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Cornus rex-populi

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8 janvier 2023

Fin 2022 - début 2023 (1)

Je connais l’existence d’un musée de l’horlogerie à Besançon depuis ma jeune adolescence. Depuis très longtemps, j’avais envie de m’y rendre, d’autant qu’il a pas mal évolué et s’est beaucoup enrichi depuis. Mais je me vois pas forcément aller visiter ce musée depuis les terres éduennes (cela se discute néanmoins amplement). L’occasion du voyage descendant dans les terres ligériennes nous a offert cette possibilité puisque nous étions arrivés sur place la veille au soir. Nous entrons donc au musée du Temps peu de temps après l’ouverture matinale. Le musée est installé dans le Palais Granvelle (XVIe s.) du nom de Nicolas Perrenot de Granvelle, garde des sceaux, premier conseiller et homme de confiance proche de Charles Quint (eh oui, le comté de Bourgogne était devenu espagnol via le Saint-Empire romain germanique).

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Anonyme flamand d’après Titien (1480-1576). Portrait de Charles Quint. Seconde moitié du XV° s. Huile sur bois.

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Adam-François Van der Meulen (1632-1690). Le siège de Besançon en 1674. Vers 1680. Huile sur toile.

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Anthonis Mor[attribué à] (1517-1576). Portrait de Simon Renard. 1553. Huile sur bois. [Simon Renard fut l'ambassadeur de Charles Quint puis de Philippe II].

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Attribué à Hugues Sambin (v. 1520 – 1601). Élément de la fontaine du Pilori. Colonne vers 1580, base XIXe s. Bronze, marbre. En noir et blanc ici.

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Ensemble d’horloges comtoises des XVIII-XIXe siècles, cadran et mécanisme.

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Chronographe à sonnerie « Brossy ». Besançon. Fin du XIX° s. Montre savonnette en or.

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Boite de montre (fin XIX° s. ou début XX° s.).

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Chronographe à retour. Geismar. Deuxième quart du XX° s. Acier, laiton.

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Chronomètre LIP, deuxième quart du XX° s. Argent, laiton, acier, émail, verre.

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Montres LIP des années 1960-70.

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Montre LIP Électronic de démonstration à mouvement électrique R148, après 1962. Acier, laiton, verre, cuir. L’époque où LIP était un leader incontesté sur le marché et offrait des produits de pointe

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Montre LIP Mac 2000 Moon. Design Roger Tallon. 1975. Aluminium, acier, matière plastique, caoutchouc. Là, c’était le design qui était en pointe, mais le beurre de l’entreprise sentait l’huile à cause de la concurrence féroce des montres à quartz et d’autres productions bon marché. Actuellement, cette montre est au catalogue de LIP depuis que cette marque a fait son retour il y a quelques années. Son retour avec une fabrication française pour l’essentiel, car son retour est un petit peu plus ancien, mais son catalogue offrait presque que des fabrications d’importation.

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La Leroy 01. Paris, Besançon (France), Le Brassus (Suisse). 1897-1904. Or, laiton doré, acier, émail, rubis, verre. Cette montre, véritable chef d’œuvre d’horlogerie, a été pendant 85 ans la plus compliquée du monde (24 complications). Elle dispose d'un second cadran sur l'arrière. Elle comporte 975 pièces dans un boitier de 71 mm de diamètres et un poids de 458 g.

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Montre à double boîtier en or repoussé. Angleterre, XVIIIe s.

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Montre à décor d’émail translucide et de perles. France. XVIIIe s.

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Montre plate. France. XVIIIe s. Remarquez les nombres hybrides romains/arabes.

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Montre de forme tambour. Allemagne. XVIe s. Les heures sont en chiffres romains visibles dans des « guichets ».

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Montre en cristal de roche. France. XVIIe s. Le boitier est en cristal de roche taillé.

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1 janvier 2023

Bonne année 2023

A la pointe de Trévignon (Trégunc, Finistère). Bonne année à tous !

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29 décembre 2022

Réponse à la devinette : Besançon

Les photos 1 et 3 venaient du Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon (Doubs).

Salle de la mosaïque de Méduse (deuxième moitié du IIe s. ap. J.-C.).

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Avec un zoom sur la mosaïque du mur du fond à droite.

Le triomphe de Neptune. Partie centrale d'une mosaïque de 200 m². Période romaine (IIe s. ap. J.-C. ?).

