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Cornus rex-populi

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19 janvier 2010

Soissons express

Un soir de début août dernier, avec des collègues, nous nous avions pris rendez-vous le soir au camping pour un barbecue après la journée de travail (nous logions dans une espèce de chalet).

Comme j’opérais sur le terrain dans la vallée de l’Aisne dans le département du même nom, la logique voulait que je me ravitaille à Soissons, non pas pour remplir le vase, mais pour trouver quelques ingrédients complémentaires pour l’apéritif dont je devais me charger.

Comme je me trouvais là, mais que je n’avais néanmoins pas le temps, j’ai tourné autour de la cathédrale sans pouvoir la photographier (elle semble curieusement fichue), puis je me suis dirigé vers un « truc » très curieux, à allure de façade de cathédrale et qui n’en est pourtant pas une. Il s’agit de l’Abbaye Saint-Jean des Vignes dont j’ai pu voler deux photos avant d’aller rejoindre mes collègues.

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16 janvier 2010

Jaune fromfromo-cornusien

Lancelot s’étant mis au jaune, nous avons aussi fait le tour de la maison.

Tout d’abord la nappe de la table de la salle à manger, qui demande d’ailleurs une remplaçante qui ne sera pas jaune.

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Le panier à salade centrifuge.

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Une pomme et une poupée de maïs. La première a déjà été engloutie, la seconde en attente d’être plantée au printemps.

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Un bouquet de mimosa sur le déclin.

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Evidemment, le Vin jaune. C’est bon, Lancelot, c’est à la même latitude que la Bourgogne !

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Notre incontournable chambre jaune, réservée aux amis. Désolé, Karagar, il faudra t’y faire. Mais je te rassure, cela ne restera pas toujours ainsi car cela méritera des travaux et franchement, ça ne me plaît pas beaucoup.

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Deux livres à couverture entièrement jaune. J’y peux rien, ça concerne le monde végétal.

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Et rien que pour Lancelot, même si ce n’est pas complètement jaune.

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Et enfin, un cadeau de Madame K qui se trouve dans notre chambre, mais que j’ai exposé à la lumière du soleil.

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12 janvier 2010

Réponses au Grand concours international d'hiver de KarregWenn

Comme cela ne passe pas en commentaire chez KarregWenn, voici les bonnes réponses à son Grand concours international d’hiver, signées par leurs Excellences Fromfrom & Cornus.

  • -399  Un verre ça va... è Invention du verre Sécurit

  • -660 Pâté mpérial è Invention du Namour aux nouilles qu’on nem beaucoup

  • 70 Entreprise de démolition è L’ancêtre de Bouygus prépare la route pour son descendant

  • 258 Mais où a t'il donc la tête, hein Lancelot ? è Il a la tête dans le Graal de 258 mm de diamètre

  • Juin 632 Inch Allah  è Naissance de Salvatore Adamo, future interprète d’Inch Allah

  • 29 décembre 1170 Cathédrale maudite è 800 ans moins presque deux mois avant la naissance de Cornus rex-populi, qui sera maudit pour dévaliser les cathédrales de leurs lumières

  • 1227 Guerrier précieux è Naissance de Lancelot

  • février 1231 Ça va chauffer ! è Invention du chauffage électrique à fusion thermonuclaire

  • 31 octobre 1517 On affiche ! è Jeanne Moreau présente son dernier film

  • 6 juin 1523 Vas-y... è … Poupou : Poulidor arrive deuxième à son 312000ème course.

