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Cornus rex-populi
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27 mars 2022

Semaine pour finir le mois de mars et rétrospective

La semaine qui s’annonce va être riche en activités puisque sont prévues, entre autres, le Conseil scientifique. Cela toujours été une forme de grand’ messe chez nous et je souhaite que cela continue d’avoir un côté un peu solennel pour lui conférer une forme d’autorité vis-à-vis de l’extérieur. Je m’étais un peu appuyé là-dessus il y a quelques années pour contrer les attaques financières contre notre budget régional. Je ne dis pas que c’est cela qui avait eu une certaine efficacité, mais cela avait nécessairement pesé. En 2020, le Conseil scientifique avait été annulé pour cause de confinement et en 2021, nous l’avions fait exclusivement en visioconférence et je l’avais ouvert à un grand nombre de nos partenaires scientifiques, techniques et financiers. Cette année, ce sera à la fois en « présentiel » dans notre auditorium (de 177 places pour mémoire !) et en visioconférence puisque depuis peu la salle a été équipée (c’est extra, cela va chercher la voix où que l’on soit dans la salle). Ce sera mardi toute la journée.

Et jeudi, un Conseil d’administration spécial pour faire valider notre business plan (ou stratégie d’établissement à cinq ans). On y travaille depuis la fin de l’année 2020, d’abord sous la forme d’une formation auprès de la direction. Au départ, compte tenu du nom, je pensais que c’était un document surtout financier qui nimpliquerait que notre directrice administrative et financière, mai jai eu le nez creux en impliquant le directeur adjoint et moi-même. C’est vrai qu’il y a une matière financière, mais cest loin de nêtre que ça. Ce travail, pour une association, n’a de business que le nom ; il nous a permis de nous sortir un peu la tête du guidon, nous a obligé à prendre du recul (le formateur, ancien commissaire aux comptes chez nous et qui nous connaît assez bien, nous y aidé) et c’est vrai que le côté com’ est très développé… mais c’est aussi de la stratégie. Bref, le travail était intéressant. Bon, on n’a pas bossé en continu là-dessus depuis fin 2020, mais cela a été quand même du boulot. J’espère que les élus ne vont pas nous emmerder et le valideront tel quel. En tout cas, je vais le défendre ainsi car il tient la route… Nous sommes la seule association dans la région dans notre domaine qui sera dotée d’un business plan… et d’ores et déjà ça plaît. La com’, la com’, la com’ !... Bon chez nous, il n’y a pas que ça…

A part ça, à la manière de Karagar, une rétrospective du mois de mars.

Et cela commence par les bugnes du millésime 2022.

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Et une succession de photos presque toutes issus des jardins du boulot.

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16 mars 2022

Brèves cornusiennes du mercredi 16 mars 2022

Il y a deux ans, j’avais réservé le restaurant pour l’anniversaire de Fromfrom pour le dimanche midi. La veille à vingt heures, on apprenait que les restaurants seraient fermés consécutivement au premier confinement. Hallucinant ! Quelques mois plus tard, Fromfrom avait réservé le même restaurant pour mon anniversaire cette fois. Même punition : annulation trois jours avant pour le deuxième confinement. En 2021, nous n’y sommes pas retournés (encore un confinement en mars et pas là/pas envie en novembre). L’année 2021 a d’ailleurs été mise à profit pour un changement de propriétaire et de chef (le même). L’ancien a pris sa retraite. Il y a deux restaurants en un : un deux étoiles et une « brasserie » côté jardin. Nous connaissons les deux, mais c’était côté jardin cette fois. Donc, samedi soir nous y étions. Les fondamentaux sont restés les mêmes et c’est toujours très bon. Vous pourrez demander à Fromfrom le menu, elle se souvient de tout !


