules à vue d’œil, ce qui ne fut pas sans conséquences. Après midi, certaines parties qui avaient commencer de sécher commençait à se « laisser aller », à se fendre, ce qui imposa de nombreuses et pénibles retouches. Enfin, peu après 18 heures, je terminai enfin d’appliquer mon produit, complètement épuisé.

Après le repas, je commençai à être nauséeux : ce fut le début d’une gastroentérite. Le dimanche, le repas d’anniversaire paternel fut complètement gâché. Le lundi matin fut très difficile pour la mise en route. L’après-midi fut un véritable marathon réunionesque, mais paradoxalement, je me sentais mieux. La levée de corps du mardi matin fut aussi problématique que la veille, ce qui me fit enfin prendre, sur insistance de ma mère, un rendez-vous chez le médecin pour le soir. J’ai quand même trouvé le moyen d’aller au boulot avant de revenir HS, en début d’après-midi. Le médecin m’accorda deux jours d’arrêt avec une mise au régime drastique.

Entre temps, le crépi en séchant, avait révélé toutes sortes de défauts, ce qui n’avait pas été sans m’inquiéter sérieusement et sans provoquer un début de réveil de l’ulcère paternel. Il devenait donc urgent de trouver une solution. Après avoir acheté une peinture bien couvrante (dont j’ai choisi moi-même la couleur, c’est dire combien S. me fait confiance), mon père se mit immédiatement à l’ouvrage. Le résultat fut assez rapidement positif, mais il fallut quand même deux couches.

En définitive, le mur a un aspect très spatulé irrégulier couleur « abricot léger ». Finalement, vu les soucis que l’on a eu, on est passé de « eh ben dis donc, tu parles d’une connerie » à « on n’est pas frais pour aller aux devants de l’empereur », puis à « c’est moche, ça fait croûte-lève », à un « c’est pas beau, mais c’est moins sale que c’était » pour finir à un « finalement, c’est pas si mal que ça ».

M0001

Merci.

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Commentaires
C
A Ar valafenn 1> Alors, la suite, c'est pas pour tout de suite pour plusieurs raisons :<br /> - notre maison n'est pas une ruine non plus,<br /> - ça n'est pas gratuit ces conneries,<br /> - on n'a pas trop le temps et pas un immense courage.<br /> <br /> A Ar valafenn 2> Si !
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A
Au fait : superbe la bannière de rêve. C'est pas chez toi ça, non ?
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A
Ah ouais... Ca relativise certains déboires dans mes travaux assez anodins à côté. La tuile, quand même. Heureusement, je vois que vous vous en êtes bien sortis. J'espère que la suite sera moins fatiguante et qu'il n'y aura pas d'autres déconvenues. Bon courage !
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C
A Karagar> Désolé. J'espère que ça va mieux ce soir.<br /> <br /> A Claude> Oui, j'en ris maintenant, mais il y a encore une semaine, ce n'était pas trop le cas.<br /> <br /> A Kridienn> Merci, tout va bien, c'est terminé et rentré dans l'ordre.
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C
Je savais que ma note était assez nulle, mais je m'aperçois ce soir qu'en plus, il y avait plein de verbes mal conjugués (concordance), des mots en trop ou encore des retours à la ligne intempestifs.
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K
Ah, les joies de travaux ! Je suis de tout coeur avec vous.
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C
trés fatigante cette visite chez toi , je suis désolée mais tous tes malheurs m'ont fait rire ; c'est de ta faute ! j'ai cru lire du "Bidochon ". j'espère que tu es bien rétabli et que la peinture a bien séché !!<br /> amicalement <br /> claude
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K
ouh je viens de lire ça, et je suis fatigué pour la journée !
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C
A Kleg> Et du polystyrène à la gomme, je peux te dire qu'il y en a encore plein dans cette baraque. C'est sûr que nous ne sommes pas dans l'abri côtier ! Mon état ? Tout est désormais revenu à l'état normal.
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K
Ah oui, quelle connerie le polystirène isolant ! Bon, vous voilà enfin dans l'abricot. Très joli l'abricot léger.<br /> Mais n'en mange pas trop, vu ton état !
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Cornus rex-populi
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