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Cornus rex-populi
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31 août 2022

Virée juillettiste bretonne (5)

Petit retour en arrière.

Le mardi de cette semaine, j’avais décidé de me rendre au Con*serv*ato*ire b*ot*an*ique na*ti*on*al de Br*est. Très tôt dans l’année, avait été décidée la date de l’inauguration festive (une journée complète) des nouveaux locaux de cet organisme homologue (syndicat mixte) au mien, mais le préfet a fait capoté la chose pour d’obscures raisons de calendrier. Le financeur principal du bâtiment et de la journée était Br*est mé*trop*ole. Résultat des courses, la journée a été reportée d’une semaine, mais sans fête, sans spectacle. Le préfet a eu le culot de remercier la présidente de l’organisme d’avoir accepté de déplacer l’inauguration. La réalité est qu’elle n’a pas eu le choix. Grâce à ce décalage, j’ai pu aller à cette inauguration prévue en début d’après-midi. Mais comme nous voulions découvrir un peu plus largement les locaux et le site, nous sommes arrivés dans la matinée. La journée était fort chaude et le directeur, en nous accueillant, s’en inquiétait déjà (la température a dépassé les 30 °C ce jour-là, ce qui est déjà énorme en Bretagne, mais personne ne savait encore qu’elle atteindrait, phénomème inédit, 40 °C la semaine suivante). Nous eûmes donc droit à un rafraichissement et à une visite privée des locaux, ce qui me permit de saluer des connaissances parmi les agents (dont deux transfuges ayant fait leurs classes chez nous). Ensuite, j’eus droit à la visite particulière des serres « tropicales » par son responsable. On me fit le récit des « exploits » (réels, justifiés) du premier directeur de l’établissement (j’ai appris le soir-même par Karagar qu’il était également impliqué dans le militantisme « breton ») qui au départ ne travaillait que sur la conservation de la flore menacée à l’échelle internationale. Brest a en effet été le premier à agir de manière coordonnée pour la conservation et cette idée a ensuite été étendue au territoire armoricain, puis à l’ensemble ou presque du territoire français, mais avec bien d’autres missions que la conservation pure. Notons que nos organismes restent très originaux et uniques à l’échelle internationale. Les jardins de Kew (Angleterre) sont largement les champions toutes catégories en termes de conservation et de collections, mais Kew ne réalise pas du tout les autres missions dont nous avons la charge. Comme Fromfrom nous attendait, je n’ai pas fait durer le plaisir, ni pris de photos. Mais j’ai été invité à revenir une autre fois.

L’après-midi, c’était donc l’inauguration avec les discours des officiels. Le moins convenu fut celui du président de Br*est mé*trop*ole (et ma*i*re de Br*est). Il y eut aussi un mot de l’architecte. Le bâtiment est largement construit en bois (mais il y a quand même pas mal de métal et beaucoup de verre car il intègre une serre) et est isolé par une bonne épaisseur de paille (plus grand bâtiment ainsi isolé du Finistère voire de Bretagne). Seul ennui, les délires de l’architecte se traduisent par quelques malfaçons comme l’insonorisation intérieure, le manque de prises électriques, y compris dans des endroits stratégiques et le fait que l’ouverture et la fermeture automatisée avec régulation de la température ne fonctionne pas correctement dès lors qu’il fait un peu trop chaud. Je pus discuter avec un autre ancien directeur de l’établissement que je connais plutôt bien car j’avais pas mal travaillé avec lui en 2007 alors qu’il était directeur de notre fédération. Après le pot sans alcool, nous pûmes partir dans le cap où nous attendaient Karagar et Vladimir, mais cela, j’en ai déjà parlé.

Quelques photos smartphoniques.

Les jardins (très grands) et les bâtiments se localisent dans un vallon qui est une ancienne carrière et décharge remise en état depuis les années 1970. Les anciens locaux de l’établissement étaient complètement vétustes, trop petits, mal conçus. A présent, ils sont pleinement fonctionnels.