  • février 1564  ... et moi è Jacques Dutronc part en Chine repeupler les campagnes

  • mars 1580 Essai transformé è Invention du ballon de rugby quelques siècles avant l’invention du sport

  • 2 septembre 1666 Ça chauffe en ville è Sarko Zéro descend dans les quartiers chaud avec son bus onéreux

  • mai 1703 Bourg neuf au froid è Il neige à Bourbourg

  • 2 juillet 1816 Banc sinistre è Première version de la chanson « Banc public » de Brassens en beaucoup plus triste

  • 10 novembre 1871 Présumons è Invention de la respiration artificielle

  • 1883 Big Bang è Invention de l’univers

  • 12 avril 1893 Ah que Johnny è Johnny Halliday meurt après avoir bu un verre d’eau, ah que

  • 10 septembre 1915 Jeune canard è Naissance de Gédéon et de Saturnin

  • 31 juillet 1920 Naissance de Christine Boutin è Cataclysme absolu ou première fin du monde

  • 6 février 1929 Catalan fermenté à Paris è Olé !

  • 26 avril 1937 Condor è Début du sommeil des crétins

  • 13 avril 1946 Poules parquées è Création du concours Miss France

  • 13 août 1948 Glorieux vendredi è Deuxième fin du monde

  • 25 novembre 1985 Oui, et oui è Mariage de Coluche et de Thierry Le Luron

Et voici les mauvaises réponses pour lesquelles Messieurs Gogole et Week-Qui ne nous ont pas aidé du tout.

  • -399  Un verre ça va... è Mort de Socrate

  • -660 Pâté mpérial è Naissance de l’empire du Japon ???

  • 70 Entreprise de démolition è Destruction du temple de Jérusalem

  • 258 Mais où a t'il donc la tête, hein Lancelot ? è Cyprien, évêque de Carthage, est décapité

  • Juin 632 Inch Allah  è Mort de Mahomet

  • 29 décembre 1170 Cathédrale maudite è Mort de Thomas Beckett dans sa cathédrale de Cantorbéry

  • 1227 Guerrier précieux è Mort de Genjis Kahn

  • février 1231 Ça va chauffer ! è ???

  • 31 octobre 1517 On affiche ! è Les 95 thèses de Luther

  • 6 juin 1523 Vas-y... è Gutave Vasa s’empare du pouvoir en Suède (indépendance vis-à-vis du Danemark

  • février 1564  ... et moi è ???

  • mars 1580 Essai transformé è Publication des « Essais » de Montaigne

  • 2 septembre 1666 Ça chauffe en ville è Incendie de Londres

  • mai 1703 Bourg neuf au froid è Fondation de Saint-Pétersbourg

  • 2 juillet 1816 Banc sinistre è Echouage de la Méduse

  • 10 novembre 1871 Présumons è Stanley retrouve le docteur Livingstone

  • 1883 Big Bang è Eruption du Krakatoa

  • 12 avril 1893 Ah que Johnny è Inauguration de l’Olympia

  • 10 septembre 1915 Jeune canard è Création du Canard enchaîné

  • 31 juillet 1920 Naissance de Christine Boutin è Interdiction de l’avortement

  • 6 février 1929 Catalan fermenté à Paris è Naissance de Danone

  • 26 avril 1937 Condor è Massacre de Guernica

  • 13 avril 1946 Poules parquées è Fermeture des maisons closes

  • 13 août 1948 Glorieux vendredi è Naissance de la trisaïeule de KarregWenn, entre autres

  • 25 novembre 1985 Oui, et oui è Mariage de Coluche et de Thierry Le Luron

11 janvier 2010

Fromfrom première

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Elle a beau être reine, elle a quand un pull percé par les mites ! Il faut dire qu’elle m’a apporté le duché de Bretagne en dot, alors je n’ai pas pu refuser. Alors je me suis sacrifié pour ma reine et je n’échangerais pas ma place pour un empire.

10 janvier 2010

Deux critiques ciné pour le prix d'une

Il y a quelques semaines, nous étions allés voir le film « 2012 ». Ce film n’avait d’intérêt que pour ses effets spéciaux et une surprise qui arrive au ¾ du film. Sinon, c’était très grossièrement manichéen, simpliste, outrancièrement « américain » dans son côté le plus ridicule. Par ailleurs, les aspects scientifiques qui sous-tendent ce film sont vraiment nullissimes, alors qu’il n’aurait pas été bien difficile de faire beaucoup mieux. Et puis les idées que sembleraient faire passer ce film restent bien maigres.

