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Cornus rex-populi

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21 février 2011

Toutes les plantations ne sont pas karagariennes

Celui là, on ne l’a pas planté, il colore juste l’aquarium.

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La veille du coup de billard voiturier, j’étais revenu avec un Rosa tige pleureur ‘white dorothy ». Je l’ai définitivement planté hier (tige à droite du massif).

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Et aujourd’hui, nouvelle visite dans la pépinière belge flamande où nous avons trouvé une autre tige, Rhododendron rouge (à gauche avec son étiquette jaune). Cette azalée vient en fait remplacer l’exemplaire blanc que nous avions rapporté de Bretagne à l’automne 2009. Elle ne nous avait offert qu’une floraison avortée avant de rendre l’âme. Sur les conseils du Docteur Karagar, j’avais désinfecté l’emplacement cet automne au permanganate de potassium.

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17 février 2011

Conseils de plantation

Chez Karagar, la photo de l’étiquette d’un certain rhododendron montrait un extrait des conseils de plantation pour cette plante acidiphile calcifuge. Cette étiquette m’en a rappelée une autre, issue d’un certain cadeau de Noël 2008, qui était encore jusque là affichée dans notre « aquarium ». Par rapport à l’œuvre originale, j’ai juste modifié nos prénoms.

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14 février 2011

Sixième Saint-Valentin

Samedi matin, nous en étions là de notre bouquet de jonquilles. Certes, il s’agit d’une variété précoce, mais d’autres sont en pleine préparation pour la suite.

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Ce soir, petit détour par la Belgique pour trouver des fleurs. Nous n’avions certes pas besoin d’attendre la Saint-Valentin pour ça, mais c’était une bonne excuse (Calyste ne devrait pas me démentir). Arrivé à la porte de la maison, je sonne comme tous les soirs pour que la belle vienne m’ouvrir. Et là, on met un long moment à venir m’accueillir, qui plus est dans l’obscurité. Et je découvre ça.

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Ce n’était pas une surprise totale, mais c’était drôlement bien réussi, en particulier le repas succulent préparé par Valentine Fromfrom !

Bonne soirée à tous les amoureux, passés, actuels ou potentiels, et de toutes obédiences !

12 février 2011

Stress et énervement bientôt terminés ?

L’expert est passé voir la voiture au garage de B. lundi. Au préalable, j’avais laissé toutes les factures d’achat, d’entretien et les contrôles techniques. Lundi soir, on me dit au garage que l’expert a emporté tous les documents et qu’il devrait m’appeler le lendemain matin. Le mardi se passe sans la moindre nouvelle. Mercredi matin, j’appelle le bureau de l’expert. La secrétaire me dit qu’on me tiendra au courant dans la journée et que les courriels suivront. Finalement, il ne se passe rien. Jeudi, je me dis que j’appellerai avant midi, mais le boulot me fait louper le coche (l’accueil téléphonique a des plages horaires assez limitées). En début d’après-midi, alors que je me rends à une réunion dunkerquoise, je reçois un « SMS » m’annonçant que la voiture est économiquement irréparable (coût des travaux supérieurs à 12 000 € !) et que la voiture vaut en gros 800 € de moins que les valeurs que j’avais trouvées sur différents sites internet gratuits permettant de calculer les cotes à l’argus. Certes, avec mon assurance, je bénéficie (option payante), d’un montant prétendument surévalué par rapport à la « valeur » de la voiture. Mais quelle est l’honnêteté du système où les experts, très dépendants des compagnies d’assurance, ne tiennent pas compte de la réalité des coûts des produits équivalents ? Bien sûr, j’aurais pu parlementer des heures, des jours, batailler avec l’expert pour ne rien obtenir de plus.

Vendredi matin, pourtant arrivé avant l’ouverture des bureaux de l’assureur, j’ai dû poireauter plus d’une heure pour m’entendre dire que l’expert est un expert et que l’assurance s’en remet à son expertise. Mais je fis remarquer à la dame que moi aussi j’étais un expert et qu’en tant qu’expert, je ne puis pas trop m’autoriser à commettre des erreurs grossières. En effet, le modèle précis du moteur qu’a indiqué l’expert sur son rapport est erroné. Eh oui, cela ne change pas grand chose, mais témoigne du peu de rigueur de l’expert. Elle n’a rien répondu sur le sujet, mais alors que je lui montrais des cotes de l’argus et les petites annonces de la même voiture, du même âge, du même kilométrage, elle finissait par dire que compte tenu de la surcote généreusement offerte par l’assureur (que je surpaye, dois-je le rappeler), on se rapprochait (sans les atteindre) des montants auxquels je prétendais avoir droit.

