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Cornus rex-populi

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3 août 2013

Juillet estival 2013 (6)

Le lendemain du mariage (je rappelle que nous étions alors dans la Loire), je suis allé arracher les pommes de terre du jardin paternel (enfin, ce jardin, car il y en a aussi dans l’autre). Comme elles avaient bizarrement poussé et que je ne suis pas un modèle d’adresse, j’ai fait pas mal de frites en les extrayant de la terre. J’ai fait cela avant que le cagnard nous tombe dessus. En fin d’après-midi, nous sommes partis pour la Bourgogne en démarrant quelques minutes avant mes parents. Sur le parcours (option occidentale par la vallée de la Loire), nous nous arrêtons voir l’église romane de Montceaux-l’Étoile, très proche de notre route et que nous n’avions jamais vue.

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Une petite cinquantaine de kilomètres plus loin, alors que Fromfrom vient de prendre le volant, elle s’aperçoit qu’elle a probablement perdu sa montre et son alliance lorsque nous nous sommes arrêtés devant l’église (qu’elle avait quittées et déposées dans un pli de sa robe à cause de la chaleur ambiante). Les bijoux avaient probablement glissé à terre lorsqu’elle était descendue de voiture, alors qu’elle parlait encore à sa mère au téléphone. Nous nous arrêtons et effectivement, nous ne trouvons rien dans la voiture. Coûte que coûte, j’appelle immédiatement mes parents sur leur portable (qu’ils ne mettent en route que lorsqu’ils se déplacent), afin de leur demander de passer voir s’ils ne trouveraient pas la montre devant l’église où nous étions stationnés. Ils ne sont plus très loin de l’endroit et cela se trouve presque sur leur chemin. Cela n’a pas été simple à raconter à ma mère car en plus d’être dur de la feuille, il fallait tenir compte des bruits de roulement et de sa très grande difficulté à mémoriser les noms de lieux. Heureusement, cette église n’est pas un grand site touristique et on y avait vu peu de monde. Pendant ce temps là, Fromfrom est décomposée. Quelques minutes plus tard, mon père me rappelle pour me faire préciser l’endroit exact où nous étions descendus devant l’église. Alors que je suis en train de lui expliquer, l’œil de lynx de ma mère assoiffé par la couleur de l’or, avait récupéré le trésor fromfromien. Victoire et énorme soulagement général.

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2 août 2013

Juillet estival 2013 (5)

Sans faire de grasse matinée (inconcevable de toute manière à mon niveau), nous mettons le cap vers Nîmes. Nous descendons la vallée de la Durance, ce qui me rappelle mes études marseillaises puisqu’en 1997, alors que j’étais déjà en stage sur la Loire, j’avais dû retourner une semaine en séminaire à la cité phocéenne. Lors de cette semaine, nous avions « visité » la Durance jusqu’au pied au barrage de Serre-Ponçon, tout en admirant les ouvrages hydro-électriques, les canaux et la faune aquatique. La flore, j’avais été le seul à m’en soucier (les hydrobiologistes sont en général de piètres observateurs de la flore).

En fin de matinée, nous sommes arrivés à Nîmes, sous un cagnard pas possible. Je ne pensais pas que nous mettrions autant de temps à trouver une place dans le parking souterrain, pourtant non complet et dans lequel j’ai bien cru que j’allais entrer en ébullition dans tous les sens du terme. Bref, nous avons enfin fini par trouver de la place (des places pour voiture qui conviendrait bien en largeur pour des motos).

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J’avais repéré, face aux arènes (mieux que cela, ce n’est pas possible), un restaurant qui m’avait séduit en lisant le guide. Nous serons récompensés puisque le déjeuner en terrasse s’avérera une très belle surprise pour un prix très compétitif (combien de fois avons-nous mangé de la grosse cavalerie pour le même prix ?).

Puis, sous un soleil de plomb, nous avons contourné les arènes et accédé à la maison carrée. Nous avons failli mourir de chaud.

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Puis ce fut une visite rapide à la cathédrale romane, qui vaut surtout pour les sculptures de la façade et sa nef, non pas pour sa beauté, mais pour sa fraîcheur relative.

