Transition 2018-2019 (6)
Le but de notre présence à Chauvigny était en fait la collégiale romane Saint-Pierre (XI-XIIe s.). Je l’avais repérée dans un livre et j’en avais remarqué son chevet assez étonnant, ainsi que quelques détails et décors. Ce qui reste le plus frappant, ce sont ces murs recourbés en haut (bahut), dissimulant la toiture et qui donne cette impression d’une courbure façon blockhaus, comme s’il n’y avait pas de toit classique.
En entrant à l’intérieur, je fus frappé par la lumière, due à ces murs peints à pierres dessinées, très clairs. Fromfrom fut encore davantage surprise. La surprise, presque négative au départ, s’est bientôt transformée en une approbation générale. Il faut dire qu’il nous est déjà arrivé de voir des intérieurs peints assez criards et modernes (églises du XIXe s. maintes fois restaurées et que nous n’apprécions pour ainsi dire jamais). Là, les peintures et crépis intérieurs datent de 1856 et n’ont pas été restaurés depuis, ce qui semble remarquable. Nous fûmes ravis de cette visite !
De magnifiques chapiteaux… dont une Annonciation pour Calyste !
Et nous avons retrouvé Albert Jacquard, qui manque beaucoup à mon sens dans le paysage actuel.