Dunes hivernales
Hier matin, levé que le soleil, j’eus l’occasion de contempler un ciel intéressant.
Bien qu’ayant à notre disposition plusieurs jours de libres devant nous, le soleil n’était prévu que durant l’après-midi de mercredi, je décidai de me rendre sur les lieux où pousse une plante dont je n’ai jamais vu aucune de ses congénères : Ga*gea bohemica (Zauschner) Schultes & Schultes fil. in Roemer & Schultes (Ga*gée de Bohème), une petite Liliacée à fleurs jaunes se développant sur des sols sableux.
Nous partîmes donc en expédition en début d’après-midi. Au passage, nous saluèrent le moulin de Hond*schoote.
Arrivés sur les lieux, c’est-à-dire au niveau des du*nes foss*iles de Ghy*velde, nous n’eûmes pas la surprise de constater qu’une de mes collègues terminait une recherche infructueuse de la plante dans le but de prodiguer des mesures de conservation.
Nous n’eûmes pas plus de chance dans notre recherche. Nous nous rabattîmes donc sur l’observation de la course des lapins de garenne.
Curieusement, nous vîmes de belles populations d’une plante ornementale : Mahonia aquifolium (Pursh) Nutt. (Mahonia à feuilles de Houx) de la famille des Berbéridacées.
Je me suis aussi permis de réaliser quelques macrophotos de bryophytes (mousses) [je suis un piètre bryologue, mais je crois savoir que la première est Tortula ruraliformis (Besch.) Ingham et la dernière Polytrichum piliferum Hedw.]
Quelques plantules en devenir dont un orpin (Sedum sp.).
Devant l’échec des prospections, nous fîmes demi-tour en croisant le Ribes uva-crispa L. (Groseillier à maquereaux).