Visite messine
Pour ces vacances de début mai, nous avions choisi de faire une étape en faisant un crochet par Metz pour découvrir « en vrai » la fameuse cathédrale que nous avait montrée Karagar ici. Je ne reviens pas sur le descriptif puisque Karagar s’y était précisément attardé.
A la découverte, ce qui frappe le plus, ce sont la couleur et la position des tours qui par ailleurs dépassent peu le toit de l’édifice. Pour l’ensemble des raisons expliquées par Karagar, c’est aussi des portails et façades peu habituels. Le portail néogothique occidental (en réalité au sud-ouest) ne génère pas un grand intérêt, mais je l’ai trouvé néanmoins très regardable. Beaucoup plus intéressantes, les sculptures du portail septentrional (nord-ouest).
Bien que pourvu de la surface record de 6500 m² de verrières, l’intérieur m’est paradoxalement apparu assez sombre, non pas parce que les vitraux soient sombres (peu le sont en comparaison avec d’autres édifices), mais parce que le soleil ne brillait pas et que les couleurs des pierres l’étaient. Néanmoins, cela n’était pas gênant. La voûte de la nef culmine à 41 m (à peine moins qu’à Amiens), mais cela ne m’a pas impressionné plus que cela. En revanche, les collatéraux sont assez peu élevés, ce que je trouve un peu dommage, mais cela explique bien des choses par ailleurs, comme Karagar l’avait souligné.
Un Chagall avec un angle improbable.
Le triptyque de sainte Claire.