Vacances de fin d'année 2011 (3)
Lundi 26 & mardi 27 décembre
Rien de bien flamboyant à raconter pour ces journées là, à part le fait que nous nous sommes escrimés à trouver un « guide du routard » pour la région lyonnaise, alors que visiblement, cela n’existe pas (il en existe juste un pour la ville de Lyon).
Mercredi 28 décembre
Comme Calyste m’avait appâté dans sa note du 18 octobre 2010, j’ai décidé que l’abbaye de Charlieu (partie septentrionale du département de la Loire, tout près de la Saône-et-Loire) ferait bien l’objet du menu de l’après-midi, en plus de quelques autres bricoles…
Lorsque nous arrivons à destination, je rentre le premier. Le « guichetier » m’annonce qu’il n’y as pas de visite guidée et qu’on ne peut payer la visite qu’en espèce, les comptes étant désormais clôturés, mode imposée par l’actuel propriétaire (depuis juillet 2010), le Conseil général de la Loire. Nous nous sommes débrouillés seuls, mais nous n’avons pas eu accès à une salle dont Calyste avait fait des photos (l’étage de l’église). Et en revoyant les photos de Calyste, je m’aperçois que nous avons bêtement loupé le splendide extérieur du portail principal (je m’en veux, même si à notre décharge, le dépliant donné à l’entrée omettait scandaleusement d’en parler, vu qu’il est librement visible de l’extérieur). Il reste que nous avons vu pas mal de choses quand même. Un superbe narthex avec quelques cannelures très clunisiennes, de superbes sculptures.
Le cloître est un des plus émouvants que je connaisse (trois côtés très bien conservés, sauf les sculptures).
Et puis la salle capitulaire, avec en son centre, une rareté : un pilier avec pupitre intégré en pierre.
Une chapelle et quelques extérieurs.
Après ça, nous sommes allés aux abords du barrage de Villerest, qui fige la Loire sur une retenue d’environ 30 km. Un ouvrage qui a pour objectif d’écrêter les crues de la Loire amont. Sous l’impulsion de l’EPALA (Établissement public de la Loire et de ses affluents, actuellement Établissement public Loire), il a été mis en service dans la première moitié des années 1980. Il en profite pour produire un peu d’électricité, mais surtout, il est susceptible de réduire les pointes de crue de la Loire (en période de crue, il est capable de stocker au moins deux fois le volume déjà emmagasiné) et il assure, avec la retenue de Naussac, le soutien des étiages estivaux, pour les 4 centrales nucléaires situées en aval. Bien évidemment, tout cela ne concourt pas à l’expression de la dynamique fluviale « naturelle » en réduisant fortement les crues et les étiages. Heureusement, les affluents bourguignons issus du Morvan et de la Nièvre et surtout le très respectable Allier limitent notablement cette artificialisation du régime hydrologique.
Perché sur le coteau de la rive ouest, le village de Villerest est intéressant, par ses maisons médiévales à pans de bois (pas de photos) et par ses remparts.
Puis, nous avons filé à Saint-Jean-Saint-Maurice-sur-Loire quelques kilomètres au sud de là. En haut du village, une première église.
A flanc de coteau, le village médiéval, avec l’église et ses peintures murales.
Encore la retenue ligérienne et un gros zoom sur une curieuse batisse sur le coteau d’en face.
Et le village et son donjon sous la lumière du soleil déjà couché.