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Cornus rex-populi

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28 février 2014

Ciel encore

Ce soir en rentrant du travail.

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26 février 2014

Ciel multicolore

Je voulais aussi faire des photos aujourd’hui alors qu’il faisait beau, mais cela s’est mal goupillé. En voici une prise hier entre deux averses

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23 février 2014

Vers la fin de l'hiver ?

Le week-end a été plus clément que ce que j’attendais, en particulier samedi. J’en ai profité pour tailler les rosiers. Pour l’instant, pas trop dégâts cette année contrairement aux trois années précédentes où j’avais même dû déplorer un décès chez les porteurs de cynorhodons. Des fortes gelées sont encore possibles, mais il serait étonnant que l’on descende aux environs de – 10 °C. En attendant, les Pelargonium que j’ai laissé dehors devant et derrière la maison ne souffrent pas trop, même si rien n’est gagné.

Ce n’est pas le printemps, mais on s’en approche parfois. Les pollinisateurs ont du courage.

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20 février 2014

Une bataille gagnée

Longue et dure journée que celle d’aujourd’hui. Presque cinq heures de route pour aller et revenir du fond du département, en comptant les bouchons, surtout ce matin. Sept heures pleines de réunion où il fallait être attentif jusqu’au bout pour éviter qu’un margoulin en profite pour dire des âneries et qu’elles passent pour argent comptant. Je redoutais un peu cette réunion, mais globalement cela s’est bien passé de mon point de vue. Cela dit ce n’est qu’une étape, la guerre n’est pas finie car les forces de la réaction reviendront à la charge lors des prochaines batailles de mai et de juin. J’ai pu m’exprimer sans m’énerver et faire de la pédagogie. Les forces neutres et celles de l’État ont apprécié. L’élu qui présidait les débats a fini par décrocher dans la dernière heure. Il voulait coûte que coûte décrocher des consensus et s’inquiétait qu’on n’y arrive pas. Il ne sait pas encore à quel point je saurai ouvrir de nouveaux fronts la prochaine fois.

18 février 2014

Hier, c'était concert (2)

Hier, c’était soirée Wagner à l’orchestre national de Lille où nous avions pris place. Sous la direction de Jean-Claude Casadesus, la première partie était consacrée à La Walkyrie, avec le Prélude de l’acte I, la scène 3 « Ein Schwert verhiess mir der Vater », « Schläfst du, Gast », « Der Männer Sippe sass hier im Saal », « Winterstuerme wichen den Wonnemond », « Du bist der Lenz, nach dem ich verlangte », « War Wälse dein Vater, und bist du ein Wälsung » et « Siegmund heiss’ich, und Singmund bin ich ».

La seconde partie était consacrée à Tristan et Isolde, le Prélude le acte I, l’acte II - scène 2 « O sink hernieder Nacht der Liebe », « Lausch, Geliebter », le Prélude de l’Acte III et « Mild und leise wie er lächelt ».

L’interprétation était assurée par Anja Kampe, soprano allemande et par Robert Dean Smith, ténor américain, remplaçant Gary Lehman, souffrant.

Les présentations étant faites, que dire ? Eh bien pour commencer que cela nous a plu. Nous n’étions pas aussi idéalement placés que la fois passée (au quatrième rang en face les contrebasses), mais cela n’était pas gênant grâce à la qualité acoustique exceptionnelle.

Les chanteurs, certes spécialistes du répertoire de Wagner ont « envoyé » de manière admirable, à un niveau que je n’osais espérer et oserais-je dire à un niveau déjà très difficile à égaler. Et bien que le ténor ait dû être remplacé au pied levé, ces deux là s’accordaient admirablement bien. Elle était extrêmement puissante, sans aigus excessifs. Bref, c’était magnifique et impeccable.

L’orchestre a été également parfaitement au rendez-vous, avec une mesure, une retenue extraordinaire. Je veux dire par là que c’était propre, sans bavure, sans excès de sons « traînants » ou d’effets de styles « langoureux » ou « obséquieux » ou « racoleurs » qui auraient été bien malvenus.

Nous avons été surpris dans La Walkyrie par un instrument imitant le vent qui nous a fait croire un instant que l’on venait de mettre en route la ventilation.

