Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Cornus rex-populi

Archives
7 novembre 2010

Vacances de Toussaint du quarantenaire (2)

Brionnais (1/4) [je découpe pour éviter l’overdose]

Le mercredi 27 octobre, le régime fut tout autre. Lors de sa visite récente dans le Brionnais, Calyste m’avait rappelé l’intérêt majeur de cette petite région naturelle pour la richesse de son patrimoine. Outre des paysages qui n’ont rien d’affreux, un certain nombre de châteaux, le Brionnais est réputé pour la richesse des édifices romans, dont certains sont d’essence ou d’inspiration clunisienne et d’autres y échappent totalement. On pourra aller voir des détails et précisions sur les édifices brionnais chez notre ami Eduard (Bourgogne Romane). Compte tenu du « gros morceau » que cela représente pour voir ça sur une seule journée et de l’éloignement relatif par rapport à notre camp de base éduen, j’avais longtemps reculé l’échéance de cette visite, que j’envisageais pourtant depuis une dizaine d’années.

Le Brionnais est donc cette région du sud-ouest de la Saône-et-Loire, globalement délimitée au nord par le Charolais, à l’est par les monts du Beaujolais, au sud par le département de la Loire (encore que l’on pourrait y voir une prolongation dans ce département avec Charlieu et Pouilly-sous-Charlieu) et à l’ouest par la Loire (le fleuve). Je connaissais donc les bords de Loire pour les avoir longtemps fréquenté : un des chemins (désormais le seul) que mes parents empruntaient lorsqu’ils se déplaçaient entre leurs domiciles ripagérien et autunois, mais également un coin que j’ai fréquenté, lors de mes pérégrinations de ma thèse (et même bien avant) aux abords de Digoin.

Nous avions donc décidé de nous y rendre le mercredi, afin d’échapper aux grèves éventuelles et à la fermeture classique des musées le mardi. Nous avions l’intention de visiter le château de Drée et le Routard 2010 nous confirmait bien que la fermeture hebdomadaire était bien le mardi. Enfin, ce jour avait été sélectionné parce qu’on était sûr qu’on aurait du beau temps. Nous avions l’intention de déjeuner rapidement dans un restaurant, mais une erreur de sortie (encore) nous a un peu retardé dans notre programme très chargé, alors on a décidera de se contenter d’un vague truc acheté dans une boulangerie.

A seigneur tout honneur, nous commençons la visite par l’église d’Anzy-le-Duc (XI-XIIe s.), en fait une prieurale bénédictine issus de l’abbaye Saint-Martin d’Autun (aujourd’hui disparue). Le clocher octogonal à trois étages m’avait toujours attiré sur les images. Mais il y a bien d’autres choses, comme les modillons à l’extérieur, la crypte, les chapiteaux…

ALD0001

ALD0002

ALD0003

ALD0004

ALD0005

ALD0006

ALD0007

ALD0008

ALD0010

ALD0011

ALD0012

ALD0013

ALD0014

ALD0015

ALD0016

ALD0017

ALD0018

ALD0019

ALD0020

ALD0021

ALD0022

ALD0023

ALD0024

ALD0025

ALD0026

ALD0027

ALD0028

ALD0029

ALD0030

ALD0031

ALD0032

ALD0033

ALD0034

ALD0035

ALD0036

ALD0037

ALD0038

ALD0039

ALD0040

ALD0041

ALD0042

ALD0043

ALD0044

Publicité
Publicité
6 novembre 2010

Vacances de Toussaint du quarantenaire (1)

