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Cornus rex-populi
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20 novembre 2017

Premier week-end d'août

En ce début août, alors que Karagar et Vladimir étaient de (trop court) passage au Pont de l’Âne, nous avons essentiellement fait deux visites. La première dans le hameau de mon travail, en particulier dans deux des jardins (pas de photos des forfaits karagariens) et la seconde à Lille. Passage obligé par la Grand’ Place, avec la Vieille bourse.

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Plus loin, la cathédrale Notre-Dame de la Treille (que j’avais déjà évoquée et montrée ici). L’édifice principalement en béton, à caractère néogothique, n’a jamais été achevé, faute de moyens. Du coup, les fenêtres hautes ont été tronquées, la voûte posée plus bas un peu à la va-vite et la nef sans doute également raccourcie. D’ailleurs, le triforium reste inachevé. La façade (sans tours) a longtemps été constituée par un vulgaire mur avant d’être remplacée par un marbre translucide (et non une vitre comme je le laissais penser en 2008) en 1999. Somme toute, un déambulatoire et des chapelles rayonnantes à peu près potables comme l’a diagnostiqué Maître Karagar. Je précise que les photos qui suivent ont été plus ou moins retravaillées (pas simple car mon ordinateur sature franchement avec le logiciel gourmand en ressources).

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Retable de Notre-Dame du Rosaire. Le cadre est du XIXe s., mais la peinture sur bois espagnole est des XV-XVIe s.

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12 novembre 2017

Début novembre

La plupart des gens assimilent le mois de novembre au mauvais temps, à l’obscurité, à la tristesse, à la mort… Et pourtant pour nous, comme tous les ans, ce début novembre est une succession d’anniversaires et de fêtes.

Le 1er d’abord avec la fête de tous les saints (et non celle des morts comme la majeure partie de la population semble le penser). Curieusement, les sorties dans les cimetières ont encore la cote ce jour-là et les jours qui précèdent et les ventes de chrysanthèmes, si elles doivent reculer années après années, semblent encore assez vives. Moi, comme tous les ans, j’en achète un pied pour en profiter à la maison ou chez mes parents. Accessoirement, c’est le jour de mon anniversaire. La veille, rapide passage à l’étang pour ranger les derniers éléments du matériel resté sur la chaussée (digue). Deux jours après la vidange complète, l’eau remonte et les poissons réinstallés se portent bien, mais que dans les conditions de relative sécheresse, il faudra bien au moins six semaines pour que l’étang donne l’impression d’être plein. Notons qu’il est alimenté par une source qui ne tarit jamais, mais que seule la pluie peut permettre de le remplir plus vite. Lors de la vidange 2004, il avait fallu guère plus d’une semaine pour le remplir, ce qui avait constitué, si mes estimations sont bonnes, un débit entrant moyen de 40 à 50 litres par seconde. En période de fortes pluies, il peut partir du trop plein (déversoir) des débits encore supérieurs.

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Par comparaison, une photo de juillet de l’étang du Dragon terrassé, avec une autre focale, sous un angle et un point de vue bien différent : le plus bel étang du monde !

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Le 3, c’est l’anniversaire de notre mariage religieux breton (dix ans déjà). Une photo karagaro-plumesque inédite de ce jour-là.

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Et une autre du coupage carnassier du gâteau.

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Mais cette année, mon gâteau d’anniversaire a été réalisé par Fromfrom deux jours plus tard car le jour même, vu le nombre d’invités, on était sur un gâteau du commerce. Et c’était bien meilleur (framboise, mascarpone, vanille, biscuits roses de Reims…).

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Le 5, c’est la fête de la plus belle (prise le jour du mariage il y a dix ans).

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Le 7, est venu s’intercaler l’anniversaire de Calyste. Certes, on ne le fête pas directement, mais je ne pouvais faire l’impasse.

 

Le 11, ce n’est pas que l’Armistice 1918, c’est aussi le jour de notre rencontre pour de vrai il y a douze ans, en haut des escaliers de la gare de Lorient. Fromfrom me rappelait hier que ce jour-là, j’étais resté dans un premier temps assez mutique. Car évidemment, depuis notre fameuse « rencontre » via webcam aux alentours du 20 septembre 2005, nous avions déjà énormément parlé et écrit. Mais rien ne vaut la rencontre réelle. Que d’étapes franchies depuis. Et il est vrai que nous sommes un couple aimant heureux et je peux le dire pour nous deux sans risque de me tromper.

5 novembre 2017

Transition

Pour faire la transition entre juillet et août, un petit Panicaut maritime, logo et emblème d’un certain conservatoire. Beaucoup de boulot pour post-traiter cette photo avec ce fond noir car je n’ai pas touché une cellule de cette plante.