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On aperçoit les serres « tropicales » en haut

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28 août 2022

Virée juillettiste bretonne (4)

Je connais de visu le phare d’Eckmülh (Penmarc’h, Finistère) depuis un certain 2 janvier 2007. Ce phare a été construit tout près des précédents (voir plus loin) à partir de 1893 et a été inauguré en 1897. Il est consrtuit en kersantite et est entièrement recouvert intérieurement de carreaux d’opaline. Au départ, le phare devait être plus modeste, mais la fille du maréchal d’empire (de Napoléon Ier), Louis Nicolas Davout, prince d’Eckmülh apporta un financement complémentaire notoirement supérieur, ce qui permit de réaliser un édifice plus joliment réalisé et décoré et aussi un peu plus grand (64,80 m en tout et 307 marches).

Nous y sommes retournés en mai 2012 où cette fois j’étais monté, seul, jusqu’en haut. Seulement, il n’y eut aucune photo à l’issue cette seconde visite parce que ma carte mémoire de mon premier reflex avait décidé de rendre l’âme de manière définitive (par la même occasion, une bonne part de mes photos du jardin de Villandry, certainement les plus originales, étaient passées à la trappe également).

Nous y sommes retournés avec Fromfrom en ce mois de juillet et il y avait pas mal de monde. Je suis monté seul une nouvelle fois.

D’abord deux photos de 2007 inédites.

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Puis des photos d’en bas du millésime 2022.

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Une du milieu.

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Et d’en haut. Le vieux phare (le plus grand à droite qui a fonctionné de 1835 à 1897) et le sémaphore (à gauche en blanc) et la tour à feux de l'ancienne chapelle Saint-Pierre.

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Saint-Guénolé (village de Penmarc’h) et sa Chapelle Notre-Dame-de-la-Joie (XVe s.).

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Et les escaliers. Je me suis fait plaisir.

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Et vers le parking, un petit enregistrement, j’imagine d’une partie du bagad du Guilvinec, qui n’avait sans doute pas choisi le cadre le plus joli du secteur.

 

 

26 août 2022

Virée juillettiste bretonne (3)

Depuis que j’ai découvert Port Manec’h (commune de Névez) il y a plus de dix ans, c’est devenu mon lieu de baignade préféré au sud de la Lande à genêts. Les raisons en sont diverses :

  • c’est assez abrité du vent (je parle à la fois pour la mer et pour le vent direct) et en période non caniculaire, c’est plutôt bien quand on ressort, on a moins froid ;
  • la plage n’est pas trop bondée après 18 h 30 (voire plus tard). Une partie significative de la population de la plage rentre à l’heure où j’estime qu’il devient le plus intéressant d’aller se baigner. En effet, à ces heures, la différence de température entre l’air et la mer diminue et en période caniculaire, il me semble difficile de venir plus tôt, notamment pour ne pas risquer des coups de soleil sans produit ;
  • outre le côté abrité, je trouve que le coin est sympa et assez chic. Certes, c’est un lieu où semblent se baigner une part plus significative de personnes aisées (présence à proximité de riches villas, d’un ou plusieurs hôtels haut de gamme, présence de cabanons privatisés…), mais cela reste assez mixte. Et surtout, la petitesse de la plage fait de toute façon que la population qui converge ici reste limitée par rapport à des plages bien plus grandes comme celles qui se trouvent plus à l’ouest. De plus, l’arrivée relativement tardive permet, à de rares exceptions près, de trouver de la place sur le petit parking près de la plage, ce qui est intéressant ;
  • du fait d’une petite zone de mise à l’eau d’une école de voile, il y a quelques embarcations qui transitent (y compris de petits bateaux à moteur de sécurité), ce qui offre une animation complémentaire.
  • la plage se prolonge par une zone rocheuse intéressante qui marque la transition immédiate avec l’estuaire de l’Aven. Des rochers sont aussi présents devant la plage, ce qui aussi sympa.

