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Cornus rex-populi
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28 avril 2022

Ma mère...

Durant la grosse semaine de vacances passées à A., pas mal de petites choses sur lesquelles je reviendrai plus tard, mais je veux parler de ma mère. La situation de cette dernière s’est détériorée depuis Noël. A présent, elle ne tient pas toujours à table durant tout le repas, part regarder la télévision ou va se coucher à tout moment, si on lui parle, même de façon neutre et même pour aucune raison apparente. Elle se recouche aussi toute habillée à tout moment de la journée. Elle se montre parfois agressive et fait des caprices (tout est relatif, ce n’est pas très violent non plus). Tout cela est très handicapant pour mon père, alors qu’on lui a réduit ses heures d’aide-ménagère quand il a dû changer de prestataire à la suite du renvoi de la voleuse. Nous avons pu constater de visu cette dégradation, très pénible au quotidien puisqu’il faut la surveiller comme le lait sur le feu ou presque. Depuis quelques semaines, elle va tous les mardis dans une forme d’accueil de jour dans un centre qui stimule notamment la mémoire des vieux pendant la journée, ce qui permet surtout à mon père de souffler de 9 h à 17 h. La semaine dernière, elle avait vomi plusieurs fois sans raison apparente et sans que cela ne suscite une inquiétude forte. Et mardi de cette semaine, rebelotte, avec en plus des difficultés respiratoires. Après pas mal de tergiversations, ils finissent par la faire emmener aux urgences. Pas de COVID-19 mais résultat des courses, une embolie pulmonaire. Elle aurait encore un caillot de sang qui se baladerait et qui ne serait pas encore localisé depuis mardi soir. Elle reste donc à l’hôpital. Mon père l’a revue ce soir et cela va déjà mieux, mais elle reste sous surveillance en attendant de nouvelles investigations.

Sinon, lundi, la personne gérant les aides personnalisées à l’autonomie a beaucoup insisté pour que mon père place ma mère en EHPAD compte tenu de ce qu’elle a vu et entendu de la situation. Mon père, tout en se plaignant auprès de moi, a toujours tendance à minimiser la situation vis-à-vis des interlocuteurs officiels car il n’y est pas prêt à la fois à cause de 57 ans de vie commune et du coût exorbitant que cela représente, même dans des établissements non lucratifs considérés comme « pas chers et bien ». Leur retraite est juste au-dessus des plafonds. Bon, la dame qui m’a aussi parlé, doit m’envoyer des éléments pour monter le dossier. Je pense qu’on n’a plus guère le choix, sinon c’est mon père qui va craquer (il est déjà solide d’avoir aussi bien résisté jusque-là). À suivre.

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3 avril 2022

Poisson d'avril malgré nous

Je pense que vous aviez tous deviné que mon histoire de licenciement du 1er avril était un poisson, tout comme la qualité du travail réalisé. D’un, ce n’est pas trop mon genre de faire partir un document mal foutu, notoirement à des élus. En revanche, il restait quelques coquilles mineures que nous sommes les seuls à avoir vues. Mais le plus drôle est que lors du conseil d’administration de jeudi, le commissaire aux comptes a décelé une « erreur » dans un tableau financier et ma directrice financière me le dit « il a quand même l’œil, il voit tout de suite l’erreur ». Et elle me dit que le lendemain, elle revérifierait tous les tableaux car il y a pu y avoir d’autres erreurs dans le transfert entre Excel et le logiciel d’édition. Et puis vendredi après-midi, elle me dit qu’elle prend deux heures de RTT parce qu’elle a fini son travail de la semaine et je lui demande si elle a pu contrôler les tableaux. Elle me dit que non, qu’elle a oublié et qu’elle s’y colle et annule illico son RTT. Et de retourner dans ses tableaux initiaux (oui parce que le pervers que je suis avait modifié la position de certaines lignes) et au bout de une heure et demie, après avoir tout retourné dans tous les sens, le verdict tombe : il n’y a aucune erreur dans les tableaux, à commencer par celle prétendument détectée par le commissaire aux comptes (et un directeur financier, ça a tendance à écouter aveuglément ce que dit son commissaire aux comptes). C’est juste que l’agencement des lignes est curieux et que l’on a tendance à faire des additions là où il ne faut pas. Bref, sans le vouloir, le commissaire aux comptes un jour avant et moi le jour-même avons engendré un joli poisson d’avril.

La neige sur la pseudo-girouette vendredi 1er avril vers 8 heures. Cela aussi, j’avais eu du mal à y croire.

G-1

1 avril 2022

Brèves cornusiennes du vendredi 1er avril 2022

Le Conseil scientifique s’est bien passé. En revanche, le Conseil d’administration d’hier a été assez calamiteux pour cause d’impréparation, parce qu’il y avait beaucoup trop de fautes d’orthographe dans le business plan et parce que le commissaire aux comptes à relevé une grave erreur dans un tableau financier. En conséquence, après y avoir réfléchi toute la journée, j’envisage de licencier ma directrice financière pour faute lourde. Bien triste de ne pas pleurer.

Cornus rex-populi
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