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Cornus rex-populi

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8 décembre 2014

Voyeurismes

Voici une vue aérienne de mon lieu de travail parue dans le journal régional de ce dimanche (je leffacerai ultérieurement). Une ancienne ferme flamande légèrement remaniée après 1970 autour de laquelle sont venus s’ajouter depuis de nouveaux bâtiments (10 si on ne compte que les principaux et une serre), dont un auditorium semi-enterré de 180 places. Il y a aussi trois jardins, dont deux ouverts au public. En revanche, on ne voit pas l’étang (à droite), ni l’ensemble des prairies ni le bois en haut, le tout sur 25 ha. Cliquer pour agrandir.

 

8 décembre oblige, chose promise à Calyste, chose due. Je n’avais pas pensé au départ mettre les bougies dehors pensant qu’elles ne tiendraient pas correctement sur les rebords de fenêtres en pente, mais il existe une petite partie plane, alors voici. Pour moi, ce n’est bien sûr pas un rituel religieux, mais une façon de retrouver ma jeunesse, à une époque où toute la population faisait de même. Je trouvais ça chouette d’allumer avec ma mère et parfois mon père, tous ces lumignons que l’on mettait dans des verres colorés ou pas et que l’on disposait sur la rampe du balcon, ou s’il y avait du vent, sur les rebords de fenêtres, ou les deux. Évidemment, j’ai triché avec une partie de ce butin de veilleuses, mais l’idée y est. J’imagine que dans le quartier, on va nous prendre pour des fous. Et alors, comme c’est le cas, il n’y aura pas tromperie sur la marchandise.

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7 décembre 2014

Brèves cornusiennes (34)

Je me dis depuis quelques années, que nombre de personnes ne portent désormais plus de montre au poignet. Ils regardent l’heure sur leur ordinateur ou sur leur téléphone portable, notoirement sur leur smartphone. En tout cas, il en est ainsi pour une majorité de collègues. Du coup, c’est un peu comme s’ils avaient « régressé » à l’époque des montres à gousset, du moins pour ceux (rarement chez les collègues, mais vu ailleurs) qui ont toujours un œil sur leur aïe-faune ou autre concurrent. En revanche, quelle ne fut pas ma surprise de constater l’autre jour qu’un informaticien, encore assez jeune arbore une montre au poignet. Voir ça chez des « geeks », me rassure un peu, moi qui ne sais pas m’en passer, sauf peut-être pendant les vacances estivales. En revanche, mon téléphone portable qui n’est pas « smart » reste systématiquement dans ma veste suspendue au porte-manteau.


 

Fromfrom a fabriqué pas moins de 120 madeleines cet après-midi. Il y en a aussi pour faire goûter aux collègues.

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4 décembre 2014

Nouveau cap de la connerie

Un nouveau cap a été franchi dans le domaine de la connerie. Hier, parce que c’était mercredi, la mère de Fromfrom était allée chercher sa petite-fille pour fêter avec un jour d’avance, son anniversaire. C’est bien la seule manière dont la gamine pourra se réjouir pour ses 14 ans, car en guise de cadeau d’anniversaire, sa mère la met à la porte !

Cela fait un peu plus de 6 ans que ses parents sont séparés (et divorcés plus tard) et la gamine était confiée à sa mère. Le père avait quitté son travail pour d’obscures raisons, l’alcoolisme n’y étant certainement pas étranger. L’ex mari, après s’être fait viré de chez sa mère (elle, qui n’a pas grand-chose à envier aux Ténardier), avait vécu plus d’une année en caravane, dans des conditions d’hygiènes certainement très brillantes. En réalité, un homme-enfant irresponsable.

La mère ne supporte plus sa fille. Pourtant, nous l’avons encore eue à la maison cet été et ce n’est pas une gamine particulièrement emmerdante. Certes, c’est une adolescente avec ses petits travers, mais vraiment pas pires que les autres, bien au contraire. Et la mère, elle aussi rongée par l’alcoolisme, ne s’occupe pas correctement de sa fille. Je dirais même que la gamine est en voie d’abandon, et pas que par rapport à l’école, mais également pour tous les détails de la vie courante (se laver, manger, se vêtir…). La gamine s’est entendu dire par sa mère qui la met dehors : « tu n’as rien à dire, c’est pas toi qui paye le loyer ». Splendide !

