Du mur de Berlin à la paix européenne
Les médias en font des tonnes sur la chute du mur de Berlin, tellement que ça donne la nausée. Je me souviens bien à l’époque que notre prof d’histoire l’avait vu venir et nous avait annoncé ce qui allait se passer avant même que les médias en parlent. Ce n’est pas la première fois que l’on s’aperçoit que ces derniers sont archi nuls pour décoder ce qui se passe sous leurs yeux : soit ils sont vraiment nuls, soit ils ne nous informent pas volontairement. Idem pour la chute de Ceausescu en Roumanie, où ils se sont rendus coupables de manipulation. Les temps changent, mais eux continuent de nous manipuler, souvent avec la complicité d’une certaine classe politico-économique.
Comme j’ai déjà eu l’occasion de l’écrire, j’ai été très touché par les récits de la Seconde guerre mondiale dans le cercle familial ou amical. Mon grand-père paternel avait une réelle rancœur envers les Allemands, on le comprendra aisément, vu ce qu’il avait dû endurer. Il est mort six ans avant la chute du mur. Ma mère disait heureusement qu’il n’avait jamais vu ça. Et en même temps, elle se ravisait, car le ronchon qu’il était, aurait fini par faire la part des choses.
Je me souviens de cette poignée de main Mitterrand-Kohl en 1984 à Douaumont, geste ultra célèbre, mais qui m’émeut toujours aujourd’hui. Je suis peut-être naïf ou à côté de la plaque, mais je crois que c’est une des plus grandes choses qu’a faite Mitterrand à l’époque.
Du temps du premier mandat de Chirac, il avait été question d’accorder la double nationalité franco-allemande à tous les citoyens des deux pays. J’avais rêvé un instant, j’étais super enthousiaste à cette idée (alors que j’ai tout oublié ou presque de mon allemand), et puis on a oublié cette idée. Je trouve ça détestable, car je continue de penser que cela aurait pu se faire avec la plupart des pays européens. Oui, je me sens Européen et je veux que tout le monde s’aime, parce que l’objectif européen de paix n’est jamais à perdre de vue et est à conforter tous les jours. Hélas, j’ai l’impression que les états européens n’ont plus guère d’ambition européenne aujourd’hui, et ça me navre. Qu’avons-nous fait de cette idée ?