Depuis que je l’ai vu se construire (on passe à côté sur l’autoroute A7 en arrivant par le sud de Lyon), l’architecture très spéciale de ce musée des Confluences (à la confluence Rhône – Saône), m’avait d’emblée attiré (idem pour Fromfrom). L’édifice a été conçu par Coop Himmelb(l)au, un cabinet d’architectes autrichien dans un style déconstructiviste. De fait, les lignes parallèles et perpendiculaires ne sont pas ce qui caractérisent le mieux cette architecture, de sorte que pour cadrer certaines photos, c’était un peu déroutant.
Cette année, nous avions quelques « fenêtres de tir » pour se voir avec Calyste et nous avions décidé de nous donner rendez-vous sur place. Le musée avait ouvert ses portes trois ans plus tôt. D’ailleurs, Calyste avait déjà eu l’occasion de relater au moins une de ses visites antérieures. Nous, nous étions arrivés par le train (et le tramway), craignant, à juste titre, de ne pas trouver à stationner sur le parking dédié. Nous trouvâmes Calyste qui dominait déjà la situation dans un vent froid bien que le soleil brillât. Je dois dire que le musée présente beaucoup de choses intéressantes qu’il conviendrait d’examiner dans le détail, mais notre but était à la fois de découvrir le site dans son ensemble… et de discuter de tas de choses et de nous en amuser. Bref, les collections sont passées largement au second plan de nos retrouvailles, mais ce fut un bel après-midi souriant et fort agréable.
Calyste a eu le temps, le lendemain de publier quelques photos. Les miennes arrivent plus de deux mois plus tard.
On commence avec un noir et blanc (nord-ouest de l’édifice).
La partie supérieure du « nuage » (partie d’aspect métallique, gris clair).
Le « cristal » est la partie avec les verrières.
Vue sur Lyon plus au nord, avec le « vieux crayon » (165 m) des années 1970 et la « gomme neuve » (170 m, 202 m avec l’antenne) de 2015.
Le pont Raymond Barre (2013) où circulent les tramways, piétons, vélos et trotinettes, notamment les électriques en location que les utilisateurs laissent parfois un peu n’importe où (elles sont géolocalisées et repérables sur une application dédiée accessible ave son smartphone). Et moi qui possède un smartphone, je me sens quand même à côté de la plaque.
Hommes barbus (Haute-Égypte), de gauche à droite, respectivement de 3800-3500 av. J.-C. et 3300-3100 av. J.-C.
Ombre d’un animal marin préhistorique.
Mammouth de Choulans, Pléistocène (305 000 à 130 000 ans BP), découvert à Lyon en 1859.
« Mur de bulles ».
Senju Kannon, Japon (entre 1603 et 1868). Beaucoup de bras pour les gourmands de chocolat !
Boomerang (image issue de l’assemblage panoramique de plusieurs photos).
Jacques Chirac (davantage ressemblant à la marionnette des « Guignols »). Masque de kyôgen de type Buaku. Japon, XVIII° s. Bois laqué.
De nuit.
Le « cristal » se caractérise par une sorte d’entonnoir près de l’escalier qui lui tourne autour. Tout cela m’a fasciné, mais j’avoue ne pas avoir « compris » comment cela « fonctionnait ».
Image issue de l’assemblage panoramique vertical de plusieurs photos incluant la base de l’entonnoir.
La base du « nuage » surplombant un parterre d’eau illuminé en bleu, et un restaurant de l’autre côté.
En noir et blanc.
Vues depuis le pont Raymond Barre sur le chemin de la voiture calystéenne.