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3 novembre 2017

Excalibur

Je n’en avais rien dit, mais cela fera bientôt deux semaines que nous sommes au domaine du Dragon terrassé. Pour faire quoi ? A part pour prendre de nouvelles vacances, pour vidanger l’étang, comme nous l’avions fait il y a six ans : voir ici et . Cette année, pour stocker provisoirement le poisson, nous avions opté pour des piscines gonflables. Nous avions tout bien organisé. A l’ouverture de la vanne (appelée pelle – voir ici), tout se passe bien, la vidange commence… Mais le mardi midi, quand je désire ouvrir davantage la pelle pour augmenter le débit d’évacuation tout dégénère : plus moyen d’ouvrir plus. On utilise un cric : rien n’y fait, la vidange continue à débit réduit. Le lendemain, décision est prise de louer une pompe (la plus grosse du magasin et qui débite théoriquement 138 m3/h que nous n’aurons que le lendemain). Effectivement, la pompe accélère un peu la baisse du niveau dans l’étang, mais de manière insuffisante, même en faisant tourner la pompe tard dans la soirée et tôt le matin. Nous décidons de décaler la pêche du samedi au mercredi suivant (jour de la Toussaint). Même en bon Shadok, je n’espérais pas assécher l’étang avec la pompe, mais quand le niveau serait suffisamment bas, j’espérais pouvoir décoincer la pelle avec une barre à mine, muni de mes waders (bottes qui montent jusqu’à la poitrine). Mais le niveau ne descendait pas suffisamment vite. Quitte à tout casser, décision est prise d’essayer de soulever la tige de la pelle à l’aide de la fourche-godet d’un gros tracteur. Résultat : une chaine de liaison cassée et la pelle toujours gelée comme l’épée Excalibur. Le même soir, le voisin-ami, qui travaille dans une entreprise de travaux publics, a la possibilité d’apporter un tractopelle pour essayer de décoincer la chose : nous faisons l’hypothèse que le mur s’est partiellement effondré devant la pelle et que des pierres la coincent. Il gratte devant (en plongeant allègrement le bras de l’engin dans l’eau), tire dessus : aucun résultat, Excalibur résiste toujours. Le lendemain, le voisin retourne à son affaire dès 6 h 30. Avec mon père, nous allons acheter dans un magasin agricole dès 8 heures une manille de plusieurs tonnes de résistance pour adapter une nouvelle chaine sur l’anneau de la pelle. Au retour, nouvelles tentatives en soulevant à la pelle mécanique par à-coups. Rien ne va bien. Nous pensons que nous ne pourrons pas faire l’économie de lourdes réparations, donc il faut tirer quitte à endommager le système de vidange. Nous pensons à une nouvelle option quand comme par miracle, Excalibur s’arrache partiellement sous le godet du tractopelle. Nous ouvrons à fond, mais nous n’osons pas refermer, de peur de tout coincer à nouveau. La vidange va donc très vite, trop vite. Dans le milieu de l’après-midi, décision est prise de pêcher le lendemain (le dimanche), quitte à ce que ce que nous le fassions l’après-midi. Nous pêchons normalement le matin, mais là je ne contrôle rien du débit. Une nuit blanche. Je m’aperçois qu’il n’y a plus d’eau à 3 heures du matin. J’essaye de maintenir un semblant d’eau. J’avais annoncé aux voisins-amis une pêche l’après-midi, mais nous devons procéder aux manœuvres vers 8 heures. Moi, j’ai paniqué toute la nuit (et les jours précédents). Le stress me permet de te tenir toute la journée. Les « carpistes » (gestionnaires d’un étang de pêche commerciale à la carpe) de nouveau avertis, arrivent vers 9 heures pour récupérer les carpes dont nous ne voulons plus. Il n’y a plus les quelques grosses carpes que nous avions en 2011 (celles de 18-20-22 kg) : je pense qu’elles sont mortes de vieillesse, car elles auraient eu exactement 34 ans, ce qui est déjà un âge canonique. Ils récupèrent néanmoins une trentaine de pièces de 8 à 14 kg, hélas sans grande valeur commerciale. De l’autre côté, récupération des brochets (5 gros seulement), des gardons et rotengles (et hybrides des deux) et quelques tanches. Élimination des perches-soleils et des perches communes. Nous étions en effectifs assez réduits pour la pêche car de décommandes en reports et avec cette pêche finalement réalisée en urgence, certains n’ont pas pu venir, notamment mon cousin de la Loire et sa compagne. Toutefois, vers 14 h 30, tout est terminé : nouvelle pelle colmatée (à l’argile), poissons remis dans l’eau. Mais pourquoi donc Excalibur ne voulait pas s’arracher ? Parce qu’un des trois boulons de liaison pelle-tige s’était curieusement débloqué (du fait de la corrosion de l’acier) et coinçait Excalibur (et comme mon père avait remis de plus gros boulons de haute qualité il y a six ans, la chose était particulièrement solide). Bref, beaucoup d’énervements, beaucoup de panique/stress. J’ai pu dormir normalement la nuit suivante, mais en gagnant des courbatures… Le jour de la Toussaint, nous avons organisé un repas pour remercier les pêcheurs et autres aides. Et c’était mon anniversaire…

1 novembre 2017

Soixante quatorze !

La photo au smartphone n’est pas terrible, mais pour l’occasion, en direct à peine différé du domaine du Dragon terrassé.

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