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Cornus rex-populi
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2 décembre 2007

Meurtre crépusculaire : les vraies conclusions d’Hercule Poirot

Il est vrai que l’auteur (Karagar Le Frère) a honteusement essayé de clouer le bec d’Agatha Christie, en particulier celui de son plus fin limier : Hercule Poirot.

Eh bien, moi, Hercule Poirot, je puis vous dire aujourd’hui que les conclusions auxquelles sont arrivées les Rachel Kleger, Yves Karagar, Charles Marple et Eganthon Kergrist sont complètement erronées. Je m’en vais vous démontrer par les faits les plus indubitables que le meurtrier n’est pas Périne Disto.

Rappelez-vous du premier meurtre. Sans que le doute ne soit permis, il est fait allusion à l’arme du crime : un fusil et non un revolver (celui-là même que Périne a utilisé contre Charles). Or, l’enquête ballistique est sans appel, ce sont bien des balles de calibre 7x65R qui ont tué les victimes brittonophones, celles-là même que les chasseurs de renards anglais utilisent de façon presque exclusive. Rien à voir donc avec les balles d’un revolver.

Mais vous me direz que lors du premier meurtre, il est fait allusion à des « habits noirs et moulants », du même type que ceux que possède Périne. Tout cela ne prouve rien bien entendu.

Je vais maintenant vous révéler la vraie identité du meurtrier. Mais avant cela, revenons un petit peu sur les forces en présence.

Tout d’abord Yves Karagar. Cet homme a été très peu loquace tout au long de cette enquête, ce qui semble quand même quelque peu étonnant. Nous le connaissons généralement bien plus en verve, assez prompt à défendre les idées auxquelles il croit ; et là, rien ou presque. Que s’est-il donc passé ? Tout porte en effet à penser qu’il souhaitait protéger quelqu’un. Mais qui ? Nous le comprendrons mieux tout à l’heure.

Le cas de Rachel Kleger est aussi particulier. Je trouve pour ma part que son expertise apportée dans cette affaire a été pour le moins modeste. En fait, sa seule participation véritablement active a été celle de son chien Bastard (encore qu’il faudra y revenir), parce que du côté des neurones, cela n’est allé très loin. A part bien entendu sa sœur qui a essayé de me conduire dans des impasses avec les histoires à dormir debout qu’elle a publiées sur son blog. Mais heureusement, Hercule Poirot ne s’est pas laissé piéger.

Bien sûr, l’enquêteur Eganthon Kergrist paraît d’emblée hors de cause. Mais est-ce bien si sûr ? Pour ma part, j’en aurais bien fait un suspect potentiel tant il me semblait qu’il ne mettait bien peu de ferveur, de hâte, d’entrain, de célérité à mener à bien cette enquête. La plupart des éléments contributifs de la réalité de ces meurtres ont été fournis par les autres protagonistes de l’affaire. Alors, j’ai tourné le cas Eganthon Kergrist dans tous les sens et la seule chose criante de vérité qui soit apparue est qu’Eganthon est tout simplement un piètre enquêteur que même Balaf’s News refuserait d’embaucher pour ses chroniques judiciaires people.

Reste Charles Marple. Personne ne s’est posé la question pourquoi à un âge si jeune il était déjà à la retraite car chacun sait que les régimes spéciaux de Scotland Yard ne sont pas si avantageux que ça. Or, j’ai mené ma petite enquête. En effet, j’ai de longue date, noué de profondes amitiés à Scotland Yard et j’ai trouvé que Charles Marple avait été mis à la porte depuis plusieurs années après que sa hiérarchie eut découvert ses liens avec les milieux bretonnants nationalistes. Ensuite, personne ne s’est posé la question pourquoi Charles connaissait Yves Karagar et Rachel Kleger. Évidemment qu’il les connaissait puisqu’ils avaient tous fréquenté le même Groupe Activiste de la Brittonitude Exacerbée (GABE). Et puis, bien sûr Charles et Yves avaient été amants et ce dernier n’ignorait rien des sombres desseins de Charles, ce que explique largement son silence et même sa complicité. N’avez-vous pas non plus remarqué que l’on n’a jamais véritablement su où se trouvait Charles lors de cette enquête ? N’avez-vous pas remarqué qu’il a été souvent le premier sur les lieux du crime ? N’avez-vous pas remarqué que c’est lui qui a véritablement mené l’enquête dans le sens dans lequel il souhaitait qu’elle aille ? N’avez-vous pas remarqué que c’est lui qui a tout manipulé ? Alors, moi, Hercule Poirot, j’ai aujourd’hui l’honneur de vous annoncer que le meurtrier n’était autre que Charles Marple.

