Vacances juilletistes 2010 (6)
Le 23 juillet au matin, nous partons en direction de la réserve naturelle nationale de la Vallée de Chaudefour où nous attend notre guide. Au programme, une belle montée, une belle boucle en compagnie d’une quinzaine de personnes, presque toutes venues du nord de la France pour l’occasion. Nous partons sous le soleil. S. et moi nous étions interdits d’emporter cirés ou parapluies, considérant que nous en avions déjà bien assez avec appareil photo, flore, repas et boisson pour la journée. Le début de l’ascension en pente douce se passe à merveille.
Puis, nous attaquons la montagne de front en sous-bois et il commence à pleuvoir. La montée comporte quelques passages difficiles (pierres fracturées et glissantes) et S. y a tordu son bâton de marche, mais ne s’est pas fait mal. A midi, pas encore arrivés au sommet, nous mangeons alors qu’un rayon de soleil sèche nos habits.
Nous repartons vers le sommet. La pluie revint de plus belle et au sommet, le vent était assez violent. Au total, nous avons vu des tas d’espèces parmi lesquelles.
Et bien sûr la Jasione crispa (Pourr.) Samp. Subsp. arvernensis Tutin (Jasione d’Auvergne), la fameuse et raissime endémique qui se développe exclusivement sur des escarpements de roche volcanique friable surplombant une falaise. Moins du quart de l’effectif a pris le risque d’y aller.
Nous sommes dans les nuages. Pas moyen de voir le Puy de Sancy pourtant tout proche. Et curieusement on peut voir le Puy de Dôme pourtant à plusieurs dizaines de kilomètres de là.
Au total, 500 mètres de dénivelé (un peu moins pour S. qui était resté à un carrefour sur la crête). La descente parut plus longue que la montée, mais était heureusement moins dangereuse. Une dizaine de kilomètres en tout et une belle performance pour S. qui ne fut pas sans la réjouir, nous réjouir.