À noter qu’il se dit que les eaux seraient plus froides ici compte tenu de l’arrivée des eaux « froides » de l’Aven et un peu plus loin du Belon. Cela a sans doute un impact, mais il ne faut pas non plus le surestimer. Je me suis livré à des calculs empiriques relatifs aux débits estivaux des deux fleuves et aux masses d’eau (dont eau de mer) stockées dans les estuaires. Ces calculs conduisent à penser que la température de ces apports d’eau douce ne doit pas abaisser la température de plus de 0,5 °C, et sans doute bien moins, même si cela n’est pas homogène. Cela serait une autre histoire si on se trouvait en fond d’estuaire.

Les photos qui suivent ont été prises sur plusieurs jours.

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Non, ce n’est pas une marée noire mais une photo prise avec un violent contre-jour et pour laquelle j’ai abaissé encore plus les basses lumières.

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Nous n’avions jamais vu aussi bien cette côte à l’horizon : il s’agit de l’Île de Groix dont le point le plus proche est à peine plus loin que 23 km.

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24 août 2022

Virée juillettiste bretonne (2)

Après un copieux repas de fruits de mer (je n’avais jamais mangé autant de coquillages crus), il fut décidé d’aller en balade au Faouët où nous aimons retourner de temps en temps, en compagnie de la duchesse mère. La dernière visite ayant été consacrée à la chapelle Saint-Fiacre, de décidai que nous n’irions voir que la chapelle Sainte-Barbe, moins intéressante à mes yeux pour son intérieur, mais dans un site et un cadre naturel assez extraordinaires. Fromfrom fut étonnée que sa mère ait autant d’allant pour descendre à la chapelle et en remonter. Je pris un peu d’avance, sans pouvoir sonner la cloche en haut car il n’y avait plus de corde (toutefois, la corde est revenue depuis puisqu’un jeune collègue y est allé il y a moins de quinze jours), je fis quelques photos quelques peu inédites, puis je décidais d’aller seul (personne n’aurait pu m’accompagner) voir la fameuse fontaine dans le bois (je ne me souvenais plus que c’était aussi loin) puis, de là, aller voir le fleuve Ellé. Je ne les avais pas revus depuis début juin 2006. Pour la fontaine, Fromfrom m’avait alors raconté que peu de temps avant de me connaître, elle avait fait un vœu validé par le fait que pour la première fois, elle avait réussi à jeter une pièce exactement dans l’étroit orifice de la fontaine (ce que je fis également du premier coup, on admirera, au choix la chance ou l’adresse). Et pour l’Ellé, j’avais été stupéfait par la présence abondante sur les berges et de manière quasi continue d’Osmonde royale (Osmunda regalis). Cette année, la sécheresse, qui n’avait pourtant pas encore atteint son paroxysme, a fait que le cours d’eau avait moins d’allure qu’en 2006.

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L’oratoire était ouvert et a été récemment restauré où il existe une statue récente du saint.

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21 août 2022

Virée juillettiste bretonne (1)

Depuis des années (cela a commencé en 2007 pour loger la famille à l’occasion de notre mariage), nous avions fait connaissance avec plusieurs gîtes ou chambres d’hôtes (jamais deux fois le/la même). Mais nous y allons peu car en « saison », pour les gîtes, les locations se font nécessairement à la semaine du samedi au samedi, ce qui restreint quelque peu nos choix. Cependant, depuis l’été 2020, nous nous sommes livrés à ce genre de choses, car l’hôtel oblige généralement à manger au restaurant ou équivalent, ce qui, à la longue, n’est pas très bon à divers points de vue. Et cette fois, le gîte retenu se trouvait au Trévoux. Bien que situé pas très loin de la route expresse (que nous entendions rarement et de loin), c’était assez isolé et nous avons beaucoup apprécié. C’est peut-être un peu différent en période de mauvais temps ou en hiver, mais là, c’était très agréable. En réalité, c’est probablement un ancien corps de ferme de type longère qui a été aménagé en quatre gîtes de tailles variable et nous avions le plus petit. Le gîte appartient à des paysans bio (élevage, lait de vache) du hameau voisin et commercialise des glaces bio que nous avons bien sûr goûtées.