Car oui, je suis bien coincé, je n’ai vraiment pas le temps (ni Fromfrom) de rentrer dans des débats et ils doivent le savoir et en profitent. C’est quelque peu scandaleux, alors même que ce n’est pas mon assurance qui va payer, mais bien celle du camion. Mais non, on doit bien s’entendre dans ce petit monde là, alors même que mon assurance se veut mutualiste.

Néanmoins, l’assurance, dans sa grande mansuétude m’accorde le droit de bénéficier d’une voiture de prêt pendant 7 jours. Ce n’est pas prévu dans mon contrat, mais comme je ne suis pas responsable, on m’accorde cette fleur. Fleur accordée parce que j’ai réclamé trois fois en tout (jusqu’à vendredi, on ne voulait pas me dire à quoi j’avais droit). Ce n’est pas à la tête du client ? Je précise quand même que si tout va bien, alors que l’affaire a été menée le plus vite possible, je n’aurais mon chèque de l’assurance au mieux que 22 jours après le sinistre (à comparer avec les 7 jours). Et bien sûr, je vais devoir avancer l’argent pour la location de la voiture.

Nous sommes coincés à un autre niveau : quand on est pressé d’acheter un véhicule de remplacement, qu’on travaille, qu’il y a des incertitudes budgétaires, on n’a pas énormément de temps pour aller démarcher les vendeurs de voitures, qu’ils soient proches et a fortiori s’ils sont plus éloignés. Alors, on regarde ce que l’on trouve sur internet, d’abord modestement. Je n’envisage nullement d’acheter un véhicule à un particulier. Sauf exception, je n’ai aucune confiance dans ce genre de transaction. Et les voitures d’occasion à faible kilométrage sont épouvantablement chères et si elles sont un peu plus abordables, elles commencent à avoir un âge canonique. D’autre part, Fromfrom et moi avons des exigences démesurées : acheter une voiture aussi bien que celle qu’on nous a détruit. Alors apprenant ça, mon père se mobilise, va visiter son garage, en parle à ma cousine. Nous ne trouvons rien de très exaltant (mon père dans des garages, moi sur l’internet). Je repère néanmoins quelques bricoles dans des garages à quelques dizaines de kilomètres d’ici. Vendredi, à la tombée de la nuit, je vais même négocier à notre garage habituel. Sur une voiture qui pourrait nous convenir, mais qui reste dans la fourchette maximale de nos moyens, on me fait un énorme cadeau équivalent au prix de la carte grise. Bof.

Toutefois, vendredi soir, mon père m’appelle pour me dire qu’il a des nouvelles de ma cousine qui connaît bien un garagiste. Il a connaissance de plusieurs voitures récentes, dont une correspondrait bien à nos attentes et à notre budget. Ni une ni deux, je demande à mon père d’aller voir le fameux garagiste ce matin pour voir si cette voiture serait encore disponible (son prix est nettement inférieur à l’argus). Et en principe, c’est bon, nous devrions avoir la voiture au début du mois de mars. Cela se termine bien puisque la semaine qui vient, j’aurais ma voiture de location et la semaine suivante, Fromfrom sera en vacances pour quinze jours.

Terminé donc le gros du stress (je suis épuisé des insomnies subies toute cette semaine) et alors qu’on n’était responsable de rien.

Sinon, voici l’article découpé par une collègue (en couleur s’il vous plaît) ou on parle de l’accident et où l’on voit la voiture décédée en cours d’inspection par les pompiers. On ne se rend pas bien compte de l’ampleur des dégâts, notamment l’arrière raccourci d’au moins 50 cm. Le plus malheureux dans cette affaire, c’est que nous n’avons pas retrouvé le parapluie quimpérois de la « Gay Pride ». Il n’a pas été éjecté lors de l’accident, alors qui l’a volé ?