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Retour aux arènes, avec un petit passage au bar avant la visite.

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Magnanimes, nous sommes enfin allés voir la tour Magne sans pour autant y monter.

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La visite de la cité nîmoise a été trop rapide à mon goût, mais nous n’en pouvions plus de cette chaleur étouffante. Et puis nous avions beaucoup mieux à faire : honorer une vieille promesse et mettre le cap sur la capitale de l’Hérault.

Nous sommes arrivés chez Lancelot et Tinours peu après 18 heures. Sans être fraîche, l’atmosphère était beaucoup plus respirable qu’à Nîmes. Nous avons été accueillis là-bas comme des princes. Après un petit rafraichissement bienvenu, nous avons fait le tour du propriétaire en intérieur et dans le jardin. Il y avait là un petit écrin qui convenait fort bien à notre genre de beauté. Et puis surtout, le fait d’être invité et de se sentir chez soi est un luxe qu’on ne peut pas se permettre partout. Car évidemment, c’est bien ce qui s’est passé : le lendemain, nous n’avions pas vraiment envie de partir avec nos papotages infinis. Vu avec le recul et sachant ce qui allait se passer le lendemain au mariage, nous serions bien restés au moins un jour de plus pour abuser de l’hospitalité lanceloto-tinoursienne.

Car il faut parler à présent du repas. D’abord de ravissants et rafraichissants amuse-bouches concoctés avec le plus grand soin (depuis, Fromfrom a déjà piqué l’idée de certains d’entre eux), arrosés d’un Viognier du cru ! D’abord, je m’y attendais, c’était une promesse de longue date. J’aurais été déçu si Viognier il n’y avait point eu. Alors là que dire ? Dire la vérité vraie ou être sur la ligne d’une mauvaise foi confirmée ? Voici le verdict (tremble Lancelot) : le vin était excellent et en accord avec ce que nous dégustions. Un vin qui n’a certes pas la richesse, la complexité des Condrieu (évidemment, à ce moment là, on est alors dans le haut de gamme et c’est logique quand le vin est réussi), mais ce Viognier, très heureusement porté sur le fruit et du reste assez caractéristique du cépage, dépasse largement les productions « ordinaires » de certains coteaux ardéchois que j’avais eu l’occasion de goûter jusque-là (des productions au demeurant honnêtes et pimpantes par leur nez floral, mais parfois trop brutes ou trop portées sur une minéralité mal assumée). En bref, j’aurais bien descendu en flamme le Viognier du chevalier juste pour rire et avoir raison, mais force est de reconnaître qu’en toute rigueur, je suis obligé de lui donner une bonne note.

Après ça, et ce fut l’entrée, qui en réalité aurait pu largement être le plat de résistance, mais on avait décidé de nous gâter. Une spécialité lancelotienne délicieuse et que nous tenterons de reproduire à l’occasion. Ce fut du Picpoul (c’est aussi un cépage, mais cette fois méconnu de ma part) qui nous fut servi. Un vin inhabituel, sur lequel je ne suis pas en mesure de formuler un avis circonstancié en dehors du fait qu’il se laissait boire sans souci.

On s’était encore affairé pas mal en cuisine et ce fut une des spécialités de Tinours qui nous fut véhiculée. Oui, il s’agissait du plat de résistance (on a compris qu’après coup pourquoi il ne fallait pas forcer sur le plat précédent). Je ne dirai pas de quoi il s’agissait, mais pour ce qui nous concerne, cela nous a rapidement fait oublier la dernière fois où nous en avions mangé. Là, c’était excellent.

Puis, ce fut le dessert maison et l’après dessert, avec dégustation de sorbets maison aromatisés, dont un à la lavande que j’ai bien aimé.

Nous n’avons pas senti le temps passer. Le lendemain, nous nous sommes levés alors que Tinours partait au boulot. Nous avons alors pris notre premier petit déjeuner dehors de l’année sur la terrasse : un luxe total. Et comme dit précédemment, nous nous sentions tellement en bonne compagnie que nous y serions encore. Merci beaucoup Lancelot et Tinours pour ces sympathiques soirée et matinée. Vous n’avez pas fini d’être emmerdés, car on retournera vous voir, c’est sûr. Mais bon, faudra quand même aussi d’abord venir voir la grisaille septentrionale et le froid par 30 °C.