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Auguste Rodin (Paris, 1840 - Meudon, 1917). Victor Hugo nu debout, grand modèle. Bronze. Fonderie de Coubertin, fonte de 2022. Cette sculpture n'existait jusqu'à présent que sous forme de moule en plâtre qui avait été donné à l'État français par l’artiste en 1916. Cette photo pour rappeler que Victor Hugo est natif de Besançon.

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Et la photo 2 venait du Musée du Temps. Parce que Besançon est quand même la capitale française de lhorlogerie.

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Dans quelques temps, des éléments de visite bien plus fournis...

26 décembre 2022

Devinette

Où étions-nous (nom de la ville) ?

Trois indices.

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C

25 décembre 2022

Joyeux Noël 2022 à tous

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20 décembre 2022

Le grand Tattegrain (par la taille)

Je me rends compte que je n’ai jamais montré non plus ce fameux tableau monumental de Francis Tattegrain que se trouve au Musée de Flandre à Cassel. Un tableau découvert et admiré dès l’ouverture du musée, mais que je n’ai pu photographier que début 2020 (autrefois les photos étaient interdites dans le musée). Un tableau qui personnellement m’avait énormément impressionné et m’impressionne toujours.

Francis Tattegrain (Péronne, 1852 – Arras, 1915). Les Casselois dans le marais de Saint-Omer se rendant à la merci du duc Philippe le Bon le 4 janvier 1430. 1887 ? Huile sur toile.

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20 décembre 2022

Musée de Picardie (3 et fin)

Sans doute pris par une autre actualité, j’avais oublié de préparer et de publier le troisième acte de notre visite au musée de Picardie le 14 juillet 2021 (voir ici acte 1 et acte 2). C’est la publication de ma nouvelle bannière ce jour, remarquée par Plume, qui m’a permis de me rendre compte que je n’avais jamais montré cette œuvre de Francis Tattegrain, artiste local que j’apprécie beaucoup.

 

Jean-Honoré Fragonard (Grasse, 1732 – Paris, 1806). Tête de vieillard. V. 1766. Huile sur toile.

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Antoine Charles Horace dit Carle Vernet (Bordeaux, 1758 – Paris, 1836). Cavalier grec combattant un lion. 1789. Huile sur toile.

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Inconnue de moi et pas retouvée.

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Pierre-Nolasque Bergeret (Bordeaux, 1782 – Paris, 1863). Le Naufrage de Charles Quint. 1824. Huile sur toile.

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Alexandre Hesse (Paris, 1806-1879). Triomphe de Pisani. 1847. Huile sur toile.

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Albert Maignan (Beaumont-sur-Sarthe, 1845 – Saint-Prix, 1908). L’Insulte aux prisonniers. [Épisode de la croisade contre les Albigeois, en 1211]. 1875. Huile sur toile.

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Francis Tattegrain (Péronne, 1852 – Arras, 1915). Les Deuillants, à Étaples. 1883. Huile sur toile.

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Francis Tattegrain (Péronne, 1852 – Arras, 1915). Pêcheurs à la foène dans la Baie d’Authie. 1890. Huile sur toile.

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Jules-Victor Verdier (sèvres, 1862 – ?, 1926). Abel. 1889. Huile sur toile.

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Hugo Samson (Stockholm, 1843 – Lund, 1894). Une Arrestation dans un village de Picardie. 1879. Huile sur toile.

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Maurice Denis (Granville, 1870 – Paris, 1943). Femmes bretonnes. 1890. Huile sur toile.

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Jules Boquet (Amiens, 1840 – Ferrières, 1931). Vieille picarde (épluchant des pommes de terre. Huile sur toile.

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Édouard Odier (Hambourg, 1800 – Paris, 1887). Dragon de la Garde impériale. Étude. 1832. Huile sur toile.

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16 décembre 2022

Brèves cornusiennes du vendredi 16 décembre 2022

La situation de ma mère continue de se dégrader et elle devient de plus en plus ingérable pour mon père. Je passe les détails.