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6 février 2011

Presque rien sur pas grand chose (3)

On va commencer par une devinette : quel est l’objet ci-dessous ? Indice : je l’ai fabriqué moi-même sur mesure, il y a deux portes munies de charnières et c’est prêt à affronter les intempéries (oui, la lasure a fait des coulures et je n’ai pas choisi la couleur, j’ai utilisé des vieux pots).

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Sinon, au jardin, seuls deux Perce-neige sont apparus depuis une semaine.

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Le plus joyeux reste la Rose de Noël dont les fleurs se redressent et s’épanouissent enfin.

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Mais je surveille quelques Jonquilles afin de battre cette année tous mes concurrents pour leur précocité. Et là, ce n’est plus qu’une question de jours. Qui dit mieux ?

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3 février 2011

Dure journée, avec plus de peur que de mal

J’avais bien quelques idées de notes, pour la plupart dérisoires, comme le plus souvent. Mais ce soir, je souhaite raconter ce qui m’est arrivé aujourd’hui.

Ce matin, je me réveille vers 4h15 et je ne puis me rendormir, alors à 4h55, je décide de me lever. Je descends dans la cuisine, prépare la cafetière prête à être lancée au moment le plus opportun, prépare la table du petit déjeuner. J’allume mon ordinateur et je décide de faire une autre tentative pour lire la vidéo qu’ont réalisé des collègues d’Amiens (la veille, je n’y étais pas parvenu malgré plusieurs essais). Je fais le tour des blogs, je rêvasse un peu, je lance le café et le lait au ralenti. Quand Fromfrom se lève, je suis en train de visionner la fameuse vidéo que j’ai enfin pu ouvrir : un collègue est en train de chanter sa propre parodie des Lacs du Connemara. Donc tout va bien, on rigole bien de voir cette bande d’affreux loustics. Je dois aller en réunion à Lille avec un collègue et nous nous sommes donnés rendez-vous au boulot à 8h30. Comme j’ai un courriel à envoyer avant de partir en réunion, je pars un peu avant 8 heures de la maison. Il fait beau. Mince, me dis-je, j’aurais dû prendre mon appareil photo pour le lever de soleil. Mince, me dis-je encore, j’ai encore oublié de prendre mon téléphone portable resté dans mon autre veste. Vers 8h10, sur la grande route, je vois ralentir puis freiner devant. Pas de problème, je ralentis, je freine en souplesse, c’est sûrement un engin agricole ou quelqu’un qui veut tourner à gauche. A ce moment-là, j’entends derrière moi un freinage d’urgence et je vois fondre sur moi un camion blanc. Trop tard, il me percute de plein fouet par l’arrière. Les véhicules devant moi n’ont pas vraiment eu le temps de redémarrer complètement, mais je ne les collais pas. En tout cas, avec ma voiture incontrôlable, me voilà propulsé sur la droite, sur la berme, je dégomme au passage une balise en plastique blanc et noir (je n’ai vu ça qu’après), puis je continue ma course dans le fossé (genre fossé antichar dans le coin où l’on peut facilement mettre une voiture complète). Et ce n’est pas fini, la voiture poursuit son chemin dans le sens du fossé et vient percuter le mur en béton soutenant la route perpendiculaire et le tuyau d’évacuation qui passe dessous. Je suis sous le choc. Toute l’action n’a sans doute pas duré beaucoup plus qu’une seconde ou deux. Je suis dans le vague. Je finis par entendre un bruit strident, c’est le moteur qui hurle et je me rends compte que mon pied droit a enfoncé la pédale d’accélérateur à fond. Je retire enfin le pied. Je suis vivant, il ne m’est rien arrivé de grave visiblement et il semblerait que je n’aie mal nulle part. Mais je reste dans la même position, ne semblant pas réaliser ce qui m’arrive. Très vite un homme se porte à mon secours, a du mal à me voir (et moi aussi). Je suis complètement figé, je n’ai pas l’idée de bouger de la voiture. L’homme réussit à ouvrir ma portière et quand il m’invite à descendre, je réalise seulement à cet instant que la voiture se trouve presque à 90 ° couchée sur le flanc. Je réussis à débloquer ma ceinture, à couper enfin le contact et à m’extraire avec l’aide de l’homme. J’apprends assez vite que cet homme est pompier volontaire à Saint-Omer et passait par là avec un véhicule utilitaire (c’était le premier véhicule derrière le camion qui a joué au billard avec ma voiture). Je ne me sens pas terriblement bien dans mon assiette, on me dit que je suis blanc. J’arrive à marcher, je n’ai qu’une douleur, largement supportable, en dessous du genou droit. La gendarmerie arrive très rapidement. Elle a été appelée concomitamment par mon secouriste et un voisin riverain. On me demande de m’asseoir. Je n’ai pas envie, on insiste à plusieurs reprises (on est persuadé que je vais m’évanouir). Je finis par me relever. Entre temps, parmi les gens qui se sont attroupés, je comprends qui était le chauffeur du camion, un homme d’une trentaine d’années, un peu affolé, disant que tout est de sa faute, qu’il était dans la lune… Les pompiers arrivent vite. On ne me laisse pas le choix, on me fait monter dans l’ambulance. On m’examine rapidement. On est inquiet, moi non. On me pose des questions idiotes comme mon nom, le jour de la semaine, où j’habite et ma date de naissance (là, j’hésite presque). La gendarmerie relève ma carte d’identité et me permet d’appeler mon travail. Et puis on m’embarque aux urgences de l’hôpital d’H. Et là, rebelotte, nouveaux examens. On conclut finalement qu’il n’est pas nécessaire de faire une radiographie de ma jambe. On m’appelle une ambulance pour me ramener à la maison. Une fois à domicile, je peux enfin appeler Fromfrom, mais elle aussi a oublié son téléphone portable. Je contacte l’école afin qu’on la prévienne que tout va bien (il n’est pas encore 10h30). Mais bien sûr, elle est affolée quand elle me rappelle.

