Quadrilatère juilletiste 2018 (6 et fin)
Et voici le dernier point d’arrêt des vacances de juillet. Nous sommes passés en pays éduen sans mes parents, afin de faire un peu d’entretien dans le jardin. J’avais fait pas mal de plantations au potager début mai et les voisins avaient heureusement largement désherbé, buté les pommes de terre, tuteuré et taillé les tomates et arrosé. J’ai quand même dû tondre à nouveau, désherber et motobiner les parties non plantées.
Nous ne sommes restés que quelques jours, mais nous avons pu aussi aller voir un château très « campagnard » dans le Morvan. Forcément, j’ai pensé au futur séjour de Calyste, car ce n’est pas très loin de Vézelay, mais cet édifice n’est pas très connu, si bien qu’il n’y a pas beaucoup de visites (je pense que nous avons été les seuls visiteurs de l’après-midi).
D’ailleurs, ce château se trouve assez isolé et c’est une étroite route de campagne qui nous y amène, et les panneaux ne sont pas très explicites, de sorte que nous avions manqué l’entrée. Nous nous garons sur un parking qui est une cour de ferme et on se demande si on ne va pas gêner les engins agricoles, mais cela n’a pas l’air. Nous osons à peine franchir la grille et Fromfrom doit aller sonner à la porte après avoir franchi le pont dormant. Une dame (70 ans largement sonnés) vient lui ouvrir et nous demande si nous ne pouvons pas attendre s’il ne viendrait pas d’autres visiteurs en faisant le tour du parc et des douves. Elle nous explique que depuis que son mari est décédé, le parc n’est plus aussi bien entretenu, ce dont nous nous sommes aperçus, mais cela ne nous a pas dérangé. Mais aucun autre visiteur n’est arrivé et vingt minutes plus tard nous avons pu entreprendre la visite avec cette dame. Nous avons compris ensuite qu’elle était un des membres de la famille propriétaire du château, acheté par son grand-père.
A l’emplacement du château de Lantilly (commune de Cervon dans la Nièvre), un des généraux de César y avait installé une villa, profitant des eaux de la rivière voisine, L’Anguison. Les plus vieilles pierres actuelles sont médiévales (XIVe s.). Le château a été remanié au XVIIe s. et au XIXe s. Actuellement, on sent qu’on ne roule pas sur l’or. La toiture n’est pas complètement étanche (sans être ruinée), ce qui n’empêche pas de louer des chambres d’hôtes d’un château à l’ancienne. En tout cas, la visite guidée a été fort bien assurée et sympathique. En fin de visite, nous avons été rejoints par des amis nivernais originaires de Cambrai (on avait repéré notre plaque minéralogique dans la cour). Je précise que ce château semble être une résidence secondaire de vacances pour les propriétaires.
Pas de photos à l’intérieur pourtant meublé : pas d’interdiction formelle, mais je n’avais pas envie et cela aurait été difficile de faire des photos correctes.