Autre surprise dans Tristan et Isolde quand un hautboïste quitte la scène seul pour aller je ne sais où. Nous comprendrons ensuite qu’il était parti s’isoler quelque part pour aller jouer un morceau en solo avec une virtuosité extraordinaire. Je n’imaginais pas qu’un hautbois pouvait seul être aussi émouvant.

En bref, une belle soirée de musique que nous avons appréciée tous les deux.

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18 février 2014

Du bois et du ciel bleu

Pour prolonger la note précédente, nous avons profité du début de l’après-midi de dimanche pour aller nous balader un peu en forêt près de chez nous. Dans un coin où je n’étais jamais allé voir, j’ai découvert des hêtres plus beaux que je ne l’imaginais.

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16 février 2014

Concours de dendrologie corticole

Il s’agit plus exactement de reconnaître les essences qui correspondent à cette petite suite de photos d’écorces. Quelques indices toutefois avant de se lancer :

  • ces photos ont été prises en forêt aujourd’hui à quelques kilomètres de la maison à peine,
  • toutes les espèces considérées ont un feuillage caduc,
  • deux espèces ne sont pas indigènes de la région dont une ne l’est pas d’Europe,
  • certaines sont très faciles à trouver, d’autres moins.

1 - Quercus robur L. (Chêne pédonculé)

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2 - Betula pendula Roth (Bouleau verruqueux)

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3 - Robinia pseudoacacia L. (Robinier)

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4 - Fagus sylvatica L. (Hêtre)

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5 - Prunus avium L. (Merisier)

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6 - Castanea sativa Miller (Châtaignier)

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7 - Larix decidua Mill. (Mélèze d’Europe)

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8 - Carpinus betulus L. (Charme)

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15 février 2014

Plaisirs d'enfance

A la suite de Calyste et de Plume, je me lance dans cet exercice. Voici une liste non exhaustive mais importante.

  • Partir chez le père d’un ami d’enfance de mon père, lui-même un ami, pour aller ramasser des cerises. Grimper dans les arbres pour croquer ces fruits merveilleux.
  • Aller passer une journée ou deux à la ferme de mes oncle et tante avec mes cousins, parmi veaux, vaches, cochons, poules, lapins, fumier, foin, paille, pâture, moissons…
  • Aller me promener avec ma grand-mère maternelle (seul ou avec mes cousins) et ramasser des bouquets de fleurs sauvages des prairies, pelouses, talus, friches, bords de champs et des lisières forestières.
  • Le puissant parfum de l’immense et vieux rosier du jardin de mes grands-parents.
  • Arriver en vacances à A., pour retrouver la vieille maison avec son atmosphère si caractéristique et retrouver là-bas des gens à l’accent si particulier et heureux de nous revoir.
  • Mettre ma main dans l’eau de l’étang quand la barque emmenée par ma mère glissait sur le miroir.
  • Aller à l’étang embêter les têtards et les grenouilles et faire en sorte de faire passer l’eau systématiquement au dessus des bottes.
  • Pêcher sur l’ancien embarcadère de l’étang et attendre que cela morde en contemplant le reflet des arbres et prendre un beau poisson au moment où on s’y attend le moins.
14 février 2014

Quatre questions pour la Saint-Valentin

1 – Où est-ce ? [indice : jumeaux hauts]

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2 – Qui est-ce ? [indice : fruits et légumes] Cliché Ouiqui

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3 – Où est-ce ? [indice : rouge, bleue, triple] Cliché Ouiqui

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4 – Où est-ce ? [indice : cela n’est pas loin d’hier, on y va pour les vacances de printemps] Cliché Ouiqui

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12 février 2014

Inculture vertueuse

Quand j’écoute une station de radio généraliste comme France inter, de surcroît à l’occasion d’une émission non spécialisée, je n’aime guère que l’on se mette à parler dans un langage qui m’est incompréhensible. Je ne parle pas du charabia diffusé sur certaines radios peu enclines à parler dans un français vaguement à peu près correct, je veux juste parler de ces journalistes ou autres animateurs, qui se mettent à parler de musique, d’artistes, de styles musicaux ou de je ne sais quoi du même genre où je n’entends rien, rigoureusement rien. Je mets de côté la musique « classique » qui semble moins victime de cette maladie, du moins sur ce type de radio généraliste.