Cet après-midi, après avoir déposé Fromfrom à l’école, je suis allé, avec notre autre voiture, au garage où a été emmenée la voiture accidentée pour récupérer les affaires restées à l’intérieur. Je n’étais pas très fier de conduire, mais cela s’est bien passé. D’après le garagiste, la voiture n’est absolument pas réparable, même en rêve.

Ce soir, le chauffeur du camion, tout penaud, est venu à la maison avec son père (patron d’une petite société de transports), pour rédiger le constat amiable. Je ne suis pas en colère contre lui, car malheureusement chacun peut avoir une seconde d’inattention. Et puis j’ai eu beaucoup de chance en définitive car je n’ai rien d’autre qu’une contusion sans gravité qui va sans doute virer au bleu. Seul hic dans l’histoire, notre voiture de presque neuf ans était en très bon état et nous n’avions pas programmé son remplacement. Avec la misère que l’assurance va nous donner, on va devoir faire une croix sur le remplacement de nos escaliers, et ça, c’est agaçant.

29 janvier 2011

« J’ai été contente de travailler avec toi »

Vers la mi-janvier, c’était le temps des entretiens d’évaluation. C’est moi qui suis passé en premier avec mon DG qui a eu cette fois une année pleine pour m’évaluer. On a fait le point. Il est satisfait et moi aussi. Avec lui, les choses paraissent plus faciles. Il est davantage présent, mais paradoxalement, nous avons plus de facilités à prendre des décisions de façon autonome. Auparavant, c’était pour moi, pour nous, une difficulté qui nous pesait. Pourquoi ? Une manière différente de déléguer sans doute plus naturelle, évidente dont je n’arrive pas à percevoir précisément le ressort, parce qu’en plus ça marche très bien.

Mes collègues ont également été cuisinés par l’abominable Cornus. Bien sûr, il faut remplir des tas de cases. Je fais ça désormais de façon beaucoup plus détachée, me concentrant uniquement sur les vraies difficultés et heureusement il y en a peu. Et puis il y a eu quelques augmentations.