Un ami, de la même génération que mes parents, est décédé dimanche. C’était un homme que j’ai découvert au début des années 1990. Il faisait partie de la « bande du 14 juillet » car traditionnellement, cette bande venait au Dagon terrassé tous les ans depuis 1991 ou 1992 pour un gros week-end à 4-5 jours autour de la fête nationale. Selon les personnes et les années, ils dormaient dans des tentes ou dans une partie inoccupée de la maison (et même dans une caravane une année) et aussi beaucoup dans un gîte rural. Cela a duré de manière systématique jusque vers 2010 ou à peine plus. Le but du jeu, outre les barbecues, était d’aller à la pêche et de manger la friture. Si d’aventure je prenais une grosse carpe (ce qui manquait rarement d’arriver), nous la mangions, ainsi que du brochet. Il y avait aussi un rituel : nous engueuler à table sur des broutilles, des sortes de joutes verbales exacerbées, assassines auxquelles je prenais souvent part, avec force mauvaise foi de tous les côtés. On s’insultait gaiement. Et cet ami, en était assez souvent l’instigateur. C’était un ouvrier très cultivé (en arrêt invalidité après un très grave accident du travail aves des séquelles très significatives, puis à la retraite). En fait, on adorait s’engueuler, en oubliant aussitôt les horreurs que nous venions de nous balancer. Fromfrom, qui a connu la fin de cette période et qui ne connaissait pas au départ cette « règle du jeu » non écrite, avait pris peur à plusieurs reprises avant de se rendre compte que cela n’avait aucune conséquence. Un tel phénomène me semble assez rare. Plus on s’engueulait, plus on s’appréciait. Bon, cela ne s’applique pas tout à fait à l’ensemble des personnes de cette « bande » mais lui en était l’archétype et j’appréciais beaucoup son humour, son vécu (parfois difficile) et le fait que nous allions pour chaque séjour, visiter souvent au moins deux édifices bourguignons et une fois un musée. Dans le lot, c’est lui qui appréciait le plus. Tranches de rigolade garanties. Des souvenirs en particulier au château de Châteauneuf (-en-Auxois) où il voulait payer la guide Fromfrom et à la sortie du château de Bussy-Rabutin où nous étions allé boire un coup au bar du coin et au le patron, joyeux drille comme on en voit peu servait des « tartines de houblon » et refusait un coca en Bourgogne à Fromfrom ! Dans les années 1990, les voisins de la ferme l’avaient surnommé Marcel Béliveau, un animateur/réalisateur/comédien québécois en référence à une émission télévisée de caméra cachée diffusée en France à cette période. Il est vrai qu’il lui ressemblait assez, de loin.


Hier matin, j’en étais à ma deuxième assemblée générale extraordinaire en à peine plus d’un mois. Le but consistait notamment de transférer une équipe de trois personnes (en marge de nos missions de Cé-bé-aine) à un organisme public dans le cadre de la création d’une a*gen*ce r*égi*onale de la b*i*odi*vers*ité conventionnelle. Une vraie merdouille d’usine à gaz. Avant ça, on aurait voulu qu’on embauche d’autres personnes et on a refusé car nous souffrions déjà assez comme ça. Il y a beaucoup de bisounours en région qui n’ont aucun sens des réalités, c’est lamentable. Je passe les détails. Il y a eu des soucis pour les trois salariés qui vont déménager au premier janvier (le trois en fait) car ils ne s’y retrouvaient pas au niveau rémunération, ce qui nous a obligé à des délais et à revoir les copies (je passe aussi les détails, des détails qui m’ont bien embêté et empêché de dormir à un moment donné). Bref, tout a fini par rentrer dans l’ordre, mais on a transpiré avec le directeur de l’organisme d’accueil qui a dû aussi ramer à contre-courant, mais pas à cause de nous car nous avons été très réactifs. Content que l’année se termine, mais c’était in extremis car aujourd’hui notre présidente partait à la Réunion et ne revient que dans un mois.


Mercredi après-midi, j’ai assisté (en simple auditeur) à une soutenance de thèse de doctorat en visioconférence consacrée à la végétation des chenaux secondaires de la Loire entre le bec de Vienne (Montsoreau) et Nantes. Voici quelques commentaires :