L’arme utilisée pour les crimes, comme nous l’avons vu, est un calibre presque exclusivement utilisé en Angleterre. Je doute qu’on retrouve l’arme : elle a été probablement jetée à la mer à la suite du dernier crime, car Charles savait qu’elle ne devrait plus servir. Car Charles a en fait voulu se débarasser de Périne Disto qui lui faisait de l’ombre par rapport à ses projets de fondation d’une maison d’édition pan-britannique. Or, Périne Disto, conservatrice en chef de la plus pure langue bretonne se serait vivement opposée à un tel projet et comme elle possède, grâce à sa seconde revue littéraire Ar brezhoneg glan, un droit de vie ou de mort sur l’ensemble des écrivains bretons, il fallait donc l’éliminer. La meilleure façon était donc de faire croire que Périne était la meurtrière, ce qui fut en fait assez facile. Charles n’avait donc qu’à commettre ces meurtres et la sale réputation de Périne ferait le reste. Et je dois dire que cela a failli marcher. On me dira avec justesse que c’est Périne qui menaçait Charles avec un revolver : tout cela avait été bien entendu calculé. Périne, se sachant menacée, portait toujours ce revolver dans son sac à main. Enfin, un revolver, je devrais dire une simple imitation, une simple arme d’alarme complètement inoffensive. Mais que s’était-il passé au restaurant avant que Charles et Périne n’en sortent ? Des indices ont été donnés : « Où avait-elle déjà vu cet anneau artisanal d’or et d’argent ? ». Eh bien, j’ai mené ma petite enquête : cet anneau est le signe distinctif du GABE et Périne en remarquant cela venait de tout comprendre. En effet, malgré sa grande culture, elle s’adonnait pourtant à de viles lectures : elle ne ratait aucun numéro de Balaf’s News. Or, elle avait lu dans les colonnes de ce journal les articles traitant de ces crimes brittophones. A la différence d’un Eganthon Kergrist, elle eut vite compris que Charles voulait lui coller tous ces crimes sur le dos. Craignant pour sa propre vie, elle put se saisir de son revolver d’alarme et menacer Charles. Tout cela, Charles l’avait prévu, comme il avait prévu qu’elle ôterait ses vêtements (il savait Périne très fétichiste). Il savait enfin qu’Yves et Rachel voleraient à son secours et que le chien Bastard s’attaquerait à l’agresseur.

Voilà chers amis comment moi, Hercule Poirot, j’ai pu, une fois de plus, trouver le véritable meurtrier.