Du coup, la gamine va aller chez son père. Jusqu’à il y a quelques années, on pouvait aisément dire que la gamine était forcément mieux avec sa mère. A présent, je pense qu’elle a le choix entre la peste et le choléra !

2 décembre 2014

Brèves cornusiennes (33)

Ce matin, départ pour aller à Lille, récupérer mon directeur et filer ensuite vers Arras. Je suis parti très tôt d’H., mais malgré cela, je suis resté coincé sur l’autoroute, alors que je pensais que cela irait. Depuis une douzaine d’années que je suis là, je me rends compte que cela coince de plus en plus tôt sur cette maudite autoroute. Avec la grande marge que j’avais prise, je suis arrivé avec seulement 5 petites minutes de retard à Lille. Et nous sommes arrivés en avance à Arras. Seulement, cela n’a pas empêche la « mal baisée de l’Artois » (j’ai déjà parlé d’elle, je ne la représente pas et de toute manière, cela n’a aucun intérêt, c’est une grosse conne qui pue dans tous les sens du terme) de m’engueuler ou plutôt de me faire des reproches sur des détails insignifiants qui ne regardent qu’elle et ses sbires ainsi que les services tout aussi incompétents que le sien qui ne comprennent rien à rien, car tous sont à rattacher aux catégories P3 et P4, aucun ne pouvant mériter ne serait-ce qu’un accessit de P5 car cela signerait qu’il y a une lueur d’espoir dans le quart de pois chiche coupé en douze qui leur sert de cervelle en conserve (voir ici la typologie des P, sinon on ne peut pas comprendre). La « mal baisée de l’Artois » est passée à deux doigts de la correctionnelle, car j’ai senti, non pas une odeur de moutarde, mais carrément de soufre, mais la mèche n’a pas été allumée de justesse, pressentant peut-être (?) l’orage luciféro-cornusien imminent.

29 novembre 2014

Cette fois, c’est la dernière

Encore des couleurs d’automne.

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28 novembre 2014

Manichéismes

Quoi de plus laid qu’une friche sur remblais industriels ?

Quoi de plus beau qu’une friche sur les sables ligériens ?

 

Quoi de plus laid qu’une pelouse calaminaire à Armérie de Haller ?

Quoi de plus beau qu’une pelouse à Armérie maritime d’une falaise armoricaine ?

 

Quoi de plus laid qu’un terril conique de schistes noirs de froid ?

Quoi de plus beau que les collines du Pilat baignées de douceur ?

 

Quoi de plus laid qu’un bord de route poubelle aux abords de Lille ?

Quoi de plus beau qu’une berme routière tourangelle à orchidées ?

 

Quoi de plus laid qu’une peupleraie plantée sur une prairie humide de fauche ?

Quoi de plus beau qu’une hêtraie à jacinthes ?

 

Quoi de plus laid qu’une haie de thuyas coupée au cordeau ?

Quoi de plus beau que les haies vives du bocage berrichon ?

 

Quoi de plus laid que la raffinerie de pétrole du Havre ?

Quoi de plus beau que les forges de Buffon ?

 

Quoi de plus laid que le plan d’eau croupie de la zone commerciale ?

Quoi de plus beau que le doux miroir de l’étang du Dragon terrassé ?

27 novembre 2014

Vieilles reliques

Le 15 novembre avait lieu la traditionnelle réunion d’automne de la Société septentrionale de botanique (ce n’est pas là son vrai nom) dont je suis le trésorier depuis bientôt sept ans.

La réunion avait lieu cette année pour la première fois au Palais Rameau, siège lillois de l’Association septentrionale d’horticulture (ce n’est pas le bon nom non plus). Ce palais est monument historique. Il date du XIXe s. et a été bâti grâce à l’argent qu’un membre historique de la société qui avait été à la mairie de Lille pour l’occasion. Nous n’avons malheureusement pas pu visiter cet immense palais-serre qui ressemble à une église, ni le photographier. Photo Velvet sur Ouiqui.

