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Cornus rex-populi
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27 février 2022

A ma façon

Une photo de Khatia Buniatishvili vue chez Plume m’a rappelé une photo que j’avais prise il y a cinq ans, celle d’une sorte de grue déployée au travail passant pas dessus un bâtiment. J’ai donc opéré un basculement et un gros recadrage, sans rien changer d'autre. Et je ne ferai pas dautres commentaires sue le fond.

U-1

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20 février 2022

Il n'y a pas des lustres que j'ai lustré le lustre

Voici la nouvelle suspension avec laquelle les appliques sont assorties. Il s’agit d’une contre-plongée verticale. Alors évidemment, on ne perçoit pas le volume, mais je ne vais pas tout montrer non plus ! J’ai gommé la goulotte de plafond.

L-1

18 février 2022

Un rien m'occupe !

Un rien m’a occupé cette semaine pour « rafraichir » le coin salon. D’abord, il a fallu reboucher des trous où se trouvaient d’anciennes prises ou interrupteurs électriques, mettre de l’enduit également dans les « aspérités » laissées lors des travaux de « liaison » avec la cuisine refaite en novembre 2020 et gommer ou au moins estomper les goulottes électriques apparentes. J’ai donc repeint le plafond et deux murs, dont le lambris de part et d’autre de la cheminée, anciennement couleur bois, mais qu’on avait fini par trouver trop sombre. Nous avons également changé les appliques et, non prévu au départ, le lustre assorti (non visible).

B-1

Auparavant (rien de plus récent que 2009), cela ressemblait davantage à ça.

A-1

14 février 2022

C’est beau la vie

D’une certaine façon, je vais me permettre de suivre le chemin de Calyste en proposant diverses versions de la même chanson.

C’est beau la vie est une chanson écrite pas Claude Delécluse et Michelle Senlis sur une musique de Jean Ferrat qui en fut son premier interprète surson troisième album en 1963. Je ne sais pas de quand date exactement le premier enregistrement, mais il semble plus proche de l’interprétation originelle. Le deuxième semble dater de la fin des années 1980.

 

Et bien sûr, Isabelle Aubret a interprété cette chanson très tôt. Le premier enregistrement est donc ancien, avec une voix assez « nette ». Le deuxième date de 2010 et est beaucoup moins « net » mais très certainement plus émouvant.

12 février 2022

Brèves cornusiennes du samedi 12 février 2022

Ma mère a dit à mon père que j’avais une sœur qui vivait dans la commune de naissance de ma mère. Je précise qu’il n’en est évidemment rien. Elle a peut-être confondu avec sa propre sœur ?


Après l’avoir soupçonné, mon père a eu la certitude que l’aide-ménagère lui volait de l’argent dans un porte-monnaie. Cela faisait longtemps qu’il trouvait bizarre de ne plus retrouver certains billets qu’il mettait de côté dans un porte-monnaie ou une pochette dans le tiroir du bureau. Il a d’abord pensé qu’il se trompait, ensuite que ma mère y avait touché et avait égaré l’argent. Mais lundi matin, il a tout bien vérifié avant et après le passage de l’aide-ménagère pour se rendre compte qu’elle avait volé 15 €. Il a donc fait le nécessaire avec l’association qui gère les aide-ménagères, pour la mettre à la porte. Au téléphone, elle a d’abord nié les faits, avant d’avouer d’avoir pris 10 €. Cependant, mon père estime le cumul des vols à près de 200 € en quelques mois et semaines et il la soupçonne aussi d’avoir volé des bijoux de ma mère qui ont disparu depuis longtemps (mais là aussi, mon père pensait que ma mère les avait égarés). En tout cas, pas possible de prouver quoi que ce soit. Auprès de l’association, l’aide-ménagère a dit qu’elle démissionnait pour raisons de santé. Tout cela a mis mon père hors de lui et moi aussi, je dois le dire. Rien n’est plus révoltant d’aller voler des gens en général et ici des vieux pas en bonne santé. Combien de personnes ainsi volent des personnes en état de faiblesse ?