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Commentaires
C
Que tu dis !!!
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A
Vi.
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C
A Ar valafenn> A la "X-press" ? C'est le nom du logiciel ? Et tu crois que moi j'en ai de l'inspiration ?
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A
Nan, j'ai benné mon article (fait à la X-press) à la poubelle depuis longtemps. Ca manquait d'inspiration.
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C
A Objectif-p> Tout d'abord, bienvenue dans l'epace commentaires. Un faible pour Hercule ? Et on peut savoir pourquoi ?<br /> <br /> A Ar valafenn 1 & 2> Tu exagères quand même. Tout cela n'est pas très professionnel ! :-) Enfin, on aurait volontiers accueilli le "quelque chose" d'une "bonne demi-heure".
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A
J'avais pourtant commencé à écrire quelque chose pdt une bonne demi-heure !
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A
Euh... Je suis un peu largué, là... Pour l'interview, je jette l'éponge !
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O
j'ai un faible pour Hercule. je ne mettrais donc jamais en doute ses conclusions
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C
A Arielle> Oui, mais comme il n'y avait pas de Docteur Watson...
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A
Moi, j'opterais plutôt pour du sherlock holmes.........<br /> bonne soirée<br /> arielle
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C
Chère Soeur Kleger, nous ne sommes pas vexés que vous nous appeliez de la sorte, car nous sommes frères quand même. Des arméries, certes en fleurs, mais comme vous le dites, cela n'a rien d'absolument extraordinaires en vos contrées. Quant à Frère Karagar, non cela ne m'étonne pas qu'il ait été sur la lande : vous connaissez son admiration pathologique envers certaines Ericacées...
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K
Frère Cornus Poirot (oh zut je me mélange les crayons) > Bon d'accord, c'est pas de la rareté, met n'empêche que j'ai vu des arméries (enfin, une) en fleur, na.<br /> Et sachez que foin de la cornette, je portais un très joli bonnet (non, très moche en fait). <br /> 3ème point TRES important : puis-je savoir en quoi ma présence sur la lande vous parait louche, à la base, alors que celle du sieur Karagar ne vous étonne pas ? Aurait-il l'air A PRIORI digne de confiance ? Ca sent le délit de faciès ça, mon cher Hercule Rex Potéeauchou ! (re zut, je mélange encore)
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H
A Karagar 1 & 2> Ah bon, Soeur Kleger était sur la lande ? Déjà c'est louche à la base. Que faisait-elle là-bas à une saison pareille ? Y aurait-il dans la lande un corps qui nous aurait échappé ? Et quelle chapeau avait-elle ? Moi, je la verrais bien avec des cornettes ! ;-)<br /> <br /> A Soeur Kleger> Il n'est en effet pas utile que Rachel donne sa version, puisqu'il ne peut y avoir qu'une seule version, la mienne, la vérité ! Et puis sachez chère Soeur Kleger que rien n'est susceptible de me choquer : si vous saviez tout ce que j'ai vu et entendu au cours de ma longue carrière...<br /> Autrement vous cherchiez des plantes rares pour mon frère Cornus ? Ne vous a-t-il pas dit cet imbécile que ce n'est pas la saison ? Et ça, c'est louche aussi.
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K
Hercule P > Je doute fort que Rachel K (un caractère de cochon, comme il est montré dans le texte) s'abaisse à donner sa version des faits. Il n'y a pas de version des faits, il y a des faits ! Elle et moi (sa soeur par alliance) ne nous abaisserons pas à ce petit jeu mesquin, une vraie belgerie ! Et faisez gaffe, le loup est dans la belgerie ! (j'en ai une autre du même tonneau, mais je ne voudrais pas choquer ce brave Poirot)<br /> Karagar le frère > ou devrais-je dire le faux-frère ? A genou sur la lande, non mais des fois ! Qui va croire une chose pareille ! Alors que je cherchais, au méprix de mes rhumatismes, des espèces rares pour Maître Cornus ! Pendant qu'un certain K jouait les goélands bronchitiques en agitant frénétiquement les bras dans le vain espoir de s'envoler ?
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K
Je l'ai même vue aujourd'hui, à genous sur la lande, face au intempéries, implorant le pardon divin, même que son chapeau de bonne soeur menaçait de s'envoler.
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K
Soeur Kleger prie pour l'âme de Périne, elle n'a plus le temps de se faire des idées, mon pauvre.
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H
A Yves Karagar> Mais oui, où avais-je la tête. Tu es mon bon petit-fils (par alliance). Mais cela ne nous dit pas qui sont tes beaux parents. Crois-tu que Soeur Kleger aurait une idée ?
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Y
Charles mon demi frère!!!!!!!!!!!!!!!! Mais Hercule tu dérailles; Relis mon compte rendu! Il y une autre façon d'avoir une belle famille. Par exemple, Maître Cornus, que tu connais je crois, a une belle mère en Bretagne et bien, pour autant, Fromfrom n'est pas sa demi soeur! Pff!