31 juillet 2013

Juillet estival 2013 (4)

Je fais ici une entorse à la chronologie du récit des vacances pour évoquer une note pas trop positive (mais nullement grave) que j’avais écrite presque dans la foulée.

Nous avons été invités au mariage de ma cousine. Fromfrom et moi pensions ne pas être particulièrement en avance en convolant en justes noces à nos âges déjà avancés, respectivement de 38 et de 36 ans. Ma cousine affiche, elle, 42 ans au compteur et lui, quatre de moins. Comme cela a été rappelé lors de la cérémonie, cela fait 18 ans qu’ils vivent ensemble et ont deux enfants qui ont déjà fort bien poussé.

Le mariage avait lieu à la mairie dans laquelle mon oncle (le père de la mariée) est conseiller municipal et c’est lui qui officiait à cette occasion. Après un discours introductif personnel, il a procédé au mariage officiel avec les lectures habituelles. L’ambiance était bien sûr décontractée et pleine d’émotion. La salle débordait de toutes parts. A la fin, tout le monde est sorti et une photographe fut réquisitionnée pour aller faire des photos sur la pelouse sous les marronniers de la mairie. On nous appela pour procéder à la photo de groupe. J’ignore combien nous étions, mais assurément plus de cent. La photographe officielle en chef, pourtant honorablement équipée, n’était pas fabuleusement douée puisqu’elle n’arrivait pas à avoir tout le monde dans le cadre, a eu des problèmes de carte mémoire puis de batterie. Je suis finalement sorti du rang et j’ai pu prendre, facilement, quelques photos honnêtes, bien que pas extraordinaires compte tenu du choix de l’endroit assez peu favorable, avec des ombres et des lumières trop tranchées.

La fête avait lieu à une quinzaine de kilomètres de là, dans un centre équestre qui loue également une grande salle et des chambres. L’apéritif, certes dînatoire, a commencé vers 17 heures et s’est terminé à 22 heures ! Les deux premières heures furent agréables, la troisième longuette, la quatrième impatiente, la cinquième résignée. Au-delà du punch et autres liquides apéritifs, cette longueur démesurée fut propice aux débits de boissons de certain(e)s que j’ai eu tôt fait de repérer, qui commençaient déjà à être bavards et bruyants. A bout de force, nous sommes quand même passés à table. Les invités avaient été placés autour tables rondes. Nous, nous étions à une table de trentenaires finissants et de « quadras », non agriculteurs. Nous n’y connaissions qu’un petit peu la sœur du marié. On peut aisément admettre qu’il n’est jamais facile de concevoir des plans de table, mais je pense qu’on y arrive (nous en avons eu l’expérience, plutôt positive semble-t-il). Nous n’avons pas énormément apprécié la typologie du plan de table ; en dehors des enfants, le parti pris des tables par classes d’âge étant, de mon point de vue, une fausse bonne idée.

Du côté de l’assiette, à part la viande bovine, le reste était fadasse. Après le plat, la musique s’est mise en route pour une première séance de musique et de danse, interminable elle aussi, d’une heure trente. Puis, le fromage nous fut véhiculé. Puis, les danses reprirent. Vers une heure et quart du matin, ayant prévenu mes parents (à une table distante), nous avons pris congé car le dessert n’arrivait toujours pas. Nous avons été les premiers à partir, mais quand on s’emmerde à ce point là, mettre fin aux souffrances apparaît comme une libération bienfaitrice. Nous allons probablement passer pour des pisse-froid, des ringards qui ne savent pas s’amuser, des vieux schnocks qui se couchent comme les poules. Je m’en moque littéralement. J’estime pour ma part qu’on s’est moqué de nous. Cela donne l’impression que l’on a voulu faire une fête sur mesure entre potes et que les autres devaient se plier à l’exercice imposé. Nous n’avons pas été les seuls à nous emmerder copieusement. A notre départ, j’ai été interpelé par ma cousine, mais ne voulant pas cacher sa fête, j’ai réussi avec Fromfrom à ne pas sombrer dans l’hypocrisie, sans dire pour autant que nous nous étions amusés. Néanmoins, mes cousins, quels qu’ils soient, ne reprendront pas au piège dans une fête de ce genre, l’ours mal léché que je suis.