Le samedi 23 octobre, nous avons donc mis le cap sur la Bourgogne. Voyage en voiture en toute tranquillité. Aux abords de Beaune, distraits, nous manquons la sortie de l’autoroute. Nous sortons donc au nord de Chalon-sur-Saône. Nous trouvons facilement du carburant dans une grande surface pour nous ravitailler (il n’y avait même pas la queue, qui a parlé de pénurie ?). Sur notre chemin, non loin de là trône Mercurey. Je décide (ce n’était pas prématuré, ni même prémédité) de faire une halte au caveau auquel nous allions avec mes parents quand j’étais gamin. Cela a un peu changé, le vin en bouteille et la dégustation ne se fait plus au même endroit (depuis une bonne quinzaine d’années). Et là, c’est pas comme à l’essence, il y a la queue, mais il n’y pas de pénurie non plus. On goûte d’abord du deux sortes de Mercurey 2008 dont un que je trouve quelque peu fermé. Et puis du 2009, et là nous sommes séduits (une très bonne année qui vient d’être mise en bouteille). Pour le même vin, le surcoût est quand même de 3 € entre 2008 et 2009 (ramené à 2 € parce que c’est les soldes en ce moment). Je trouve qu’ils poussent un peu trop, mais bon, on en prend et on repart.

Puis, après avoir admiré au passage une nouvelle fois le château de Marguerite de Bourgogne, nous arrivons à bon port.

Le lendemain dimanche, repos, loisirs et oisiveté. Au menu de midi, pâté de campagne avec Hautes-Côtes-de-Beaune blanc et canard sauvage avec un Maranges 1er Cru (il faut y aller doucement pour commencer).

Le lundi, quelques achats, recherche de chrysanthème, repos, loisirs, oisiveté, lapin de garenne arrosé de vin d’Arbois et madeleines fromfromiennes. L’après-midi, recherche active et assez décevante de champignons. Je n’ai trouvé qu’un peu de Bolet orangé (Leccinum aurantiacum (Bull.) S.F. Gray) et de Pied-de-Mouton (Hydnum repandum L. : Fr.)

Chrys0001

Chrys0002

Le soir, visite classique à Cheilly-les-Maranges pour ravitaillement en rouges (mon père s’était occupé du blanc quelques semaines plus tôt). Là, pas encore de 2009 en bouteilles, on attend mi novembre pour s’y mettre. Mais il y a des choses toujours excellentes à boire en 2007 et 2008. Depuis peu, on s’est modernisé, on a mis en place un mini caveau au lieu du simple tonneau-table. On est modeste dans cette maison et pourtant, on y fait parmi les meilleurs vins des appellations considérées (et les prix sont plus bas qu’ailleurs). Bref, en plus des dégustations toujours très généreuses (c’est ça la vraie Bourgogne), on discute, on s’amuse, et on parle du vin simplement (pas de la poésie idiote de pseudo intellos du vin). On repart en laissant le volant à Fromfrom (forcément, mais mon père aurait pu s’y coller).

Le mardi, repos, loisirs, oisiveté et vin d’Arbois (encore, mais pas le même). Et surtout tête de veau, la première depuis mon enfance. Même la langue n’a rien d’extraordinaire, la mayonnaise restant le meilleur ingrédient.

4 novembre 2010

Retour en couleur d'automne

Le récit de notre séjour arrivera bientôt, mais je n'ai pas encore eu le temps de m'y pencher. En attendant mes passages commentés chez vous, quelques promesses colorées. A très bientôt.

H0001

23 octobre 2010

Avis de vacances vieillissantes

Nous ne devrions pas tarder de mettre le cap sur la première capitale ducale…

TJ0001

Nous verrons bien si nous voyons des machins du genre…

CA0001

Et les cousines de…

CSL0001

Admirer les couleurs…

SG0001

SG0002

Et revenir pour incorporer le club des Vieux.

A très bientôt.

16 octobre 2010

Porte ouverte fermée

Il y a trois semaines, nous avons été invités à nous rendre à une porte ouverte de l’usine Renault de Douai (à l’initiative d’un couple d’amis dont lui travaille là-bas). Sans être particulièrement mordu par ce genre de chose, je m’étais dit que c’était l’occasion de voir ça pour de vrai, ce n’est pas courant d’aller librement dans des endroits pareils. Et puis il y avait sans doute des choses à apprendre…

Nous sommes arrivés là-bas à l’heure le dimanche en début d’après-midi. L’usine est tellement grande que des bus nous faisaient la navette pour nous emmener à l’autre bout du site.