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Ce qui nous a aussi amusé, c’est que derrière le gîte, il y avait un champ de ciboulettes. Au départ, je pensais qu’il s’agissait d’échalottes, mais je ne comprenais pas pourquoi elles étaient plantées aussi serrées et encore aussi petites et vertes. C’est que j’étais loin d’imaginer qu’il existât de si grands champs de ciboulettes. Le soir de notre arrivée, l’exploitant (pas notre bio, un autre) avait mis en route l’arrosage qui durerait jusqu’au lendemain vers la fin de la matinée. Deux jours plus tard est arrivée une machine (avec deux individus – un chauffeur et un opérateur à l’arrière) qui allait faucher la ciboulette et les mettre en sachets ou en barquettes à l’arrière. Ils ont commencé à travailler à la tombée de la nuit et n’ont arrêté le lendemain vers 9-10 heures. Les zones où il y avait beaucoup de mauvaises herbes n’ont pas été fauchées, j’imagine parce que cela aurait apporter beaucoup de choses indésirables dans la zone de tri. Et la nuit nous n’avons pas été dérangés par le bruit de la machine, malgré les fenêtres ouvertes.

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Devant le gîte, une partie des pâtures de l’élevage bio dont était issue, entre autres, la Noiraude. Et une population de Héron garde-bœuf (présence de deux plans d’eau à proximité).

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Et puis, venant nous visiter plusieurs jours de suite, un lièvre (nous en avons vu un autre plus petit deux fois sur le chemin d’accès. Cela n’est pas évident de photographier ces bêtes-là sans matériel spécifique. Là, j’ai eu de la chance, car nous le voyions depuis l’intérieur du gîte.

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Pour comparaison, un levraut photographié en mai 2021 à A. dans le jardin (lui était à la course, contrairement à celui du Trévoux).

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Et à deux pas du gîte, au sein du même hameau ou village, il y a une chapelle intéressante, hélas pas ouverte au public à ce moment-là, celle de Kerduté, édifice du début du XVIe s., à l’abri des frênes et chênes.

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20 août 2022

Quelle forêt brûle ?

Non, ce blog n’est pas encore mort. Avant de revenir à des choses plus illustrées et plus légères, une petite réflexion qui m’a été inspirée ces derniers jours par mon actualité professionnelle.

J’avais déjà eu l’occasion de le dire à quelques occasions : la gestion forestière et de la filière bois en France sont plutôt mauvaises et se sont même assez largement dégradées ces dernières années et décennies. En forêts publiques, on demande à l’ONF de sortir plus de bois pour assurer l’autofinancement des rémunérations des agents, des prestataires et des retraités (…), sans toujours bien se préoccuper de la santé des écosystèmes forestiers. On demande par ailleurs à la forêt privée de « dynamiser » aussi la production de bois sous de fallacieux et répétés arguments scientifiques qui voudraient que des forêts assez jeunes et productives (phase d’aggradation) soient plus aptes à stocker du carbone, le tout pour lutter contre le réchauffement climatique. Mais il existe de puissants groupes de pression qui empêchent la vérité scientifique d’être véritablement dévoilée au grand public. Et cela se traduit, toujours selon de simplistes et spécieux arguments visant à contrer les changements climatiques, à programmer la plantations d’arbres exotiques, parfois reconnus comme potentiellement envahissants ou susceptibles d’entraîner des désordres écologiques (enrichissement trophique excessif des sols, acidification, banalisation des cortèges despèces...) : cas de certains conifères, du Robinier faux-acacia (Robinia pseudoacacia), des eucalyptus… certains très aptes à se consumer très facilement, comme les grands feux de cet été 2022 en France ou au Portugal en 2017, pour ne parler que de ceux-là qui en cache une multitude d’autres. Et de faire la sourde oreille à toute une communauté scientifique indépendante qui s’inquiète et met en garde, parfois depuis des décennies…

