Récit des vacances 2012-2013 (3)
Jeudi 27 décembre
L’après-midi, nous nous rendons, Fromfrom, la duchesse mère et moi au musée d’Art et d’Industrie de Saint-Étienne. Un musée que je ne connaissais pas et qui vaut le coup, d’autant plus qu’il est complémentaire du musée des Tissus de Lyon. En effet, il existe là plusieurs métiers à tisser anciens fonctionnels pour la confection de rubans (ou de lacets), spécialité de la région. Nous avons même eu droit à une démonstration. Cela vaut vraiment le coup de voir ça. Le musée regroupe la plus grande collection mondiale de rubans : on compte en millions d’échantillons, collection qui continue à s’étoffer (ben oui) grâce aux productions contemporaines de la région. Le musée comporte également deux niveaux consacrés aux gloires industrielles locales : les armes de guerre ou de chasse et les cycles (n’oublions pas non plus la célèbre Manufrance). Là au moins, on est moins idiot, on a le droit de faire des photos (sauf dans la vaste exposition temporaire consacrée aux jeans et qui ne m’intéressait pas du tout).
Voici la machine que nous avons vu fonctionner pour de vrai :
Et qui fait ces rubans :
Le (ou un des) vrai(s) fusil(s) de Louis XIV :
Les dessicateurs pour la soie, proches de ceux vus la veille à Lyon (ici dans une pièce plongée dans l’obscurité et sans explications) :
Vendredi 28 décembre
Après être allé très tôt sur le marché avec mon père, je me rends chez le médecin (je dois être atteint d’un genre d’angine et je n’ai pas envie que cela dégénère en cette période de fêtes). Je peine sérieusement à reconnaître le (la) médecin qui me suivait quand j’avais entre 10 et 20 ans. Il faut dire qu’elle a pris de l’âge et que de mon côté, je n’étais pas particulièrement assidu à l’époque. Actuellement, ce n’est plus elle le médecin titulaire du cabinet, mais une jeune qui s’est installée depuis peu, l’ancienne continuant d’assurer les remplacements. Quand je dis « de l’âge », « ancienne », ce n’est pas une croulante non plus.
Samedi 29 décembre
Je suis allé chercher des tirages de certaines photos de notre mariage religieux, car mes parents n’en avaient, curieusement pas encore eues. Je suis allé dans la boutique dans laquelle on m’avait acheté mon premier appareil photo vers la fin des années 1980. Cet appareil était assez rudimentaire (compact d’entrée de gamme 24×36 à objectif fixe), mais était quand même meilleur que le vieux Kodak Instamatic de mes parents (à photos carrées) qui avait fini par rendre l’âme.
L’après-midi, un peu dans le cirage, j’ai fait une petite sieste pendant que Fromfrom et sa mère allaient faire quelques courses. Puis, je suis allé tailler trois des quatre cerisiers avec mon père. Les plus anciens, je les avais plantés en 1988-89 et sont maintenant extrêmement imposants, surtout celui de la variété ‘Van’ (comme la pointe du même nom), qui « saisonne » pas mal, mais qui offre dans les grandes années, des fruits assez extraordinaires.