De 2013 à 2014 (2) : bouchon lyonnais
Lorsque nous descendons dans la région lyonnaise dans les jours qui précèdent Noël, l’expérience nous a montré que nous avions l’assurance de rencontrer des bouchons, au moins aux abords de Lyon. Cette année encore, nous n’avions pas forcément mis toutes les chances de notre côté puisque nous avons décidé de partir le samedi des départs en vacances scolaires. Lors de la première moitié du voyage, rien à signaler sur la radio des informations autoroutières. Tant mieux. Le passage du côté de Reims se passe comme une lettre à la poste depuis quelques années. Rien du côté de Troyes où nous avions été sacrément coincés il y a six ans. Rien non plus du côté du plateau de Langres où nous avions eu de gros problèmes il y a cinq ans après la fermeture de la voie de droite pour cause de dégel provoquant l’exfoliation de la chaussée par plaques bitumineuses. Comme cela arrive souvent, nous craignions d’être coincés du côté de Beaune, d’autant que la promesse était tenue, l’accident et le bouchon étaient finalement annoncés à la radio. Plus guère moyen d’y échapper. Eh bien si, nous sommes passés à travers car les soucis étaient situés juste en amont de la confluence autoroutière. Sur l’autoroute A6 dans la vallée de la Saône, on nous annonce un trafic dense. Qui dit trafic dense, dit impossibilité de rouler à la vitesse maximale autorisée. Cela a nécessité beaucoup de vigilance, mais nous avons finalement très bien roulé.
Cela faisait des années que je voulais m’arrêter voir l’église de Villefranche-sur-Saône, une ville où je n’avais d’ailleurs jamais mis les pieds. Quelle erreur n’avais-je pas fait là ? Prendre le risque de s’arrêter pour se retrouver un peu plus tard dans les bouchons de l’agglomération lyonnaise ? Eh bien non, en repartant de Villefranche, on annonçait à la radio la fin d’un bouchon au tunnel de Fourvière (pas besoin de prendre l’itinéraire du plan B par l’est de l’agglomération). Et en arrivant aux abords immédiats de Lyon, un panneau lumineux nous annonce finalement bien un bouchon. Je décide de poursuivre quand même au lieu de sortir à Écully (c’était la dernière limite pour le plan C par l’ouest de Lyon). Et finalement, cela roule bien sous Fourvière, sous Perrache, sur les quais du Rhône, à Chasse-sur-Rhône et à Givors. Finalement, nous n’aurons même pas eu un début de ralentissement sur l’ensemble du trajet. C’est la première fois que cela arrivait en pareille saison.
Revenons-en quand même à l’église Notre-Dame-des-Marais de Villefranche-sur-Saône, que nous avons découverte éclairée par les derniers rayons du soleil. Une église initialement romane et reconstruite de manière gothique au XVIe s. et récemment restaurée. Une bonne surprise.