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Dans le palais, le président faux-aristocrate de la Société nous a accueillis. Pour l’occasion et l’honneur que nous lui faisions, il avait sorti, avec bien peu de précautions, deux vieux livres de botanique.

Un en noir et blanc de 1576, imprimé assez classiquement.

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Et un autre, bien plus exceptionnel, en couleur, original manuscrit du célèbre botaniste précurseur allemand Leonhart Fuchs (celui du fuchsia entre bien d’autres choses) et datant de 1545. Le livre a une couverture de vélin extra-fine et transparente.

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23 novembre 2014

Brèves cornusiennes (32)

Il est temps à présent de vous montrer (photo du jour) le chrysanthème de l’an dernier, que j’ai ainsi recyclé (un des pieds n’avait pas survécu).

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Autre nouveauté majeure : il y a une note à lire chez Fromfrom !

19 novembre 2014

La grande invasion

Un livre, écrit par un écologue qui dénonce la lutte frénétique contre les espèces exotiques envahissantes, qu’elles soient animales ou végétales. Il ne fait pas que dénoncer, il indique par nombre d’exemples que la chose est insensée dans la mesure où ces espèces ne sont pas toujours aussi problématiques qu’on le dit. En dehors du contexte insulaire (encore qu’il y ait aussi des contre-exemples), les invasives peuvent aussi présenter des avantages indéniables dans le cadre de la mobilité que l’homme a imposé à des tas d’espèces, dans la recomposition d’écosystèmes dégradés par l’homme… L’auteur montre aussi à quel point les migrations d’espèces sont anciennes, qu’elles soient naturelles ou anthropiques, à tel point que les hommes ont souvent perdu le souvenir de leur introduction. Il montre aussi combien ces espèces peuvent être utiles à l’homme, voire à la nature elle-même. Il dénonce les attitudes de naturalité et de conservatisme extrêmes sur une planète soumise aux changements globaux et où la dynamique des dégradations, du réchauffement climatique, des réorganisations écosystémiques sont des réalités qui pèsent lourdement.

Je ne peux détailler davantage les arguments avancés qui sont parfois intéressants, parfois moins. Je regrette que l’auteur ne donne pas plus de détails dans les exemples fournis, qu’il ne précise pas toujours scientifiquement de quelles espèces il parle (il y a parfois des ambiguïtés), qu’il ne dénonce pas clairement la dispersion de certaines espèces invasives, qu’il ne s’en prenne pas vivement aux désordres écologiques majeurs qui favorisent ces nouvelles venues, dégradations environnementales beaucoup plus graves et profondes que les espèces en question qui ne sont finalement que des sentinelles des dysfonctionnements. Un livre agaçant aussi parce qu’il a un peu tendance à donner des leçons et à mettre certaines catégories de scientifiques dans les mêmes sacs. C’est sans doute un peu vrai, mais un peu réducteur.

Mais en définitive, un livre intéressant, car pas vraiment consensuel et qui apporte des éclairages nouveaux.

TASSIN J., 2014. - La grande invasion. Qui a peur des espèces invasives ? Éditions Odile Jacob, 216 p.

16 novembre 2014

Encore des couleurs d'automne

Le bois de près de 70 ha le plus proche de chez nous, annexe excentrée de la « grande » forêt domaniale se situe à moins de 2,5 km de la maison. Je m’y rends de temps en temps (j’ai déjà montré des photos qui en viennent). Ce bois à accueille encore en son sein des vestiges d’installations de lancement de V1, jamais utilisées. Le bois a été bombardé, toutefois bien moins que d’autres. Il y a là quelques beaux chênes et hêtres (celui où on voit Fromfrom n’est pas le plus gros).

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Laisses de crue sur le ruisseau occidental.

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Mare de trou de bombe.

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Et puis quelques champignons.

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Aleuria aurantia (Pers. : Fr.) Fuckel (Pézize orangée)

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Ramaria stricta (Pers. : Fr.) Quélet (Ramaire droite)

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Polyporus squamosus (Huds. : Fr.) Fr. (Polypore écailleux)

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