Bon, j’arrête là les critiques. Les mariés n’étaient pas mal, mais je ne les montre pas, bien entendu. Je ne retiens que les deux personnes les plus intéressantes (ben oui, y a pas de mal à se lancer des fleurs), prises au soleil couchant.

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28 juillet 2013

Juillet estival 2013 (3)

Le lendemain, nous faisons l’ascension pour de vrai. Fromfrom reste sur le parking près de la voiture. Sur la cinquième photo apparaît le début de notre ascension et sur la sixième, la crête au pied de laquelle nous sommes allés (en fait, elle est beaucoup plus haute et en arrière plan, ce que la photo ne montre pas).

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Les autres emmènent ce qu’il faut pour manger. La montée ne fut pas simple selon certains. Personnellement, je l’ai trouvée assez accessible, mais assez longue, parce que contrairement à ce qui était convenu au départ, tout le monde a voulu admirer et surtout photographier toutes les plantes le long du parcours au lieu de le faire en redescendant. Peu après midi et assez proche du sommet, nous avons pris le casse-croûte, qui fut très léger pour moi parce que curieusement, je n’avais pas faim. Néanmoins, j’étais content : contrairement à ce que je redoutais, je n’étais pas essoufflé, ni n’avais la sensation de manquer d’oxygène, comme cela me l’a fait régulièrement à partir des alentours de 2000 m d’altitude, comme encore l’an dernier au Ventoux ou dans le massif de Belledonne.

En forme de vengeance karagarienne, quelques fleurs que le Maître ne possède pas.

Trifolium alpestre L. (Trèfle alpestre)

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Anthericum liliago L. (Phalangère à fleurs de lis)

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Scutellaria alpina L. (Scutellaire des Alpes)

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Anthylis montana L. (Anthyllis des montagnes)

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Crepis albida Vill. (Crépide blanchâtre)

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Lactuca perennis L. (Laitue vivace)

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Helianthemum apenninum (L.) Miller (Hélianthème blanc)

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Helianthemum oelandicum (L.) Dum.Cours. subsp. incanum (Willk.) G.López (Hélianthème des chiens)

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Linum suffruticosum L. subsp. appressum (Caball.) Rivas Mart. (Lin à feuilles de soude)

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Tragopogon crocifolius L. (Salsifis à feuilles de crocus)

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Hieracium tomentosum L. (Épervière tomenteuse)

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Campanula spicata L. (Campanule en épi)

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Verbascum lychnitis L. (Molène lychnite)

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Cerinthe minor L. subsp. auriculata (Ten.) Rouy (Cérinthe auriculé)

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Artemisia chamaemelifolia Vill. (Armoise à feuilles de camomille)

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Phyteuma betonicifolium Vill. (Raiponce à feuilles de bétoine)

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Sempervivum arachnoideum L. (Joubarbe à toiles d'araignées)

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Silene flos-jovis (L.) Greuter & Burdet (Lychnis fleur de Jupiter)

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Tulipa sylvestris subsp. australis (Link) Pamp. (Tulipe du Midi)

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Gentiana angustifolia Vill. (Gentiane à feuilles étroites)

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Thesium alpinum L. (Thésion des Alpes)

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Globularia cordifolia L. (Globulaire à feuilles cordées)

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Arnica montana L. (Arnica des montagnes)

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Ornithogalum cf. umbellatum L. (Dame-de-onze-heures)

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Stipa eriocaulis Borbás (Stipe à tige laineuse)

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Saxifraga paniculata Mill. (Saxifrage paniculée)

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Dryas octopetala L. (Chênette, Dryade à huit pétales)

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Pedicularis foliosa L. (Pédiculaire feuillée)

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Geranium rivulare Vill. (Géranium blanc)

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Aster alpinus L. (Aster des Alpes)

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Cyanus triumfettii (All.) Á. Löve & D. Löve (Bleuet vivace)

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Laserpitium gallicum L. (Laser de France)

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Sempervivum tectorum L. (Joubarbe des toits)

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Hieracium cymosum L. (Épervière en cyme)

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À un moment donné, l’orage menaçant, nous avons été plusieurs à écouter les voix de la sagesse et à entamer la descente et non s’aventurer sur les crêtes comme certains avaient commencé à le faire, avant d’être avertis, à peu de frais, par le tonnerre et quelques grêlons épars. Certains ont néanmoins été bien mouillés parce qu’ils traînaient en bas de pente.