Nous commençons la visite par les la fabrication des éléments de la carrosserie et de l’ensemble de la structure. Notre ami nous raconte que cela n’a jamais été aussi propre, que la peinture au sol est récente et il s’aperçoit que l’on a repeint l’extérieur de son bureau. Un atelier déjà immense.

R0001

R0002

Le deuxième l’est encore plus : on y assemble tous les éléments précédents. Quelques robots fonctionnent pour l’occasion, mais tournent à vide. C’est impressionnant mais cela ne fait pas le quart du bruit habituel.

R0003

R0004

R0005

R0006

On continue notre chemin et on va pour aller voir l’habillage intérieur des voitures. Et là, une jeune femme du service de communication nous barre le passage. Visite terminée, il y a trop de monde… Déception chez nos compagnons (moi je m’en remets assez bien).

Je me rabats sur quelques photos de voitures de la marque anciennes ou moins anciennes. Peut-être ai-je une tendresse particulière pour celles-ci parce que mes parents ont longtemps roulé en Renault ou parce que mes grands-parents paternels portaient ce nom là ?

Celtaquatre :

R0007

Juvaquatre :

R0008

R0012

R 14 :

R0009

4 CV :

R0010

R0011

Dauphine :

R0013

R 8 :

R0014

R 4 ou 4 L :

R0015

R 10 (une R 8 agrandie) :

R0016

R 17 (une R 15 survitaminée) :

R0017

R 12 :

R0019

Alpine :

R0020

R 16 :

R0021

Caravelle :

R0022

Publicité
Publicité
15 octobre 2010

Indication mycologique

A la suite du commentaire de KarregWenn, je reviens sur ma récolte de champignons. Normalement, aucun ne doit être toxique, mais personnellement, je ne suis pas du genre joueur. Je suis sûr de l’identité des n° 3, 4 et 5 même si je ne mangerais que le n° 5 pour une plus grande sécurité encore et sans doute par goût.

N° 1 : Russula sp. (Russule) :

CCHR0001

CCHR0002

N° 2 : Russula cf. brunneoviolacea Crawshay (Russule brun violacé ?) :

CCHR0003

CCHR0004

N° 3 : Amanita rubescens (Pers. : Fr) S.F. Gray (Amanite rougissante, Golmotte) :

CCHR0005

N° 4 : Amanita citrina (Sch.) S.F. Gray (Amanite citrine) :

CCHR0006

N° 5 : Xerocomus badius (Fr. : Fr.) Gilbert = Boletus badius (Fr.) Fr. (Bolet bai) :

CCHR0007

Et je n’ai pas précisé que j’avais récolté ces champignons pour une raison très simple. Alors que je devais qualifier les caractéristiques écologiques d’une végétation forestière, j’ai constaté que les plantes herbacées que j’avais à ma disposition étaient rares ou discriminaient bien mal les conditions du milieu. Les champignons m’ont donc permis de confirmer que j’étais en présence d’une forêt acidiphile basale du Quercion roboris Malcuit 1929.

12 octobre 2010

Soleil embrumé

Ce matin, un départ pour une réunion dans l'Artois occidentalo-méridional. Un moment coincé à une intersection, j'ai fait mon Cornus et j'ai dégainé pour un truc que j'ai pensé moins moche que d'habitude. Pas le temps ensuite de capturer d'autres choses dans la boîte noire car la réunion a duré plus que de raison et qu'il m'a fallu plus de deux heures pour rentrer à mon port d'attache professionnel.

SOL0001

SOL0002

11 octobre 2010

Critique littéraire

Nous en avions d’abord parlé il y a plus d’un an je crois. Sans trop croire à l’intérêt du livre, j’avais voulu l’emprunter à la bibliothèque municipale, mais il n’y était pas référencé. J’avais donc laissé tomber. Et puis au mois d’août, nous en avons reparlé, et plusieurs lecteurs capiste ou capistotropes en avaient fait l’éloge. Finalement, après quelques réflexions complémentaires, nous en passâmes commandes à la librairie locale. Je l’ai eu entre les mains il y a une dizaine de jours. Un pavé de plus de 600 pages. Je pensais en avoir pour des semaines voire des mois (ben oui, je suis lent). J’ai commencé à le lire le week-end puis un peu tous les soirs. Les pages, ont défilé à une vitesse folle et j’en ai terminé la lecture hier soir. Je n’en reviens pas.