Cet après-midi, nous sommes allés voir « Avatars » en version 3D, et je dois dire que j’ai vraiment beaucoup aimé. Bien sûr, il y a quelques clichés et quelques côtés manichéens, mais cela reste très raisonnable et cela passe bien ainsi. C’est une sorte de conte humaniste et écologique qui condamne sans le dire toujours ouvertement le racisme et l’intolérance, l’extermination des Indiens d’Amérique, l’exploitation des ressources à outrance, la destruction de la biodiversité, le capitalisme triomphant, etc. Les effets spéciaux sont très réussis et l’histoire d’amour qui naît est vraiment bien vue. On veut vraiment croire à ce qui se passe sous nos yeux et moi j’y ai cru. D’ailleurs, ce film m’a fait du bien, il va sûrement m’aider à mieux défendre mes idées. Ce film est une grosse machine, a sûrement plein de défauts, et même s’il n’en a pas besoin, je le recommande.

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10 janvier 2010

Chronique des vacances de fin d'année (5 et fin)

Jeudi 31 décembre

Décision avait été prise d’aller voir le musée gallo-romain de Saint-Romain-en-Gal, et surtout les fouilles, que nous n’avions pu voir il y a deux ans. Parce que le jeudi, c’est gratuit, c’est cette date que nous avions retenue. Nous sommes arrivés sur place à 14 heures quand on nous a annoncé à l’accueil que le musée fermait trente minutes plus tard et que les extérieurs étaient déjà inaccessibles. Nous avons donc poussé mes parents au pas de charge parmi les fabuleuses mosaïques, toujours non photographiables. D’ailleurs, à ce titre, c’est du vrai n’importe quoi, parce que je ne vois pas en quoi ça pose problème. Même si on avait l’idée saugrenue d’utiliser un flash, cela n’abîmerait rien. Peut-être veulent-ils se garder l’exclusivité des photos qu’ils vendent à l’accueil ? Seulement, là aussi, on n’y trouve que quelques minables cartes postales car les seules photos valables proposées à la vente ne concernent que des mosaïques d’autres sites.

Comme nous ne savions pas où aller, nous avons repris le volant et en longeant le fabuleux vignoble des Côtes du Rhône septentrionales surplombant la rive droite du Rhône aux confins des départements de la Loire, du Rhône et de l’Ardèche, nous avons fait une halte à Condrieu pour acheter une bouteille de Condrieu pour le repas du soir, en accompagnement d’un ris de veau, lui aussi exceptionnel. J’avais déjà bu une fois un tel vin blanc issu de cet extraordinaire cépage Viognier, mais dans une autre appellation voisine. Dommage que cela soit si cher. Je précise que d’autres vins français sont faits à partir de ce même cépage, dans le Midi de la France, mais on est très très loin d’arriver à ce que l’on peut avoir ici.

Nous nous sommes ensuite dirigés vers ce que l’on peut considérer comme un de nos lieux de pèlerinage : le sommet du Pilat, avec l’incontournable Jasserie qui n’a été reliée au réseau électrique qu’au printemps 2009. Mais sans neige ou presque, et ça c’est rare à cette période de l’année.

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En revenant dans la ville, quelques jeux avec l’éclairage urbain, automobiliste et lunaire.

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Vendredi 1er janvier

Nous avons bien passés le cap de la nouvelle année.

