Harcèlement ?
(bronchite + angine(s) => antibiotiques + corticoïdes à urticaire géant persistant + arrêt des deuxièmes antibiotiques + encore beaucoup plus de corticoïdes + antihistaminiques => continuation masquée de l’angine => troisièmes antibiotiques + encore des corticoïdes) × (paracétamol OU aspirine OU ibuprofène / mal au dos concomitant en suivant) => reprise de travail compliquée + céphalées sporadiques => (paracétamol OU ibuprofène) + pas envie de retourner chez le médecin pour la énième fois => laisser trainer les céphalées sporadiques + conneries s’amplifiant au boulot => céphalées plus intenses s’accompagnant de légers vertiges => retour chez le médecin diagnostiquant de nouveau de la surtension malgré le traitement en place => traitement complémentaire => franchement, j’en ai marre.
Bon, l’impact de la fatigue générée, je n’y crois pas des masses, celui des corticoïdes a été évoqué par le médecin, tout comme celui des conneries au travail.
La collègue qui termine sa sixième semaine d’arrêt pour cause de dépression « à cause de sa direction » dit à son médecin qu’on la maltraite, raconte à qui veut l’entendre combien nous sommes détestables, qu’on lui en veut et je ne sais quelles âneries scandaleuses. Elle nous met sur le dos ses problèmes familiaux et tout. On ne peut pas lui parler sérieusement sans que cela dégénère. De plus, en son absence, on s’aperçoit de l’étendue des problèmes qu’elle occasionne et ses manquements. Du coup, les raisons pour lesquelles nous nous sommes mis en rogne contre elle n’étaient que la partie émergée de l’iceberg, ce qui énerve encore plus. Je me suis convaincu que si à son retour (si elle revient), elle ne change pas radicalement d’attitude et de manière de travailler, je ne vois pas comment nous pourrions la penser loyale et lui faire confiance. Je précise que son attitude n’est pas inadéquate qu’avec la direction, mais avec l’ensemble des personnes avec lesquelles elle travaille, en dehors des copinages avec ses collègues de Rouen auxquels elle a su monter un écran de fumée.
Comme cela ne suffisait pas, hier j’ai dû recadrer sérieusement, l’autre directrice qui repartait dans des délires. Elle m’a écrit que mes avertissements (factuels, neutres mais certes incisifs) s’apparentaient à du « harcèlement » (c’est elle qui a mis des guillemets) et que je la démoralisais. Bien sûr, je n’ai rien cédé et une réunion urgente a été faite dans la foulée où j’ai pu, devant témoins, la mettre en face de ses contradictions. Bon, sur ce front-là, c’est calmé pour le moment. Enfin j’espère.
Me voilà catalogué. Cochez la (les) case(s) correspondante(s) : Maltraitance Harcèlement Démoralisation
Qui aurait dit ça de moi ? Honnêtement, il y a de quoi s’interroger sur soi-même. Les vrais harceleurs n’ont peut-être pas conscience d’harceler les autres ? Je pense plus fondamentalement que les personnes en question n’occupent pas le poste qu’ils devraient (ce n’est pas une découverte) et que dès qu’on tente de les recadrer, ils manipulent la réalité et finalement jouent aux victimes façon Caliméro en rejetant leurs propres insuffisances sur les autres. Et d’un autre côté, je ne peux pas leur laisser intoxiquer l’ensemble de l’équipe et mettre à mal la réputation de la structure, ce qui arriverait très vite on laissait faire.
Bon, pour n’affoler personne, je vais plutôt bien, même si je crains que le CA de demain ne soit sportif.