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Hors programme, en redescendant en voiture, je n’ai pu m’empêcher de photographier entre deux averses, une plante que j’avais cru apercevoir en montant le matin et qui reste unes espèce que je souhaitais voir depuis très longtemps : Digitalis grandiflora Mill. (Digitale à grandes fleurs)

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Le soir, c’était LE repas de session. Les deux soirs précédents, le choix du restaurant avait été interminable car il y a toujours certaines personnes à qui rien ne convient, ce qui m’énerve copieusement. Là, soulagement, pas besoin de se poser d’interminables questions, le président avait heureusement tranché et organisé la chose et cela se passait au restaurant de notre hôtel auquel nous n’avions pas encore goûté. Quelques belles tranches de rigolades, notamment avec notre médecin attitré (à ce propos, la cheville fromfromienne allait déjà mieux).

28 juillet 2013

Juillet estival 2013 (2)

Le but de notre voyage était quand même la participation à deux jours d’une session de six jours sur la flore locale. La première matinée (mardi) était consacrée d’abord à la visite du golf à Gap (en fait pas à Gap, mais au niveau d’un col à peine plus au nord à plus de 1200 m d’altitude). Le dimanche, Fromfrom avait trouvé le moyen de se faire piquer à la cheville (probablement par une tique, même si nous n’en avons pas la preuve formelle) et la piqûre s’était infectée. Après conseil auprès de notre médecin personnel de session, avant le début des festivités, passage par la pharmacie pour trouver un antiseptique, des compresses et une pommade apaisante. Puis débute la visite au cours de laquelle Fromfrom se défend fort bien.

Nous découvrons quelques plantes intéressantes.

Filipendula vulgaris Moench (Filipendule commune)

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Dianthus hyssopifolius L. (Œillet de Montpellier)

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Trifolium montanum L. (Trèfle des montagnes)

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Persicaria vivipara (L.) Ronse Decr. (Renouée vivipare)

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Campanula glomerata L. (Campanule agglomérée)

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Hypochaeris maculata L. (Porcelle à feuilles tachées)

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Carex buxbaumii Wahlenb. (Laîche de Buxbaum), espèce rarissime

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Carduus nutans L. subsp. alpicola (Gillot) Chass. & Arènes (Chardon des Alpes)

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Dracocephalum ruyschiana L. (Dracocéphale de Ruysch), espèce rarissime

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Vicia onobrychioides L. (Vesce faux sainfoin)

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Allium scorodoprasum L. (Ail rocambole)

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Geranium nodosum L. (Geranium noueux)

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Chenopodium bonus-henricus L. (Chénopode du Bon-Henri)

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En fin de matinée, nous nous rendons en voiture sur un col tout proche à près de 1700 m d’altitude où nous pique-niquons.

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Mais le temps très orageux nous dissuade d’entamer l’ascension que nous devions effectuer pour la reporter au lendemain matin. En lieu et place, nous nous rendons dans un autre lieu moins risqué près d’Embrun. D’abord près d’une falaise érodée par la Durance.

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Puis près d’un lac où nous découvrons plein de plantes messicoles très intéressantes.

Consolida regalis Gray (Pied d’alouette royal)

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Adonis aestivalis L. (Adonis d’été)

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Androsace maxima L. (Androsace des champs)

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Caucalis platycarpos L. (Caucalis à feuilles de carotte)

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Puis, les bords du lac.