Le lendemain, nous avions improvisé un repas chez mes autres oncle et tante près de Valence. Nous avions préparé un cuissot de chevreuil qui marinait déjà depuis deux jours, ainsi que des productions locales (bon jésus que mon père avait cuit et rosette). Fromfrom et moi nous sommes chargés de faire les finitions d’une partie du repas. Le plus âgé de mes cousins, qui était là lui aussi avec sa compagne, m’a encore impressionné par sa voracité, notamment carnassière (je ne suis pourtant pas un nain de ce côté là, mais lui me surclasse allègrement). Il m’incombait également la responsabilité du choix et de la préparation des vins. Parmi les plus fameux, un Latricières-Chambertin, grand cru de Gevrey-Chambertin de 1995. Extraordinaire avec le fromage bien entendu, même si ma mémoire conserve une préférence pour le Charmes-Chambertin, de la même année, du même propriétaire et également dégusté au même endroit quelques années plus tôt. A coup sûr, un des meilleurs vins rouge de Bourgogne, c’est-à-dire du monde (il faut que cela soit dit et entendu une bonne fois pour toutes !). Inutile de dire que c’est un vrai cadeau que ma tante nous a fait (dont je suis sans doute le premier bénéficiaire) puisque j’ai pu goûter à l’ensemble de ses bouteilles qu’elle avait achetées il y a plus de douze ans.

Samedi 2 janvier

Après un repas qui bien que plus sobre, ne déméritait pas par rapport aux précédents, nous sommes allés nous balader dans les monts du Lyonnais. A altitude équivalente, on y voyait davantage des restes de neige qu’au Pilat. Mais on a vu que sur les sommets de ce dernier où nous étions deux jours plus tôt, il avait neigé la nuit.

Dimanche 3 janvier

Retour sans encombres dans nos terres septentrionales.

9 janvier 2010

Chronique des vacances de fin d'année (4)

Mardi 29 décembre

Nous sommes invités le soir par les cousins de C., à l’ancienne ferme de mes grands-parents maternels qui m’était si familière jusqu’à mes vingt ans et qui me paraît être autre part à présent. Je ne vais désormais là-bas que de nuit, sur invitation, alors qu’auparavant, seul ou avec mes parents, je débarquais souvent à l’improviste. Il n’y a plus la même atmosphère. J’ai presque l’impression d’être un intrus, tant les habitants de la ferme, à part mon cousin qui fait partie des meubles, ont pris possession des lieux. On pourra dire avec raison que je suis trop « possessif », voire jaloux d’un passé révolu, que j’aurais voulu conserver des traces qui ne m’appartiennent pas. Mais je ne dis rien. Les choses évoluent et c’est bien normal, mais un petit peu de mon enfance part avec ces choses là que j’aurais pourtant voulues immuables. La soirée s’est bien passée et nous n’avons heureusement pas entendu parler de marabout et autres pseudosciences.

Mercredi 30 décembre

Mon père avait vu un (télé)film de cape et d’épée dont l’une des actions se passait dans le château de la Bâtie d’Urfé, qui se trouve dans le département de la Loire. Quatre jours plus tôt, il me dit qu’il aimerait bien aller voir ce château. Il cherche une carte très générale et me montre l’endroit sur une carte. Pas de problème, nous irons et c’est ce jour là que nous choisissons d’y aller. Cela se trouve dans les Monts du Forez. Nous prenons l’autoroute, puis nous sortons, avant de tomber rapidement sur un panneau qui nous indique « château des Cornes d’Urfé ». Aucune inquiétude, malgré le nom un peu différent. Nous avançons sur des routes de plus en plus étroites, mais vraiment pas très fréquentées. Curieux.

Nous arrivons enfin sur place, à environ 1000 m d’altitude. Et que voit-on ? Un château fort en ruine. « Ce n’est pas ça » s’écrie alors mon père, « ça doit être plus loin » suggère ma mère. Mais de plus loin, il n’y a que des fermes et la campagne désolée. « Mais, je me souviens, il y une cour avec un balcon, ce n’est pas cette ruine » s’écrie à nouveau mon père. Ma mère lui répond : « Mais tu t’en souviens de belle, tu as confondu avec autre chose ». Mon père persiste et signe. Nous nous garons puis nous descendons entre deux averses de neige pourrie. La visite est totalement libre et le site est géré par une association qui a mis en place quelques panneaux.

