Anniversaires
Quelques fleurs, bien sûr.
Avant midi, petit tour dans le jardin pour faire une évaluation avant la pose ultérieure de nouvelles bordures.
Puis il était temps de nous rendre au château.
Nous fûmes fort bien reçus, comme cela se fait dans les vraies grandes maisons. Nous n’y avons pas mangé des treuffes. La marquise était aux anges. De mon côté, j’ai été frappé d’émotion. Pas uniquement par l’excellence des mets, pas seulement par le soyeux des nectars, mais surtout par l’émerveillement de voir la marquise en proie à des bouffées de bonheur. Que peut-on voir, que peut-on vivre de plus ravissant ?
A la fin du repas, profitant d’une accalmie des chutes d’eaux météoriques, nous avons fait un petit tour dans le parc.
Début mars, cela faisait sept ans que la marquise, toute chancelante, toute hésitante, m’avait fait part, à Laon, de son souhait de venir vivre avec moi, décidant de laisser derrière elle sa chère Bretagne. Elle abandonnait une situation stable pour une aventure qui n’avait rien d’évidente. Rien n’est jamais complètement satisfaisant à tous les étages, mais c’est une aventure finalement gagnante à bien des égards et que j’ai la chance de partager. Comment peut-on ne pas l’aimer ?