 

Jeudi dernier, j’étais allé à Amiens en train pour la première réunion de mon deuxième mandat d’un conseil scientifique très officiel dont j’ai dû déjà parler. Les masques étaient requis durant la réunion (toute la journée), mais évidemment pas pour le buffet méridien pris debout dans une salle voisine (pas immense). Vendredi soir, j’ai mal à la gorge, je dors mal. Samedi, ce que je prends pour un rhume prend de l’ampleur, mais cela ne m’empêche pas d’aller au restaurant. Dimanche matin, cela ne va pas mieux, mais cela ne m’empêche pas d’aller au marché et d’acheter à la pâtisserie un gâteau pour continuer d’anticiper l’anniversaire de Fromfrom. Mais dans l’après-midi, cela s’aggrave. Ne serais-je pas covidé ? Lundi matin, pas mieux, je reste à la maison et je vais me faire tester antigéniquement à la pharmacie, mais résultat négatif. Je termine l’après-midi en RTT avec une bonne sieste. Et mardi a fortiori aujourd’hui, cela va bien mieux. Donc, un rhume assez violent dont je suis coutumier… et que je n’ai pas refilé à Fromfrom. Tout cela pour dire que c’était mon premier test COVID-19.

13 mars 2022

Décès de mon premier « maître » en botanique

Mon premier véritable « maître » en botanique est décédé la semaine dernière et a été inhumé mercredi dernier. C’était un sacré botaniste (de Tours), exigeant. Avant lui, j’avais connu d’autres enseignants en botanique :

  • à l’IUT, une enseignante, responsable de la formation qui était un peu touche à tout sur le plan naturaliste, exigeante également, mais il ne s’agissait pas d’une « vraie » botaniste puisqu’assez pluridisciplinaire. Elle travaillait avec une autre collègue (une sorte d’adjointe, plus jeune) qui avait un profil assez similaire, mais qui était un peu moins bonne en botanique. A l’époque, mes aptitudes en floristique les avaient étonnées ;
  • toujours à l’IUT, un enseignant que je pourrais qualifier de biogéographe, donnait des cours de pédologie et surtout de phyto*sociologie ; mais un enseignant marqué par une forme d’élitisme un peu surrané avec lequel je n’avais pas eu d’atomes crochus particuliers, même si j’avais apprécié ses enseignements ;
  • lors des « remises à niveau » en botanique lors des cours du diplôme de bac+4, un enseignant issu du monde professionnel, avec lequel cela se passa bien, même si ce n’était pas à mon niveau (bon j’étais le seul dans ce cas). Plus tard, je serai amené à enseigner à sa place et il m’a également succédé lorsque j’étais sur le point de partir de Tours.