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Sur un des panneaux, on y lit que ce château des XII-XVe siècle a été la résidence de la famille d’Urfé avant la construction de la Bastie d’Urfé (famille de l’écrivain Honoré d'Urfé) dans la plaine du Forez. Après une recherche attentive sur une carte embarquée dans la voiture, je finis par tomber dessus (la plaine du Forez, ce n’est pas particulièrement étroit). Je prend la carte en main et je guide notre chauffeur Fromfrom (eh bien oui, personne ne peut raisonnablement penser que les rôles puissent être inversés) et je pense que nous pourrons juste voir la Bastie dans le soleil couchant. Seulement, j’étais pessimiste, nous arrivons dans le château de la plaine quelques minutes après 16 heures, horaire de la dernière visite. Avant de découvrir le château, je fais à la hâte cette photo de ciel et d’arbres que j’ai postée ici.

Mon père reconnaît cette fois-ci les lieux, mais je fais activer tout le monde car on m’annonce à l’accueil que la visite commencera avec un peu de retard compte tenu d’un nombre de visiteurs élevé pour cette période de l’année. Nous sommes sauvés, nous allons pouvoir faire la visite. Au menu, donc, ce château Renaissance française et italienne des XV-XVIe siècles, avec quelques curiosités comme le sphinx, la « grotte de rocaille », la chapelle avec sa voûte décorée, des tapisseries, le buste de Marc-Aurèle dont la tête est antique…

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6 janvier 2010

Chronique des vacances de fin d'année (3)

Dimanche 27 décembre

 

J’ai préparé un brochet au beurre blanc à la mode revisitée de Saint-Georges. N’ayant pas eu l’occasion de capturer moi-même la bête, de taille respectable, je n’avais pas à disposition la tête et les « cristandelles » pour faire moi-même le fumet, mais pour une fois, mon père avait trouvé du fumet en poudre qui arrivait presque à la cheville du mien (à condition de le diluer dans un vin correct et non dans de la flotte). Ainsi, mon brochet était néanmoins à la hauteur (notons que la recette exclusive qui figure ici a un succès international qui ne se dément pas). Fromfrom a préparé la veille une splendide et savoureuse bûche aux mandarines confites.

L’après-midi, nous sommes allés voir mon oncle et ma tante. Mon oncle m’a demandé un peu d’aide pour résoudre un problème sur sa messagerie de courrier électronique. Avec Fromfrom, nous avons résolu le problème en une minute, mais cela a mis en lumière d’autres problèmes plus graves. Nous apprenons au passage que l’antivirus gratuit n’est plus à jour depuis le mois de mai et que l’ordinateur étant livré de temps en temps à mes petites cousines, il comporte certaines merdouilles. Nous réussissons néanmoins à remettre à jour l’antivirus, mais nous partons sans avoir résolu le problème. Curieux, car j’utilise les mêmes logiciels sans le moindre souci.

 

 

 

Lundi 28 décembre

 

La météo ne nous indique rien de terrible pour toute la semaine, alors gris pour gris, pluie pour pluie, nous décidons de partir dès le matin pour le Puy-en-Velay, ville où je suis passé plusieurs fois, mais sans jamais rien visiter. Fromfrom, elle, y est déjà allée, lors d’un périple auvergnat avec Karagar en juillet 2005, pas très longtemps avant que je connaisse ces insupportables merveilleux Armoricains.

Nous abordons sous la pluie peu avant midi la cathédrale. Un peu engourdis, elle nous paraît bien haut perchée (de fait, elle l’est réellement). Nous entrons par la porte ouest, mais sans avoir encore découvert la façade. Curieuse entrée. Je crois à la présence d’un narthex, mais arrivés en haut, nous surgissons presque au milieu des travées de la nef, le sol étant comme « suspendu » pour compenser la pente. La météo n’était pas très propice à la prise de photos, mais je me suis quand même débrouillé. Je précise enfin que Fromfrom a profité pour faire le casse du siècle dans cet édifice majeur du chemin de saint Jacques de Compostelle, au départ prévu au Folgoët. Qui ira directement rôtir en enfer après ça ?

