On souffle un peu
Ce matin, nouveau rendez-vous (avec plein de monde cette fois-ci) à la préfecture de Laon. Je craignais le pire. Cela a été un peu laborieux, mais nous sommes parvenus à un accord. Le plus dur reste à faire à présent.
Je suis en vacances ce soir. Un peu plus d’une semaine de repos, avant d’entamer dès le 2 novembre, une conférence très officielle à Rouen pour présenter à l’hôtel de région notre nouvel atlas de la flore. Le lendemain, nous faisons un saut à Villers-Bocage pour voir nos collègues bas-normands de Brest (future fusion des régions). Le lendemain, conseil d’administration et assemblée générale extraordinaire où on doit, notamment, accueillir de nouveaux administrateurs des Départements sortis des urnes en mars (en mai, ils n’étaient pas encore désignés), modifier nos statuts et mettre en piste une future présidente par intérim à cause des futures élections régionales. Puis les rendez-vous et réunions vont s’enchainer à un rythme soutenu le reste du mois de novembre (sans pour autant que décembre s’annonce calme, loin de là).
Si je fais un premier bilan de la première partie de mon automne de direction, je peux dire que nous n’avons pas grand-chose de calé pour notre avenir financier de 2016 (malgré une réduction d’effectifs de 7 personnes, sans licenciement économique, heureusement). A cause des élections, personne ne s’engage et l’État (Ministère de chargé de l’environnement) se fout de nous. Je commence à croire par ailleurs que la fameuse loi sur la biodiversité ne sera jamais votée définitivement. Bref, c’est très difficile, et cela le restera probablement jusqu’à l’été prochain. Par ailleurs, les sondages nous promettent un cataclysme brun-marine et je risque de devoir me les coltiner jusque dans le conseil d’administration, mais le pire n’est jamais sûr et j’ose espérer qu’ils n’oseront pas nous couper les vivres. Néanmoins, malgré les obstacles, nous avançons. Et comme nous sommes relativement prudents, nous sommes néanmoins raisonnablement optimistes.
Mais nous n’en sommes pas là. Dans le temps qui viennent, on passera par là (photo DXR, Wikipédia) :
Et nous irons sûrement revoir ça (entre bien d’autres choses) :