Il fut donc celui qui allait faire naître une flamme en moi, tant sur le plan scientifique que sur le plan de l’impérieuse nécessité de préserver le patrimoine végétal sauvage. Je pense que je devais boire ses paroles lors de ses cours illustrés d’un nombre incroyable de diapos. Et les sorties sur le terrain, en bord de Loire ou ailleurs me comblèrent (en revanche, la plupart de mes condisciples étudiants souffraient voire décrochaient). J’eus donc l’occasion de voir ce qu’était un « vrai » botaniste de terrain, en tout cas ce fut le premier. Cependant, à cette époque, il ne me témoigna aucune amitié particulière, ni ne fit mine de s’intéresser à moi. Et pourtant, c’est bien ce qu’il fit en coulisses, mais je ne l’appris que bien plus tard. En effet, c’est en partie grâce à lui que mon service militaire non encore terminé, on (pas lui, l’ancien responsable de ma formation bac+4 qui devint plus tard mon directeur de thèse) me demanda de venir faire des inventaires floristiques dans la vallée de l’Indre et l’automne venu, donner mes premiers cours à des stagiaires de formation continue. L’année suivante, je fus amené à le croiser à nouveau lors d’un séminaire sur la Loire dans lequel je présentais mes premiers travaux. Je craignais énormément ses réactions (cela n’était pas un tendre et je l’ai dit, il était exigeant), mais il n’y eut aucune réaction de sa part. Était-ce une forme de retenue (pas tellement son genre) ou de reconnaissance tacite ? Je l’ignorais à l’époque. Et puis il y eut mon DEA et le démarrage de ma thèse, mais à laquelle il n’était pas associé. Assez logiquement car, il n’était pas titulaire d’un doctorat, n’ayant jamais soutenu sa thèse ; cependant en tant qu’ingénieur agronome ayant fait toute sa carrière en tant que maître assistant (fonction qui n’existe plus aujourd’hui dans les universités), il fut promu officiellement sur concours (dossier + entretien) maitre de conférences environ huit ans avant sa retraite, cas particulièrement rare. Je précise qu’outre ses fonctions universitaires, il était président d’une société de botanique dont je fus membre durant des années. Nous nous retrouvions donc régulièrement sur le terrain à cette occasion pour des sorties d’inventaires et des discussions et c’est dans ce cadre qu’il m’intronisa littéralement comme « le » botaniste montant. En revanche, dans le cadre universitaire (recherche), il me trouvait trop réservé lors des réunions. Mais en même temps, je découvrais ce monde… qui me fit fuir. Autant il avait reconnu mes aptitudes scientifiques, autant il doutait de mes autres attributions professionnelles. Il faut dire qu’après avoir quitté Tours, je ne le vis plus beaucoup pour ne pas dire pas du tout. Ainsi, il fut très étonné d’apprendre que j’étais devenu directeur de ma structure. Et un peu plus tard, je fus amusé de constater qu’il s’était vanté sur les forums et réseaux sociaux d’avoir été mon prof, bref une forme de titre de gloire. Par ailleurs, bien que possédant des connaissances encyclopédiques, il n’était pas sans défauts. S’il n’avait pas soutenu sa thèse, c’est parce qu’il s’était certes fait volé son manuscrit dans sa voiture (il aurait pu à mon sens le reconstituer), mais aussi et surtout parce qu’il éprouvait beaucoup de difficultés à rédiger des articles scientifiques concis. Je m’en suis aperçu lorsqu’on nous avait confié la rédaction de plusieurs articles sur les végétations des grèves de la Loire (qu’il connaissait fort bien) pour lesquels je dus rédiger plus de 99 % desdits articles. Mais peu m’importait, ce fut même l’occasion pour moi de « tuer le père », alors que je m’étais rapproché d’un autre botaniste de la génération précédente (qui aurait 101 ans) et avec lequel je m’entendais merveilleusement bien. En fait, ce n’était pas la question de « tuer le père », mais bien d’avoir d’autres approches, d’autres perspectives et la nécessité que j’éprouvais (et qui était attendue) de tracer son propre chemin innovant en se nourrissant de beaucoup de de choses.

A la retraite depuis 2010, il allait souvent chez son fils en Italie et il continuait d’avoir des activités associatives. A la fin de l’été 2020, il m’apprend qu’il avait été atteint gravement par la COVID-19 au printemps et qu’il était à présent atteint par un cancer du sang. Les nouvelles suivantes furent un long courriel adressé à beaucoup de monde au printemps 2021, indiquant qu’il souffrait beaucoup des traitements de chimiothérapie. Le sachant fort sujet à la dépression (auparavant, il déprimait tous ans à la fin de l’automne et une partie de l’hiver, et le printemps revenu, tout rentrait dans l’ordre), je ne savais pas trop à quoi m’en tenir. Aux alentours de Noël 2021, nouveau message avec que du positif, rien ou presque sur sa maladie, ce qui laissait augurer du mieux. Et lundi, j’apprends son décès de diverses sources. Il n’avait que 74 ans. De la tristesse, bien sûr. Restent des souvenirs de sorties très plaisantes.

7 mars 2022

Début d'année photographique

A l’aide de mon plus ancien appareil reflex qui fonctionne encore et dont je ne me servais plus.

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Pas très loin de mon lieu de travail.

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Puis avec le tout nouvel appareil (pour info, je n’ai aucune nouvelle de l’accidenté, je crois, que c’est définitivement mort).

Presque exactement le même endroit que pour la photo précédente.

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De « vrais » Perce-neiges (Galanthus nivalis).

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Une fleur de Perce-neige géant ou Perce-neige d’Elwes (Galanthus elwesii).

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Du côté de Cassel…

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Les oies de la zone commerciale…

H-27 - Copie

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1 mars 2022

A ma façon (2)

Photo prise hier.

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