  • la soutenance présentait bien certains éléments méthodologiques et étaient assez pédagogiques ;
  • le cadre phytogéographique n’a pas été présenté ;
  • la présentation des végétations n’a pas été faite, ni les explications générales qui expliquent la distribution spatiotemporelle des communautés végétales ; ce qui m’ennuie le plus, c’est le fait que l’on ait présenté la végétation comme la simple addition de plantes présentes à un endroit (alors que c’est effectivement beaucoup plus que cela et cette forme de simplisme m’agace) ;
  • les analyses de l’eau et de sol n’ont pas été présentées, même de manière sommaire ;
  • les données des bases de données sur les traits fonctionnels des espèces n’ont pas été confrontées à la situation réelle du terrain ;
  • un point précis de mon travail de thèse a été cité par le président du jury sur un sujet lié aux forêts alluviales et figurez-vous que je n’ai pas compris ni la question ni la réponse (ou est-ce le doctorant qui a mal su retranscrire ce que j’avais écrit) ;
  • si j’avais été membre du jury (on ne me l’a pas proposé, ni cette fois ni à aucune autre occasion et je trouve que c’est bien dommage car j’ai bien évidemment des tas de choses à dire ; à moins qu’on ait peur de moi), ce qui est idiot), j’aurais bien évidemment bombardé l’impétrant de questions et remarques (bon, si j’avais eu le mémoire de thèse, j’aurais eu des réponses à mes questions, mais aussi pas mal d’autres questions, à n’en pas douté) ;
  • j’ai trouvé l’impétrant assez à l’aise lors de la soutenance, beaucoup moins lors des questions où il restait assez sec face à certaines. Les questions étaient parfois pointues ou avaient valeur de test, mais bon ;
  • je n’ai pas trouvé que l’impétrant avait une âme de botaniste (c’est difficile à expliquer rapidement de quoi je parle) de sorte que j’ai un doute sur ses capacités réelles sur le terrain ;
  • j’ai trouvé que le travail réalisé durant quatre ans, notamment sur le terrain, avait été assez considérable, indépendamment de tout le reste ;
  • j’ai trouvé curieux que les co-directeurs de thèse et autres encadrants directs ne parlent que des conditions matérielles du travail accompli et longuement d’aspects très personnels de l’impétrant, ses qualités et singulièrement ses défauts… Bien sûr, je ne le connais pas et il y a peut-être un vrai sujet, mais j’ai trouvé cela un peu gênant (pas les qualités, mais les travers ou des anecdotes qui n’ont à mon sens rien à faire dans un tel cadre). Cela m’ennuie car j’ai pu voir une fois un directeur de thèse (un con) qui avait réglé ses comptes avec l’impétrante et probablement en contribuant à lui accorder une mention assez faible eu égard à son travail. Mais là, non, c’était bon enfant, mais ce n’est pas une raison.

Après avoir rédigé ce qui précède, j’ai recontacté aujourd’hui celui qui va donc être docteur et deux de ses co-directeurs de thèse que je connais, pour le féliciter et lui demander à être destinataire de la thèse. Et là, de me demander en chœur qu’on voudrait bien recueillir mon avis, à la fois sur ladite thèse mais aussi sur d’autres travaux de l’équipe de recherche ou je ne sais quoi. Que dois-je en conclure ? Qu’on ne requière pas les avis autorisés sur le travail réalisé en amont, pendant le travail de thèse mais après, une fois que le coup est parti ? Qu’on demande aux vrais experts après, alors qu’avant, on s’en fout ? Qu’on considère que les travaux de thèse, c’est un peu du pipi de chat et qu’on peut se contenter d’un vaguement à peu près ? Manifestement, on n’a pas peur de moi. Ou alors si et j’ai été invité par le doctorant par hasard sans volonté réelle et à présent, par simple politesse, on me demande parce que je me suis manifesté ? Je n’ai pas d’avis définitif sur la question, mais connaissant le monde universitaire, je sais que certains de ces universitaires sont capables de tout et que l’on peut pas d’emblée leur faire confiance. C’est lamentable, mais c’est hélas ainsi. J’ai vu de l’intéieur ce que cela pouvait donner à Tours et d’un semi-extérieur à Lille.

9 décembre 2022

Bestiaire fromfromien

Les autres membres du bestiaire.

Girafe

Bestiaire-4

Alpaga

Bestiaire-5

zèbre

Bestiaire-3

Flamant rose

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Pluto

Bestiaire-1

7 décembre 2022

Le coupable mangeur de bambou

C’est amusant que Karagar parle de Grand panda car j’ai pris une photo de cet animal avant-hier. L’individu est réalisé en « mini-légos » de quelques centimètres à peine de hauteur. C’est Fromfrom qui a monté ça et en réalité, c’est à destination de ses élèves pour évaluer leurs capacités à suivre un plan et des instructions. Bon, il y a mieux parmi les animaux réalisés de cette manière, mais cela reste amusant.

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