En 2008, elle avait déjà fait six mois chez nous pour son stage de fin d’études. Puis, après moins de deux ans en tant que salariée dans mon service, une collègue s’en est allée jeudi soir, pour aller travailler dans la ville du « grand coude » de la Loire et pour se rapprocher de son compagnon. Ce n’était pas une surprise puisqu’elle m’avait prévenue depuis l’été de cette éventualité. Et elle a même eu pratiquement l’embarras du choix pour trouver du boulot. Bref, il s’agit d’une bonne nouvelle. Jeudi soir, avant que je ne parte (vue l’heure déjà avancée, je lui ai laissé ma clé afin qu’elle termine de trier ses affaires), elle me dit d’une voix tremblante et émue : « j’ai été contente de travailler avec toi ». Connaissant sa timidité, je sais qu’il lui en a coûté pour qu’elle me le dise. Il s’agissait des dernières secondes avant qu’on ne se quitte, et je n’ai pas su quoi répondre à part quelque chose comme : « merci, moi aussi ». Quelques minutes après mon départ, elle a envoyé un courriel collectif pour remercier ou saluer tout le monde une dernière fois. Elle m’a encore mis en avant dans ses remerciements auxquels je ne m’attendais pas forcément. Inutile de dire que cela m’a touché. Rien à voir en effet avec un autre ancien collègue parti fin mai 2010 (voir ici). J’ai appris la semaine dernière qu’il avait envoyé ses vœux à une collègue, s’étonnant elle-même qu’il ne se soit pas manifesté pour me donner de ses nouvelles. Je lui ai répondu que je n’étais nullement surpris de son comportement. Pas surpris, pas déçu, presque indifférent. J’ai en effet de quoi me réjouir de la simplicité et de la bonne humeur de mes collègues embauchés au printemps.

23 janvier 2011

Presque rien sur pas grand chose (2)

Dimanche dernier, Schnockbull a frappé à l’instant même où Lancelot a entamé sa conversation épistolaire avec moi : la hampe florale de droite de l’amaryllis (Hippeastrum Herb.) a cassé net. Soyons honnête, Lancelot ne porte pas la poisse, c’est le propre poids des fleurs qui est à l’origine du drame. Heureusement, nous avons pu mettre en vase.

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Sinon, j’avais promis une revue de coiffure. Tout d’abord avant les vacances de Noël, j’ai reçu ça en cadeau. A noter que le pompon est réglable et peut se porter en bandoulière ou de façon sommitale.

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Puis, père Noël oblige, il fallait bien en passer par là. Fromfrom s’est remise à l’ouvrage. Version bicolore bi-pompon.

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20 janvier 2011

Blagues nulles fromfromo-cornusiennes pour KarregWenn

Bon bien sûr, ce n’est pas le dessus du panier et ce n’est pas vraiment le genre de la maison, mais je fais une exception pour respecter la promesse faite à KarregWenn. Ces nullités sont des retranscriptions de choses entendues, voire répétées par Fromfrom et Cornus.


Un groupe de chauves-souris vampires meurent un peu de faim au fond de leur grotte. Elles ont une envie folle de se rassasier de sang frais, mais les proies se font rares, très rares. Soudain, une membre du groupe, dégoulinante de sang frais fait son entrée dans la grotte.

« Où as-tu trouvé une proie » réclament-elles en chœur ?

« Attendez, je suis essoufflée, attendez je vais vous expliquer »

Les autres commencent déjà à baver rien que de penser au futur festin.

« C’est dans la forêt là-bas »

« Ah oui, où ça ? Emmènes-y-nous vite »

« OK, OK »

Et tout le groupe prend son envol vers la forêt. Et une fois sur place, rien, pas la moindre goutte de sang à se mettre sous la dent.

« Alors, c’est où » réclamèrent-elles à cor et à cri.

« Ben, vous voyez le gros chêne là-bas »

« Oui »

« Eh bien moi, tout à l’heure, je ne l’ai pas vu ».


Qu’est-ce qui est pire qu’un bébé dans une poubelle ?

Un bébé dans deux poubelles !


Une sage-femme arrive chez le boucher, alors qu’une femme enceinte est en train d’être servie.

« Je voudrais un rôti de bœuf de 1,450 kg. »

Le boucher prend la pièce de bœuf et en coupe un morceau.

« Vous ne pesez pas ? »

« Inutile, je connais mon métier, j’ai l’œil » et il pose le morceau de rôti sur la balance qui affiche 1,450 kg.

« Bravo, vous êtes doué ».

A ce moment là, ce qui devait arriver finit par arriver. La femme enceinte est prise de contractions foudroyantes au milieu du magasin et l’accouchement est proche. La sage-femme vole bien entendu à son secours et au bout de quelques minutes, le bébé arrive. Le boucher prête un couteau pour couper le cordon ombilical.