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Primula farinosa L. (Primevère farineuse)

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Epipactis palustris (L.) Crantz (Epipactis des marais)

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Eleocharis quinqueflora (F.X. Hartm.) O. Schwartz. (Eléocharis à cinq fleurs)

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Herminium monorchis (L.) R.Br. (Ochis musc)

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Le soir, la cheville de Fromfrom a enflé, rougi, durci. Notre médecin de session, après le deuxième repas pris en commun avec les Nordistes, lui prescrit antibiotiques et cortisone (ben oui, ça ne rigole plus).

P.S. : la qualité des photos laisse parfois à désirer. Jen suis désolé. 

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25 juillet 2013

Juillet estival 2013 (1)

Pour ces vacances, nous avons encore parcouru pas mal de kilomètres. Nous partons le samedi de bonne heure pour éviter au plus possible les bouchons (c’est un gros départ en vacances) et nous n’en connaîtrons effectivement aucun. Nous nous reposons le dimanche. L’après-midi, j’aide mon père à prendre une friture de petits gardons et rotengles que le monde entier nous envie et que nous mangeons à peine une heure après.

Partis de la capitale éduenne en milieu de matinée lundi, nous avons vu l’afficheur du thermomètre de la voiture grimper de façon continue. Déjà entre Lyon et Grenoble lorsque nous nous sommes arrêtés pour manger notre sandwich sur une aire d’autoroute, nous avions déjà assez chaud. Un convoi de plusieurs minibus de jeunes adolescents, encadrés notamment par des ecclésiastiques (dont un avec un col romain et un autre en soutane noire intégrale interdisant toute velléité de piqûre de mouche enragée), est venu saucissonner près de nous à l’ombre. Après Grenoble, nous avons emprunté la route Napoléon jusqu’à Gap. Ce n’était pas une volonté particulière de passer par là, mais on s’était dit que ce n’était pas plus mal que de passer par la vallée du Rhône et de rejoindre Gap plus au sud. Mais qu’est-ce que la route m’a parue longue ! Nous sommes donc arrivés à l’hôtel assez tôt dans l’après-midi et après un petit moment de répit, nous avons mis le cap sur Embrun pour aller voir la cathédrale. La ville se trouve le long de la Durance, juste avant qu’elle ne s’aplatisse dans la retenue de Serre-Ponçon, en haut d’une falaise. Pas mal la polychromie des pierres de cette singulière cathédrale romane.

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Sur le chemin, nous avions repéré un panneau indiquant l’abbaye de Boscodon, ce qui reconnecta deux neurones chez Fromfrom (pas besoin de plus de deux !). En effet, cette abbaye est un fréquent lieu de villégiature estival pour un vieux couple* adeptes d’arts religieux. Ils font visiter là-bas l’abbaye, un petit peu à la façon dont Fromfrom le faisait jadis dans les édifices armoricains, jusqu’à devenir une des pierres angulaires de l’association bretonne et de la fédération internationale. C’est dans ce cadre français et international que Fromfrom et ce couple se sont connus, et elle allait régulièrement à Sèvres pour des réunions de la fédération chez le couple en question. Des réunions très gastronomiques d’ailleurs. Nous sommes donc allés à l’abbaye, mais nous n’avons pas trouvé trace du couple en question : la personne de l’accueil n’a pas été en mesure de nous renseigner, mais en même temps, ils n’étaient probablement pas encore dans le coin. Nous n’y étions pas très tôt dans l’après-midi, mais force est de constater qu’il n’y a pas foule pour aller visiter cet édifice qui n’est certainement pas des plus connus. Un coin très sympa en tout cas pour cette abbaye qui appartenait à l'ordre monastique Chalais (proche des Cisterciens) et qui est peu à peu restaurée.

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En redescendant, quelques photos près de la rivière.

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* Un couple charmant que jai connu lors d'une réunion rémoise en mars 2006 et qui a assisté, peine infligée quà de rares privilégiés, à nos deux mariages.

24 juillet 2013

En attendant...

Une toute petite note écrite pendant les vacances, en attendant les plats de résistance.

