Seine en Neustrie
En tant que Ligérien, j’avais quelque mal à me « mettre » à la Seine. Pourtant, c’est ce que j’ai fait. Depuis 2003, j’ai pas mal parcouru le cours de la Seine en Haute-Normandie dans le cadre de mon travail. La vallée est globalement très urbanisée, industrialisée, la plaine alluviale et les terrasses grignotées par des carrières, des eaux polluées...
Je ne vais bien entendu pas vous livrer les résultats de nos investigations, mais simplement évoquer en images quelques aspects qui contredisent quelque peu ce que je viens de dire. Je vous épargnerai cependant (du moins cette fois) le fameux Château-Gaillard des Andelys.
Vu depuis le fleuve, un coteau de la Seine un peu en amont de Rouen :
Aux pieds de ce genre de coteaux se développent deux espèces endémiques : Viola hispida Lam. (Violette de Rouen) sur des éboulis calcaires :
et Biscutella neustriaca Bonnet (Lunetière de Neustrie) au sein de pelouses :
Et puis une église troglodytique :
Un fleuve à l’aspect exceptionnellement « sauvage » :
…comportant même des ripisylves presque structurées :