Ma collègue directrice administrative et financière (DAF) a fait fin janvier l’entretien annuel du comptable, mais comme souvent, c’est un dialogue de sourds, elle ne peut pas en placer une sur presque tous les sujets. Ce comptable est une personne très investie sur son travail (le travail est sa seule valeur personnelle), mais il fait des heures de dingue et est sans arrêt stressé. Nous craignons beaucoup et ce depuis des années, qu’il craque, surtout en avançant en âge (il a un an de plus que moi et fait des migraines terribles). En termes de comptabilité, c’est un horloger suisse, autrement dit un perfectionniste, quelqu’un qui détaille tout, même lorsqu’il n’y aucun intérêt à le faire, souvent juste pour se rassurer, alors qu’à l’évidence, un résultat global est suffisant dans la majorité des cas. Depuis des années, le commissaire aux comptes dit qu’on n’a pas besoin de toutes ces précisions, il lui a dit, mais il continue toujours de « faire comme avant » et il n’y a que ça qui le rassure. La moindre innovation, même superficielle est un fardeau pour lui. La DAF lui demande depuis des années de simplifier, de moins travailler, de se détendre, sans effet. Cette fois, elle a décidé de mettre plus de détails des problèmes dans le compte rendu de l’entretien car elle souhaite se couvrir si jamais il avait un « burn-out » ou autre pépin de santé. Et couvrir l’ensemble de la direction par la même occasion. En effet, il serait terrible d’avoir des ennuis non pas parce qu’on fait trop bosser une personne mais au contraire parce qu’on lui dit d’en faire moins. Quand il a reçu le compte rendu, il a fait une crise et il m’a fait une scène un soir en partant. C’est hallucinant. Le lendemain, après discussion, après avoir envisagé un instant de nous faire aider par un psychologue (pour nous, pour tenter de mieux comprendre son fonctionnement), nous avons décidé de faire appel à un coach ou mentor d’entreprise. Il est tellement entêté qu’on doute de l’intérêt de la chose, mais on y croit quand même. Lui (le coach que nous avons longuement rencontré en début de semaine), dit qu’il n’a jamais vraiment connu d’échec et en tout cas, libérer la parole ne fera pas de mal… mais ce n’est pas gagné. A l’annonce de ce « coaching », il n’a pas opposé de refus, pour l’instant.


En juin 2022, la maison parentale a été isolée entièrement par l’extérieur, ce qui a permis de faire concomitamment un ravalement de façade qui était plus que nécessaire. Mes parents avaient droit à deux primes : une prime via les fournisseurs d’énergie, qui est passée par l’entrepreneur et qui vient seulement d’être versée, après avoir été obligé de compléter le dossier à trois reprises (la dernière fois en octobre de mémoire). Et puis il y avait « Ma Prime Rénov », la prime gouvernementale versée par l’Agence nationale de l’habitat, un établissement public administratif de l’État. Je m’étais chargé de m’en occuper (pas trop le choix de faire autrement, je pense, mes parents n’étant pas branchés internet et cela ne peut se faire que via un site dédié ; et par ailleurs, je ne suis pas sûr que l’entreprise pût s’en charger directement). Je pensais que cela irait. En effet, j’ai pu déposer la demande d’éligibilité, ce qui a été fait, puis ils m’ont demandé une pièce justificative complémentaire non prévue au départ, mais par courriel, donc pas de souci, le dossier avait pu être validé et accepté avant le début des travaux. Avec l’achèvement des travaux, j’avais obtenu la facture et je dus donc me rendre sur le site de « Ma Prime Rénov » pour demander le paiement de la prime en question. Pas de chance, le site se bloque, après avoir renseigné je ne sais plus quoi, je ne trouvais plus le moyen d’avancer car on revenait toujours sur la même page. Alors je trouvai sur le site (pas de manière aussi aisée que cela), un formulaire (mal fait) pour faire une réclamation pour avancer. On me répondit deux jours plus tard avec un courriel où il était indiqué « ne pas répondre » et où me donnait des instructions qui s’avérèrent inopérantes. Pas le choix que de retourner sur le site et refaire une demande. Rebelotte, on me répondit quelques jours plus tard, en m’indiquant presque la même chose qui ne permettait pas d’avancer d’un iota. A la troisième tentative, je me rendis compte qu’on pouvait quand même répondre à « ne pas répondre ». Le temps passa, cela n’avança pas, ça bloqua toujours. Fromfrom trouva un numéro de téléphone et appela et rappela, fut accueillie diversement (parfois très bien, parfois très mal), mais cela ne servit rigoureusement à rien. À leur demande, on fit des captures d’écrans pour expliquer pourquoi et comment ça bloquait, en vain. À la fin, on devait me rappeler, mais rien. À la fin de l’été, idem, on renouvela toutes les opérations, mais rien ne bougea, on me promit qu’on avait bien pris en compte mon problème et qu’on allait me rappeler. Idem fin novembre. Je laissai faire. Quoi d’autre ? Des tas d’autres personnes ont eu le même souci, les associations de consommateurs tirent la sonnette d’alarme, en vain. La ministre fit des promesses. Et rien. Et on devauit me recontacter, c’était promis. Mais rien ne vint. En fin de semaine dernière, je refais un courriel (toujours avec une politesse minimale, bien que j’eusse surtout l’envie de les insulter) sur la base de leur réponse de fin novembre. Et là, on recommence les mêmes âneries. Ils me redisent de faire la même chose que depuis début juillet (eux, ont oublié tout ce qu’ils m’ont dit). Je réponds encore, plus agacé, une dernière fois. Et on finit par me répondre avec les mêmes éléments. Je suis en rage puisque je sais que cela ne sert à rien depuis sept mois ! Mais je retourne sur le site, qui a changé un peu d’apparence. Je supprime une pièce jointe, qui paraissait pourtant indispensable. Fromfrom prend le relais car on me demande un RIB : alléluia, la page qui bloque depuis sept mois semble débloquée. Et effectivement, une fois le RIB de la banque parentale téléchargé, c’est un succès, la demande est validée et je reçois un message de confirmation ! Je n’en crois pas mes yeux ! Bon, je ne m’emballe pas, je m’attends à ce qu’ils me recontactent, mais j’ai toutes les pièces pour leur répondre. La morale de cette histoire est que cette agence est très probablement sous-dimensionnée en termes de personnel, qu’ils ont bâti un site internet à la petite semaine qui ne cesse de dysfonctionner (les témoignages sont légion) et qu’ils ne sont pas capables d’assurer une maintenance minimale pour corriger ces malfaçons. On soupçonne fortement que ce site, inaccessible aux personnes non aguerries à internet, a été fait pour décourager les demandes de financement tout en ayant fait de grosses annonces pour que chacun puisse profiter d’aides pour les économies d’énergie. Bref, c’est lamentable. On verra ce qui va se passer dans les semaines ou mois qui viennent pour savoir si la prime arrive pour de vrai sur le compte bancaire de mes parents.

