Brèves cornusiennes du jeudi 15 octobre 2020
Fromfrom est « cas contact » au COVID-19 ! La faute à une crétine de grand-mère qui vient à la piscine de la balnéothérapie en même temps qu’elle le mercredi. Je dis crétine car il y a quelques semaines, elle avait dit à Fromfrom qu’elle ne pouvait pas s’empêcher d’embrasser ses petits-enfants et bla bla bla… Elle était déjà un peu revenue sur ce principe, mais visiblement pas suffisamment. Fromfrom fera le prélèvement pour teste PCR demain. Vu que Fromfrom ne s’est jamais tenue à moins d’un mètre d’elle et qu’elle n’a jamais séjourné longtemps, j’imagine qu’elle aura été épargnée. Personnellement, je ne prends pas de précaution particulière vis-à-vis d’elle, si tant est que l’on puisse faire quelque chose.
Sur le même sujet, la perspective du couvre-feu à 21 heures fait baver beaucoup de salive chez les jeunes, en particulier les étudiants. Quitte à passer pour un vieux réactionnaire antijeune, un rabat-joie, un vieux schnock, je voulais dire cela :
- non, ce n’est pas « dur d’avoir 20 ans en 2020 » comme le disait le président hier. C’était dur d’avoir 20 ans en 1914 ? C’était dur d’avoir 20 ans en 1956 comme mon père et partir en Algérie ou pire d’être Algérien dans le camp d’en face ? Ou des tas d’autres exemples. Entendre tous ces enfants gâtés hyperconnectés dire qu’ils ne peuvent pas faire la fête, voir leurs amis, j’en passe et des meilleures. Des collègues m’ont singulièrement agacé hier quand ils disaient qu’ils ne savaient pas comment ils auraient réagi en tant qu’étudiants s’ils avaient 20 ans. Que le fait de faire la fête était consubstantiel à la vie d’étudiant. J’ai toujours été un vieux schnock car à vingt ans, j’étais étudiant et je n’ai jamais véritablement fait la fête. Certes, j’étais (je suis toujours) un vieil ours mal léché, mais je n’ai jamais eu cet état d’esprit, ma « vie » sociale hors travail a toujours été pauvre. Mais je ne me serais sûrement pas permis de faire la fête car comme étudiant, je n’étais pas là pour rigoler, sans compter que j’avais la chance de pouvoir faire des études et je n’avais pas les moyens de dépenser davantage que ce que me donnaient mes parents (je ne réclamais pas). J’aurais pu travailler, certes, mais honnêtement, je n’aurais pas pu (pas assez de temps libre et sans doute trop besogneux) ;
- les collégiens et lycéens n’ont pas quitté leur établissement qu’ils baissent le masque, se bécotent à qui mieux mieux. A quoi riment les précautions prises dans l’enceinte des établissements ? Cela n’est peut-être pas un cas complètement général, mais c’est quand même patent pour l’avoir vu à plusieurs reprises ces dernières semaines.
Mon cousin, après être sorti du coma allait mieux, mais sa situation non seulement ne progresse plus, mais en plus il a des problèmes sérieux aux poumons et surtout aux intestins, ce qui risque fort de nécessiter une nouvelle intervention chirurgicale. En plus, il ne marche pas (pas d’équilibre, plus de muscles). Visiblement, il est fataliste et ne semble pas prêt à se battre. Triste.
Les travaux ont commencé à la maison mardi matin par l’électricité. Ils sont suspendus jusqu’à lundi, le temps de récupérer du matériel non prévu au départ (la réfection totale de l’installation électrique est un vrai casse-tête au sein de notre maison évolutive où beaucoup de choses ont été faites en dépit du bon sens. Ils travaillent à deux (père et fils) et bossent bien. Les travaux dans la cuisine où tout est à refaire devraient se dérouler durant la dernière semaine d’octobre et nous nous arrangerons pour être absents. A suivre.