Les nageurs avaient terminé leur baignade depuis une grosse demi-heure et avaient regagné leurs pénates lorsque le pêcheur commença son œuvre. Avec sa canne à lancer, il explorait le coin en éventail, lançant sa cuillère alternativement au large ou au plus près de la berge. Il n’était pas très adroit. Pour lancer le plus loin possible, il essayait de projeter le leurre avec le plus de force possible. Hélas, le projectile, retenu par un fil de nylon trop raide, retombait à une distance bien ridicule que ce qui était escompté, après une trajectoire en cloche, du plus bel effet, mais d’une efficacité douteuse, obligeant à rembobiner des mètres de fil excédentaires. Il fallait faire face aux accrochages variés dans les joncs, laîches et autres prêles, mais cela n’était rien en comparaison avec les magnifiques suspensions de poissons-nageurs, virgules et Aglia parmi les branches de bouleaux et de chênes. Résultat des courses : pertes presque irrémédiable des leurres, éraillements, perruques indémêlables du fil, ouvertures d’émerillons et autres casses banales chez un débutant.

Mais cette fois-ci, rien de particulier n’était venu obscurcir prématurément le ciel de cette partie de pêche crépusculaire. L’Aglia « feuille de saule » rouge n° 1 avait plongé à un endroit stratégique, entre l’embarcadère et la bordure frangeante de Laîche en ampoules, puis s’était mise à tourner de manière impeccable, longeant idéalement les grosses pierres immergées de l’ancien lavoir, heurtant négligemment les cailloux du haut-fond, avant de replonger dans l’eau noire. Probablement surgi d’un herbier flottant à comaret et glycérie, le seigneur du lieu fondit sur la cuillère, s’en empara violemment et embarqua le tout en au large en direction de la roselière à massettes sur la berge opposée. Le frein du Mitchell 350 se mit à crisser comme il ne l’avait jamais fait, abandonnant à l’eau des mètres de fil, tandis que la canne courbait furieusement l’échine, formant alternativement une parabole lamentable ou revenant à une position plus dignement rectiligne. Le frein du moulinet ayant été resserré à la hâte afin de récupérer un peu la main sur le poisson qui avait commandé la manœuvre jusque-là, le vrai combat débuta : rushs rectilignes en direction du large, diagonales fendantes dans les profondeurs, et surtout la fabuleuse chandelle hors de l’eau, suivie par la redoutable retombée avec coup de 700 dents, afin de tenter de se libérer de sa laisse de façon définitive. Mais non, rien n’y fit, toutes les tentatives de libération furent vaines, le poisson ne put éviter les mailles du filet de l’épuisette, avant de venir gigoter sur l’herbe de la chaussée.

C’est ainsi que le petit Cornus, alors âgé de moins de dix ans, après une longue série de maladresses et d’échecs, attrapa son premier brochet (60 cm) au lancer. Il y eut encore pas mal de gaucheries par la suite, mais l’affaire était lancée. Mon père n’est pas étranger à cette forme de passion pour le poisson, et c’est peut-être aussi cela qui m’a poussé, des années plus tard, vers le souhait de réaliser des études en lien avec la pisciculture et l’ichtyologie, volonté néanmoins contrariée par une autre rencontre.

10 juillet 2013

Énigme du 10 juillet

Première mondiale : voici la première note cornusienne publiée pendant les vacances !

Arrivés plus tôt que prévu lundi sur notre lieu de villégiature, nous sommes allés visiter ça.

CC0001

Et cela.

CC0002

Mais quels sont ces deux édifices ?

Sinon, quelques nouvelles : nous allons bien dans l'ensemble.

5 juillet 2013

Le beau temps arrive juste à temps

On est en vacances. On part dans peu de temps. La semaine prochaine, on devrait voir un paysage qui ressemble un peu à ça, avant d'autres aventures.

2 (photo Ouiqui)

On revient dans deux semaines à peu près. Soyez sages et bonnes vacances à ceux qui en prennent et bon courage aux autres.

5 juillet 2013

Jour J pour Calyste

 

1(dessin Ouiqui)

Karagar a eu le premier la bonne idée. Je la relaye bien volontiers.

Et comme il FAUT des fleurs, celle qui me semble la plus belle en ce moment au jardin pour Calyste.

R0001

 

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Cornus rex-populi
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