Je veux bien admettre que je sois particulièrement inculte en la matière, mais en même temps, il n’y a aucun effort de pédagogie. Les personnes parlent de façon entendue entre elles, utilisent des mots presque exclusivement anglo-saxons, avec des codes et un vocabulaire que je ne comprends pas. Ils palabrent sur des nuances que je ne suis nullement en mesure de percevoir. D’ailleurs, non seulement je ne perçois pas ces nuances, mais je suis incapable de reconnaître les styles, les époques, les caractéristiques disciminantes des musiques que tout le monde doit reconnaître immédiatement sans se poser de question.

Inutile de dire que cela m’agace au plus haut point, ce qui accentue plus encore le phénomène de rejet qui s’est immiscé en moi depuis mon enfance vis-à-vis d’une immense majorité de musiques, chanteurs, groupes, surtout quand ils ont l’outrecuidance de ne pas s’exprimer dans la langue de Molière. Je ne suis pas pour autant en train d’expliquer que je n’aime pas entendre chanter dans diverses langues, car rien ne serait plus faux. Mais disons qu’à l’époque de mon adolescence, dans tout ce qu’écoutaient mes semblables, rigoureusement rien ne me plaisaient. Dans tout ce qui passait sur les radios musicales (de « jeunes » ou autres), rien ne trouvait grâce à mes oreilles. Je précise que je n’écoutais jamais ces radios, je ne les supportais pas. À ma décharge, mes parents, en dehors d’un peu de variété ou de musique classique à doses homéopathiques, écoutaient très peu de musique, ce qui n’aidait pas mon « éducation ». En même temps, je dois dire, que je n’ai pas été perverti par des modes ou par des phénomènes de masse auxquels succombaient les gens de mon âge.

Je connais mon inculture sur bien des registres (pas tous, je suis paradoxalement un peu moins mauvais dans le domaine du « classique »), mais je me demande en même temps si tout ne s’est pas organisé autour de moi depuis mon enfance, pour que je sois à ce point déconnecté, et disons-le, grandement allergique à beaucoup de musique et aux journaleux qui en parlent de façon pédante ?

Pourquoi est-ce que j’évoque cela aujourd’hui ? Parce que c’était un thème que je voulais aborder depuis longtemps, mais surtout parce que j’ai été confronté aujourd’hui, avec des collègues, à une manifestation de ma fameuse inculture. J’étais en train de dénigrer l’intérêt qu’a la ville de Lille de disposer d’un stade de football flambant neuf qui coûte les yeux de la tête aux contribuables, coût que bien peu de personnes dénonce, sans parler du marché de dupe passé dans le cadre du partenariat public-privé. Mes interlocuteurs, amateurs de foot, voulant néanmoins soutenir leur corporation pourtant définitivement indéfendable à tous points de vue (non, je n’exagère pas), ont évoqué le fait que le stade de foot servait aussi pour les concerts. Ah oui ? J’ai encore dénigré, prétextant que faire un spectacle musical dans un truc aussi immense était un non sens sur le plan visuel et acoustique, d’autant que sur le coup, je n’avais pas pensé que le stade avait un toit et des tribunes amovibles, options qui n’ont pas coûté du tout cher non plus. Cela ne change rien à mes yeux et à mes oreilles, je ne me verrais pas aller dans un machin pareil voir ou écouter quelque chose, à l’exception éventuelle de grands spectacles visuels qui occuperaient tout l’espace. Et à ce moment là, on m’a évoqué « Depeche Mode » qui était venu (ou devait venir ?). J’ai répondu que je ne connaissais pas « Depeche Mode ». Alors tout le monde m’a regardé avec des yeux ronds. Ou comment passer pour le dernier des cons. Dois-je avouer que j’avais déjà entendu le nom, sans néanmoins savoir à quoi cela correspondait ? Il y a des moments où je m’en moque tellement que de passer pour un vieux con ronchon est quasiment une fierté et où une certaine inculture musicale serait un étendard vertueux.

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