 

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Le cloître qui jouxte la cathédrale était fermé à cette heure et il aurait fallu s’acquitter de la somme de 5 €. Nous voulons alors grimper vers la vierge, mais on nous demande encore 3 €, alors vu la météo et la volonté de poursuivre la visite ailleurs nous y fait renoncer.

 

 

 

Redescendus au pied de la ville, nous trouvons un restaurant ouvert. Après avoir calé nos estomacs, nous nous rendons vers l’incontournable chapelle Saint-Michel d’Aiguilhe où, là encore, on nous réclame 3 €. En haut, un bien sympathique édifice dont le côté obscur ordinaire était encore renforcé par la météo. Nous y avons vu des « fidèles » se ressourcer avec l’énergie des piliers. Pourquoi pas après tout, mais pendant ce temps là, on m’encombrait pour prendre des photos avec mon non moins encombrant trépied.

 

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Avant de regagner nos pénates, il était indispensable d’aller saluer les eaux haut ligériennes de Brives-Charensac. Difficile de s’imaginer que les rives du fleuve furent le tombeau de huit personnes lors de la crue cévenole de 1980.

 

5 janvier 2010

Chronique des vacances de fin d'année (2)

Jeudi 24 décembre

La nuit a été courte, peut-être à cause de tensions antérieures. Un mois plus tôt, comme nous savions que nous devions passer Noël chez mes parents, j’avais demandé (oui, il m’arrive de réclamer) de manger une oie, car je me souvenais m’être régalé avec ça une douzaine d’années plus tôt. Mon père s’était exécuté et était allé commander une oie à « Uni*ferme », un magasin de vente regroupant plusieurs agriculteurs locaux. Et il y a une quinzaine de jours, ma cousine nous a tous proposé de faire le Noël chez elle en famille, comme elle le fait régulièrement. Chaque groupe d’invités s’occupant d’un plat, il incombait à mon père de s’occuper de l’oie. Ni une ni deux, il part commander une oie supplémentaire, mais comme il faut ce qu’il faut, d’une oie de 4 kg, il en demande deux de 5 kg.

La veille, ma tante (la mère de ma cousine) avait appelé ma mère pour nous annoncer qu’en dehors des enfants, nous serions deux personnes de moins à table, soit treize personnes et qu’il convenait probablement de réduire les portions et d’envisager de congeler une des oies, ce à quoi mon père s’empressa de désobéir, avec mon soutien. Avais-je moi aussi perdu la raison ?

L’après-midi, j’ai accepté une mission impossible : faire rentrer les deux volatiles récupérés la veille dans un seul plat qui irait dans le four de la belle-mère de ma cousine. « Jamais cela rentrera » dit ma mère. Après avoir affûté nos meilleurs canons couteaux, mon père et moi nous attelons à la tâche. Nous éliminons têtes, cous, ailerons et croupions, nous farcissons d’un mélange de chair à saucisse (1 kg) et de châtaignes (2 bocaux), et je me lance dans une opération de haute couture chirurgicale pour tout refermer de façon hermétique. Résultat des courses, on aurait pu ajouter un poulet supplémentaire dans le plat !

Le soir, Fromfrom, sous mes recommandations nous fit quelque chose de léger : des noix de Saint-Jacques et des choux à la crème.

Vendredi 25 décembre

Peu après midi, toutes les personnes invitées ont été accueillies par un Pinot gris d’Alsace vendanges tardives que je n’avais jamais eu l’honneur de boire. Beaucoup ne se sont pas privés pour s’en faire resservir deux fois.

Quand est venu le moment du plat de résistance, on m’a confié un tablier et on m’a armé du meilleur couteau. Assisté de mon père, j’ai attaqué la première oie, ma cousine réservant la seconde au chaud. En quelques instants, la bête fut mise en morceaux. Alors que certains convives n’étaient pas connus pour leur voracité, tout a été englouti en moins de deux temps trois mouvements et la seconde oie a été bien entamée.