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H
A Yves Karagar> Là, ça se corse vraiment. Récapitulons. Miss Marple a eu un fils ou une fille avec moi. Cet enfant s'est ensuite marié avec une personne que je ne connais pas encore, et a eu un fils nommé Charles. Mais qui est la mère de Charles et Charles est-il ton demi-frère ?<br /> Eh oui, si Hercule Poirot excelle pour résoudre les affaires de meurtres, il est beaucoup moins doué pour tirer au clair les histoires de famille.
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Y
Hercule> Si j'y bien compris, vous êtes mon beau grand-père?
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C
A Klegdouarn> Le fait de vous mettre en colère est pour moi très jouissif. Aviez-vous l'intention de donner votre propre version des faits ?
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H
A Balaf's News> Peu importe son témoignage, tout s'écroulera autour de lui. Il a beau être mon petit-fils, il doit payer pour ce qu'il a fait. Il faudra que je me renseigne pour savoir qui est son père.
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H
A Yves Karagar> Pas étonnant qu'en tant que l'un des protagonistes et complices de ces meurtres, vous essayiez de noyer le poisson, que vous tentiez de vous dédouaner. Or cette manoeuvre grossière ne prendra pas, car bien entendu, j'ai des preuves de ce que j'avance.<br /> Il n'y a aucun usurpateur dans cette histoire à part Charles Marple.<br /> Hercule Poirot, tout le monde l'a cru mort, mais je suis bien présent là devant vous pour vous démontrer le contraire. D'ailleurs qui d'autre que Hercule Poirot pourrait avoir le génie pour résoudre de telles affaires tordues ?<br /> Mais il est en effet pas faux de dire qu'il existe bien un Hercule Poireau-Cornus : il s'agit de mon demi-frère en mal de reconnaissance publique et qui cherche à s'allier à n'importe quel futur éventuel maire. Si j'étais vous, Yves Karagar, je dirai à votre frère de se méfier de lui. Une personne dont il faut se méfier, surtout dans une ville comme Quimper. Son projet est d'arracher tous les rhododendrons de la ville pour y planter des champs de poireaux pour faire la soupe.<br /> Mais revenons à notre affaire. Bien sûr, j'ai bien connu Miss Marple du temps de ma jeunesse. Nous avons résolu ensemble bien des énigmes, des meurtres de toutes sortes. Ah Miss Marple !... Votre témoignage m'invite bien sûr à penser que Charles n'est autre que mon petit-fils.<br /> Cornus, je ne sais pas, mais Hercule Poirot connaît bien sûr la revue "Brezhoneg glann" : que l'on veuille bien me pardonner l'orthographe, mais en tant que belge... Mais non, je ne connaissais pas Périne, mais seulemment sa soeur, Perrine, mariée à un belge immigré en Angleterre.
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C
A Karagar - frère> Je n'ai aucun mérite : tout était dans le texte initial. Il suffisait de relire.
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K
CORNUS SALAUD ! LE PEUPLE AURA TA PEAU !
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B
La semaine prochaine, l'interview exclusive de Charles Marple, qui nie tout en bloc !
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Y
Je proteste vivement contre ces allégations peu fondées dictées par l'anglophobie la plus primaire. Il ne vous a pas échappé, chers lecteurs, que l'auteur de ces lignes est un usurpateur ! Car, enfin, Hercule Poirot est mort (Agatha Christie, Hercule Poirot quitte la scène, toman posthume). Qui se cache dernière ce faux Poirot? L'homophonie entre poirot et poireau me ferait pencher pour un jardinier déçu, en mal de vengeance. Or nous savons tous que Maître Cornus a raté de peu, à cause de vagabondages intolérables hors de la blogosphère, une nomination comme jardinier en chef de la ville de Quimper. Cela seul suffirait à justifier ce tissus de mensonges tout juste bon à publier dans Balaf's news. Que Charles ait mené l'essentiel de l'enquête n'étonne en rien! C'est grâce à un talent que seul les gènes peuvent transmettre. Persone ne s'est étonné de son nom de famille! Il est donc temps pour moi de révèler un scoop mondial. Agatha a tout fait pour nous le cacher mais .... Miss Marple avait une SEXUALITE, assez débridée même, et bien qu'anglaise elle ne connaissait pas la capote. Et ce qui devait arriver arriva. Charles n'est autre que son petit fils!! Enfin je dirais que Cornus, non bretonnant, connait le nom de la revue Brezhoneg glann, et malgré la faute d'orthographe (hi!hi!) cela m'incite à penser qu'il connait personnelement Périne. Qu cache toute cela??
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K
eh bien ! la fiction vouds va bien mon cher. On croirait du Agatha Christie pur jus. Est-ce la moustache qui vous a aidé à rentrer si bien dans le personnage?
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Cornus rex-populi
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