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Cornus rex-populi
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10 mars 2018

Triangle 2017-2018 (7 ter)

Je reviendrai sur le musée des beaux-arts de Tours dans d’autres notes, mais voici quelques images supplémentaires de la ville. Pour les trois photos qui suivent, je suis sur la passerelle Saint-Symphorien (autrement appelée « pont de fil ») qui traverse la Loire, uniquement pour les piétons et les vélos.

La cathédrale Saint-Gatien et le château de Tours (lequel abritait autrefois un sympathique « historial de Touraine », filiale du « musée Grévin », mettant en scène des personnages historiques grandeur nature du Moyen Âge jusqu’au XIXe s. C’était assez sympa. Mais cet historial a été supprimé au cours de la première décennie des années 2000. Le château abrite désormais d’autres espaces muséaux.

Tu1-1

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La Loire avec un îlot de sables et de graviers faisant peau de chagrin avec la montée des eaux. En rive gauche, la bibliothèque municipale (architecture très massive – je m’y étais rendu pas mal de fois au début des années 1990). Au fond, le pont Wilson, autrement appelé « pont de pierre », qui s’était écroulé en 1978, suite au déchaussement de ses piles. Ces dernières reposent en effet sur des pieux de chêne, mais l’incision du lit de la Loire (son surcreusement du fait des extractions massives de graviers et de sables durant des décennies) et peut-être la sécheresse de 1976, les avaient mis à sec et provoqué leur pourrissement. Je parle de cela parce que cet accident a eu, quinze ans plus tard seulement, des répercussions positives dans la volonté de préservation du fleuve, et d’une certaine manière dans les travaux que je mènerai avant et pendant ma thèse. A droite, un « épi » longitudinal boisé, appelé duit (ou dhui), ouvrage de navigation submersible qui servait à orienter la Loire, fleuve en tresses jusqu’au XIXe s., dans un chenal de navigation préférentiel, afin de favoriser le passage des nombreux bateaux. Ces ouvrages ont été construits au milieu du XIXe s sur l’ensemble du cours moyen du fleuve. Nombreux sont ceux qui subsistent aujourd’hui. Nombreux sont ceux qui accueillent des arbres, mais ce n’était pas prévu à l’époque. Compte tenu de l’incision du lit que l’on peut évaluer à Tours entre 1 et 1,5 m, ces duits sont désormais un peu « perchés » ; cela se voit d’ailleurs sur cette photo puisque le débit est assez fort (les derniers bancs de sable sont en train de disparaître) et pourtant le duit est encore loin d’être submergé.

Tu2-1

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Commentaires
C
Karagar> Puis-je savoir au juste ce que tu n'as pas compris ? Mon histoire d'incision est peut-être délicate à visualiser sans faire des schémas ? Ou est-ce autre chose ?<br /> <br /> <br /> <br /> Plume> Ben, j'espère bien que ce n'est pas le seul ! :-)
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P
Aaaaah, enfin quelqu'un d'honnête ! :) :) :)
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K
Puis-je confesser que je n'ai pas compris grand chose?
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Cornus rex-populi
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