Brèves cornusiennes du 29 juillet 2019
Nous sommes de retour à la maison après cette première partie des vacances. La seconde dans quelques temps… Nous sommes passés par la Normandie (Lisieux, j’en ai déjà parlé), la Bretagne (dont Plumeville), puis nous avons remonté Talleyrand à l’envers jusqu’en terres éduennes.
A Augustodunum, nous avons passé une douzaine de jours sans mes parents. Nous avons un peu remis la maison en ordre, mais j’ai fait le minimum dans le jardin pour cause de fatigue dans un premier temps, de sécheresse puis de canicule. Heureusement, rien ne nous obligeait.
Du coup, la canicule m’a un peu permis de regarder les transmissions du tour de France cycliste. Jusqu’en 1998 (affaire Festina), je suivais pas mal cette course, mais dégoûté par les affaires de dopage qui n’ont fait que rebondir depuis, j’ai cessé de suivre autant qu’avant, me contentant de regarder en partie quelques étapes de montagne. Cette année, la situation était différente puisque des coureurs français se sont brillamment illustrés, ce qui n’était pas arrivé depuis longtemps. Je me suis pris un peu au jeu, et Fromfrom aussi, ce qui m’a étonné.
En débroussaillant (débroussailleuse thermique) le long de l’étang du Dragon terrassé, je me suis fait piquer par un Frelon européen. Je m’en suis aperçu dans un second temps lorsque j’en ai vu voler d’autres (nid). Du coup, excité par la douleur, par la peur de me faire piquer par d’autres et par la crainte d’avoir une réaction allergique, je me suis retrouvé prestement près de la voiture et avec l’inertie du mouvement de la lourde débroussailleuse, j’ai cassé un clignotant. En moins de deux, je me retrouvais à la maison, je prévenais le voisin pour lui demander de se tenir prêt pour me descendre à l’hôpital en cas de symptômes inquiétants pour ne pas faire comme il y a 19 ans où après 6 piqûres de guêpes, urticaire géant, œdème de Quincke, j’avais pris le volant pour aller à l’hôpital, sans penser que je pourrais faire un choc anaphylactique (j’étais passé à côté d’un accident grave, voire bien pire). Heureusement cette fois, aucune réaction allergique à part un enflement local normal (coude). Il faut dire que je n’avais jamais été piqué par un frelon et que je suis en principe de nouveau insensible au venin de guêpe (4 piqûres simultanées théoriquement), mais il vaut mieux faire gaffe. Mais qu’est-cela fait mal, les guêpes, c’est un peu de la rigolade à côté.