De quoi s’agit-il ? « Le Livre de saphir » de Gilbert Sinoué (1996). C’est l’histoire d’un juif converti au christianisme qui va aller brûler sur le bûcher de l’Inquisition en Espagne en 1487. Il a eu entre les mains le fameux Livre de saphir par l’intermédiaire duquel Dieu lui a parlé, lui annonçant même son arrestation et sa mort prochaine. Mais avant cela, le juif « conversos » cachera le livre et enverra des lettres et des cryptogrammes à trois de ses amis : un juif, un musulman et un moine catholique. Ces trois là ne se connaissaient pas auparavant et devront mettre en commun les cryptogrammes pour résoudre des énigmes qui leur permettront de retrouver le Livre qui fait parler Dieu, afin de savoir enfin qui est détenteur de la vraie foi, qui est le vrai Dieu parmi les trois monothéismes. Je passe les détails, mais l’aventure se déroule avec en toile de fond l’Inquisition et la réunification espagnole, alors que seule Grenade reste aux mains des Arabes.

Il faut le reconnaître, ce n’est pas un roman avec un grand style littéraire. Il n’y a pas beaucoup d’aspérités en dehors de termes espagnols ou à caractère religieux (ce qui n’est pas gênant). Non, la lecture est très fluide et il y a beaucoup de dialogues entre les personnages (sans doute trop). Incontestablement, il y a globalement une insuffisance des descriptions des personnages (sauf certains mieux rendus), des paysages, des endroits où ils se trouvent, des attitudes, des situations, etc. Il y a aussi beaucoup d’interactions entre les personnages (but du jeu), mais j’estime que l’auteur n’en tire pas assez de conclusions générales. Il suggère des choses actuelles, mais aurait pu aller plus loin avant le dénouement. Voilà, je ne dévoile pas trop. Oui, j’ai bien aimé. J’aurais espéré une fin plus universelle, mais celle-ci peut convenir (je n’ai pas le choix).

11 octobre 2010

Couleurs d'automne floristiques et mycologiques

Il y a un peu plus de trois semaines, le jardin des plantes médicinales (pas le nôtre, celui du boulot) ne s’est pas encore paré des vraies couleurs de l’automne.

JPM0001

JPM0002

JPM0003

JPM0004

JPM0005

JPM0006

JPM0007

JPM0008

JPM0009

JPM0010

Depuis quinze jours, les roses de notre jardin, elles, commencent à se faire de la peine.

Rosa0001

Dans la forêt près de chez nous, j’en suis réduit à récolter des champignons pour mieux identifier la végétation. Connaissez-vous ces champignons ? (Vus comme ça, je ne sais en reconnaître à coup sûr que 3 espèces sur les 5).

MYC0001

En ce moment, dans le jardin, d’autres attraits sont toujours d’actualité, en attendant le blanchiment des scaroles.

STJ0001

1 octobre 2010

Grand jeu vrai ou faux du 1er octobre 2010

Le jeu consiste à dire, parmi les dix affirmations suivantes, quelles sont celles qui sont vraies et quelles sont celles qui sont fausses.

  1. J’aime bien écouter de temps en temps les radios et télévisions locales.

  2. L’ancien patron du Tour de France cycliste m’a servi à boire.

  3. J’ai entièrement parcouru un golf 18 trous.

  4. J’ai pris des médicaments anti-stress avant un entretien d’embauche.

  5. On m’a pris pour un officier de police.

  6. J’ai accompagné un ami à un match de football à Lens.

  7. Je n’aime pas trop le Maroilles, mais j’aime bien la Boulette d’Avesne.

  8. Une maison d’édition m’a proposé de publier ma thèse.

  9. Je viens de semer des radis.

  10. J’ai vendu les outils de sabotier de mon arrière-grand-père.

Maintenant, ceux qui veulent s’y coller à la suite, ils peuvent.

Publicité
Publicité
Cornus rex-populi
Publicité
Derniers commentaires
Publicité