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2 février 2022

Les coins, s’ils a z’veulant, faut qu’a s’approchant

Comme j’ai eu l’occasion de le dire il y a quelques mois, mon père a été obligé de licencier son aide-ménagère car elle ne voulait pas se faire vacciner et qu’elle avait l’obligation d’être doublement vaccinée au 15 octobre. A la place de la jeune femme dynamique, volontaire, efficace, moderne, pleine d’humour avec laquelle il s’entendait fort bien, il a récupéré une presque retraitée de 65 ans très planplan, vieillotte d’esprit, que je trouve anormalement familière avec ma mère, pas très efficace et de peu d’esprit. Elle ne comprend que l’humour au premier degré et encore et mon père, très adepte de l’humour pince sans rire, n’est pas à la fête avec elle. Il faut le dire qu’il a la tendance naturelle de dire assez régulièrement le contraire de ce qu’il pense ou à arranger certaines choses à sa façon. Voici un exemple d’un échange qu’il m’a rapporté et que je peux retranscrire assez fidèlement de cette façon :

L’aide-ménagère : Il fait quoi votre fils comme travail ?

Mon père : Rien.

L’aide-ménagère : Ah bon ? Rien, c’est-à-dire ?

Mon père : Il fait rien, il fait gratter les autres.

L’aide-ménagère : Ah bon, mais c’est quoi ça ?

Mon père : Il est directeur de…

L’aide-ménagère : Ah ben c’est un travail aussi, ça !...

Elle l’a pris au premier degré, même en layant fréquenté depuis deux mois cinq jours par semaine. Bon, cela ne vole pas haut. Il est obligé de la guider en permanence pour faire le ménage correctement car elle ne fait preuve d’aucune initiative. En discutant d’elle, il m’a ressorti la phrase de ma grand-mère morvandelle, qui était tout sauf une bourgeoise, mais qui au contraire avait travaillé dur étant jeune pour faire des boulots, entre autres, de femme de ménage : « Les coins, s’ils a z’veulant, faut qu’a s’approchant ! », autrement dit les coins des pièces, s’ils veulent être nettoyés, il faut qu’ils migrent temporairement au milieu de la pièce ! Bon et c’est vrai que ce n’est pas top vu le nombre d’heures d’intervention, on a pu constater une différence plus que très significative avec l’ancienne ménagère, mais en même temps, il n’était guère possible de faire mieux, et puis l’âge n’est pas le même. La dame a même des manies très limites que je ne vais pas détailler et pour lesquelles elle aurait mérité un sérieux recadrement (dailleurs, elle ne comprend rien et recommence les mêmes conneries). Par ailleurs, mon père a arrêté de l’emmener pour l’aider à faire les courses car elle l’entravait plus qu’autre chose ou voulait lui faire acheter des choses (aliments) dont il n’avait nul besoin (c’est lui seul qui continue à cuisiner). Cela n’a rien de grave dans l’ensemble, parce que l’essentiel est quand même fait, mais c’est aussi parce que mon père reste encore en forme et attentif. Pourvu que ça dure encore ainsi un petit moment !

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