Une fois l’affaire faite, la sage-femme prend le bébé dans ses bras et s’écrie : « 3 kg – 3,100 kg ».

« Ah vous croyez ? Faites voir »

Et la sage-femme donne le bébé au boucher.

« Ah, moi je dirais bien 3,250 kg »

« Ah non, je ne suis pas d’accord, 3,100 kg maxi, je connais mon métier »

« Bon, on va vérifier. Mais je n’ai pas une balance assez grosse ici. Mon commis va se charger de faire la pesée dans l’arrière-boutique ». Et il confie le bébé à son commis.

Il se passe 5 minutes, 10 minutes, 15 minutes… Le boucher et la sage-femme commencent à s’impatienter.

Le commis revient enfin « 1,950 kg ».

« Quoi ce n’est pas possible !?! » s’écrient en chœur le boucher et la sage-femme.

« Ben oui vidé et désossé ! »


Pardon.

16 janvier 2011

De 2010 à 2011 (partie 6 - fin)

Le vendredi 31 décembre, nous avons remangé des escargots préparés par nos soins, accompagnés par un Vin jaune que nous avions (non, ce n’est pas une hérésie) et mangé un cuissot de sanglier bourguignon, accompagné par la première moitié d’un pari perdu par Fromfrom, c’est-à-dire un extraordinaire Mazoyères-Chambertin grand cru de 1999 dont je vais me souvenir longtemps.

L’après-midi, nous sommes « montés » à la ferme de mes grands-parents maternels, aujourd’hui occupée par mon cousin. Puis nous avons poursuivi notre chemin sur les sommets jusqu’aux environs de Lamure (commune de Larajasse). Les congères dessinaient encore les limites des champs, pâtures et autres prairies.

Le soir, j’ai ouvert les huitres. Je ne suis pas très doué pour ça, mais je ne me suis pas trop mal débrouillé. Certaines ont été dégustées crues et les autres ont été cuites au four selon la recette fromfomienne mise au point un an plus tôt (Fromfrom n’aime pas les huitres crues). Il y a avait aussi des crevettes et du saumon fumé. On a mangé tout ça avec un Chassagne-Montrachet premier cru 2006 qui m’avait été offert (cela fait partie des plus belles expressions, certes nombreuses, du cépage Chardonnay). Et après minuit, nous avons terminé au Champagne d’Aÿ pour faire glisser la buche fromfromienne à la clémentine, qui elle aussi, avait été testée un an plus tôt. Cela donne ça.

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Le Jour de l’an 2011, oncle, tante et cousin sont invités. Je me suis chargé du brochet au beurre blanc à la mode de l’Étang du Dragon Terrassé (voir ici). Il était accompagné d’un Riesling 2003 qui fut apprécié (je me méfiais, car je n’étais pas sûr qu’il serait à la hauteur). Ensuite, il y eut le sanglier de la veille (c’est meilleur réchauffé) accompagné d’un Beaune premier cru 2003 des Hospices de Dijon acquis en face des Hospices de Beaune. Le fromage fut accompagné par la seconde moitié du pari perdu par Fromfrom, c’est-à-dire un Latricières-Chambertin grand cru de 2002. Bien sûr, avec de telles bouteilles, je goute toujours en débouchant (une bonne heure avant) et je n’étais pas spécialement emballé par ce dernier vin, pourtant prestigieux. Mais je devais avoir la bouche pâteuse, car une heure plus tard avec le fromage, il se révéla à sa juste valeur. Certains vins paraissent décevants quand ils viennent d’être ouverts, mais l’aération, modérée pour celui-là, et surtout le mets d’accompagnement (un fromage suffisamment corsé), révèlent leurs vrais atouts.

Le lendemain matin, dimanche 2 janvier, il nous fallait rentrer. Nous avions pris une bonne marge en emmenant la duchesse mère à la gare de la Part-Dieu, qui est finalement partie avec un retard de dix minutes peu après 9h30. Puis nous avons pris le tunnel de Fourvière sans le moindre souci. Nous apprendrons par la suite que moins d’une heure plus tard, tout était bloqué autour de Lyon. Nous sommes rentrés à la maison sans le moindre ralentissement, sauf au péage de l’A 6 de Villefranche-sur-Saône.

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