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Arrivés aux quatre desserts, certains ont quand même dû abandonner la bataille, ne laissant la victoire qu’à certains d’entre nous.

La soirée a été occupée par des jeux de sociétés où je pus remporter deux parties et Fromfrom aucune (il y a du relâchement).

3 janvier 2010

Chronique des vacances de fin d'année (1)

Une fois n’est pas coutume et sans vouloir forcément imiter Lancelot qui nous a habitué à un tel exercice, je me suis mis à rédiger quelques lignes, en léger différé, sur quelques événements de nos vacances. En voici le premier épisode.

 

Mercredi 23 décembre 2009

Nous partons vers 9 heures. Le soleil se lève sur une campagne encore toute blanche de neige et gelée. Nous prenons l’autoroute et après quelques kilomètres, nous tombons dans le brouillard givrant qui ne nous quittera pratiquement pas avant la Champagne.

A Reims, nous obliquons en direction d’Epernay. En traversant la forêt de la montagne de Reims, nous retrouvons un couvert neigeux plus abondant. Non sans avoir tourné en rond parce que, travaux obligent, je ne me reconnaissais plus dans les lieux dans lesquels nous étions pourtant venus deux ans et demi plus tôt, nous arrivons enfin chez notre fournisseur officiel de bulles. Une fois encore, nous sommes accueillis par des personnes fort sympathiques. Pas un grand nom du Champagne, mais des coteaux gâtés par la nature. Après avoir avalé un échantillon représentatif de notre chargement, nous reprenons la route.

Ayant rejoint l’autoroute au sud-est, nous faisons une halte pique-nique. Fromfrom roule, avale les kilomètres avec détermination. Prudents, nous écoutons les nouvelles de la radio autoroutière qui nous signale des problèmes à venir. La neige garnit encore quelques ubacs. Sur le plateau de Langres, nous tombons sur un premier bouchon, non signalé (il s’agit d’un rétrécissement de chaussée dû à des nids de poule en formation du fait du dégel). Remis de cette difficulté, on nous indique ensuite un prochain bouchon et un itinéraire de délestage. Rapidement, je consulte la carte et j’approuve l’itinéraire recommandé. A peine avons-nous pris cette option (plus longue) qu’on nous signale que le bouchon est résorbé. Et en même temps, on gagne un nouveau rétrécissement de chaussée, pour les mêmes raisons.

On nous annonce ensuite un bouchon au niveau de notre sortie bourguignonne favorite, bouchon en réalité inexistant lorsque nous passons moins de cinq minutes plus tard. Mais une vingtaine de kilomètres plus au sud, j’ai la joie de me récupérer, toujours pour les mêmes raisons et sous la pluie, le deuxième gros bouchon de la journée aux environs de Mâcon.

Avant même d’être sortis de ce traquenard, les nouvelles des bouchons lyonnais (hélas, pas les bons) deviennent de plus en plus mauvaises. A l’habituel bouchon sous Fourvière, viennent s’en ajouter plusieurs sur le contournement est de Lyon, puis un accident impliquant plusieurs voitures. C’est catastrophique. De décide de prendre Lyon centre et de sortir à Eculy. Hélas, nous n’avons pas ce loisir et nous devons prendre la sortie d’avant. Là, tout est bloqué, alors nous décidons de prendre des chemins de traverse que ne nous indique pas la carte routière. Nous nous égarons presque dans l’ouest lyonnais. Après un long moment de lutte désespérée (aucun panneau d’indication de direction pendant un très long moment), nous finissons par trouver des directions connues. En serpentant dans les petites communes de la grande banlieue pavillonnaire, nous finissons par rejoindre une direction qui pourrait s’apparenter à l’axe de l’aqueduc du Gier. Puis, s’affichent enfin sur les panneaux notre ville de destination.

Epuisés, nous arrivons chez mes parents après près de onze heures et demie de route. Pour nous réconforter, un plaisant repas de « pré-réveillon » nous attendait.

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