En région Hauts-de-France, je suis amené depuis des années, à participer à différentes instances officielles relatives à la forêt et au bois. À l’échelle régionale, l’État demande aussi de prendre en compte ses décisions nationales dans divers plans et programmes et donc nombre d’élucubrations scientifiques. Le ministère de l’Agriculture est tout puissant et celui de l’Écologie ferme sa gueule en général ou n’intervient que de manière assez marginale. Depuis l’automne dernier, quand on n’a pas sciemment oublié de m’inviter, nous en étions à examiner le futur S*ch*éma ré*gio*nal de ge*s*tion s*ylv*ico*le, valable pour l’ensemble des forêts privées. J’ai pu m’exprimer oralement et par écrit pour dire tout ce qui n’allait pas. Je précise immédiatement que je ne suis pas contre l’exploitation sylvicole des forêts, loin s’en faut, mais qu’il faut faire attention, prendre des précautions, ne pas planter n’importe quoi, n’importe où, n’importe quand et qu’il faut prendre en compte la réalité du patrimoine biologique, notamment au « rayon » végétal, mais pas que… Résultat des courses : selon mes estimations, on n’a pas tenu compte de 95 % de mes remarques, et pas que des miennes, mais de tout un tas d’organismes liés à la connaissance de la nature, sa gestion, sa protection. Certes, certaines remarques n’étaient pas faciles à prendre en compte directement (encore que…), mais de nombreuses l’étaient très aisément. Au final, un document officiel qui va être validé tel quel, une belle merdouille. Le côté « amusant » de l’affaire est qu’ayant jeté un œil au même schéma en Bourgogne – Franche-Comté (procédure plus avancée), j’ai constaté que c’était un joli copié/collé, avec les mêmes défauts congénitaux et de non prise en compte de la notion d’écosystème forestier (non, une forêt nest pas une simple collection darbres qui poussent sur un substrat, mais un ensemble dinteractions extrêmement complexes entre différents compartiments biologiques en grande partie méconnus dont la flore prise dans son ensemble nest finalement que la partie émergée de liceberg comparativement à la majeure partie de la biodiversité). Il est assez lamentable qu’en 2021-22, on ne prenne pas encore en compte les réalités scientifiques pourtant acquises depuis des décennies et qu’on en soit encore à raisonner en partie comme en 1950, en arguant que le document doit rester accessible aux propriétaires forestiers et aux gestionnaires forestiers (lesquels ne sont pas toujours brillants en dehors de leurs connaissances strictement sylvicoles, et encore). Et je réfute bien sûr l’idée selon laquelle une argumentation scientifique rigoureuse ne pourrait pas être vulgarisée. Et il est patent de voir que les arguments scientifiques tronqués, trompeurs voire malhonnêtes, passent très bien… Cependant, le préfet de région (ou ses collaborateurs) ayant constaté que ce schéma était loin d’avoir fait l’unanimité, notamment dans la commission à laquelle je participe (20 votes pour, 4 contre, 23 abstentions), il s’est fendu d’une lettre où il dit que quand même, il y a eu beaucoup de remarques qui n’ont pas été prises en compte, que l’Autorité environnementale nationale (instance tenue par des hauts-fonctionnaires du ministère, que je peux qualifier de préretraités) n’a pas donné une très bonne note et que c’est très ennuyeux, même si le document est conforme en tous points aux textes officiels. Et de demander, entre autres, à l’établissement public chargé de la forêt privée, qu’il conviendrait de se rapprocher notamment de nous pour la validation des pla*ns sim*pl*es de g*es*tion, en particulier pour ce qui concerne les plantations d’essences exotiques. Le nouveau directeur adjoint de cet établissement est un con, un manipulateur (j’en ai eu la preuve il y a peu), alors il n’a pas dû apprécier outre mesure cette injonction préfectorale. On verra ce que cela donnera (je ne me fais guère d’illusions), mais c’est quand même bien fait pour sa gueule ! À tous les coups, il va repeindre le tableau en disant que c’est lui qui a été à l’origine de cette initiative constructive, ce qui est bien entendu faux puisque je sais d’où ça vient. J’attends qu’on me sollicite…

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