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Cornus rex-populi
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14 novembre 2016

Voyage d'automne (4)

L’après-midi, il était question d’aller visiter le musée de Pont-Aven dont la réouverture est assez récente, après trois années de travaux. Ce musée, qui a doublé de surface d’exposition, est bien sûr consacré à la peinture, notamment à « l’école de Pont-Aven », en particulier au synthétisme vers la fin du XIXe s essentiellement. On nous apprend d’ailleurs dans le musée qu’il ne s’agit pas à proprement parler d’une école. La figure de proue de cette « école » n’est autre que Paul Gauguin. Nous n’avons pas pu visiter l’exposition temporaire qui n’ouvrait ses portes que le lendemain de notre visite. C’est un musée correctement aménagé, avec des tableaux bien éclairés dans l’ensemble. Je n’ai bien sûr photographié que ce qui m’attirait, pour diverses raisons. Voici après redressement et recadrage, l’échantillon récolté.

 

André Jolly (1882-1969). Le Four. 1909. Huile sur toile.

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André Jolly (1882-1969). Neige. 1906. Huile sur toile.

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Wladyslaw Slewinski (1856-1918). Nature morte aux pommes et au chandelier. v. 1897. Huile sur toile.

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Maurice Denis (1870-1943). Hommage à Notre-Dame du Folgoat. 1921. Huile sur carton.

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Émile Bernard (1868-1941). L’Annonciation. 1899. Lithographie rehaussée d’aquarelle.

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Émile Bernard (1868-1941). Saint Georges. Lithographie.

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Paul Sérusier (1864-1927). Le Feu dehors ou Mammen. 1893. Huile sur toile.

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Paul Sérusier (1864-1927). Portrait de Marie Lagadu. 1889. Huile sur toile.

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Pierre Girieud (1875-1948). Hommage à Gauguin. 1906. Huile sur toile.

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Armand Seguin (1869-1903). Nu de la Comtesse d’Hauteroche. 1896. Huile sur toile.

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Paul Gauguin (1848-1903). Village breton sous la neige. v.1894. Huile sur toile.

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Paul Gauguin (1848-1903). Les Drames de la mer, Bretagne. 1889. Zincographie sur papier jaune.

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Anonyme. Porte d’atelier (trois panneaux). Le Ramassage du goémon ; L’Aven ; Le Port de Pont-Aven, vu du quai. v. 1890-1895. Huile sur bois.

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Hermanus-Franciscus Van den Anker (1832-1883). Portrait de Marie-Anne Herlédan (1815-1889). v. 1885. Huile sur toile.

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Hermanus-Franciscus Van den Anker (1832-1883) & Fernand Quignon (1854-1941). Enseigne de la Pension Gloanec. v. 1880. Huile sur bois.

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Gustave Loiseau (1865-1935). L’Hôtel Julia à Pont-Aven. 1928. Huile sur toile.

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Marie Luplau (1848-18925). Le Bois d’Amour à Pont-Aven. 1883.

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Anonyme. Le Port de Pont-Aven. v. 1880. Huile sur toile.

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Commentaires
C
Aln03> C'est en effet charmant quand on découvre Pont-Aven, et pas qu'à cause des galettes ou de Gauguin et compagnie. Après, plein de belles petites choses à voir dans le coin.
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A
Je connaîs Pont-Aven, encore un joli lieu breton .Si j'y retourne un jour,j'irai visiter ce musée.<br /> <br /> J'apprends beaucoup chez toi. Je ne connaissais pas Sérusier.<br /> <br /> Merci pour ce partage de tableaux
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P
En tout cas méfiez-vous, si vous allez dans un musée de peinture avec Karagar faites-lui les poches avant, au cas où il aurait emporté son chiffon et son produit à faire briller.<br /> <br /> À part ça je suis d'accord avec Cornus.
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C
Karagar> Pour la lumière, je pense voir ce que tu veux dire, à savoir la question de la "directivité" de la lumière, absente chez les deux peintres, autrement dit la lumière est "plate", ne vient de nulle part, n'illumine rien ou illumine tout de manière uniforme. Personnellement, cela ne me dérange nullement. D'ailleurs, ce ne sont pas les seuls, loin s'en faut. En revanche, cette histoire de "poussière", je ne vois pas bien à quoi tu fais allusion. Si on peut voir quelque chose de "brouillé" sur certains tableaux de Gauguin, ce n'est pas tellement le cas chez Sérusier.
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K
Pour moi Sérusier partage avec Gauguin une caractéristique rédhibitoire : aucune lumière, impression qu'il y a une couche de poussière sur le tableau.
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C
Calyste> Ah oui, ça alors. Moi, je ne connaissais pas (Maurice Denis sauf de nom et son Annonciation). Comme quoi, l'impact des dictionnaires est très important, car il fixe un peu les choses, même si, j'imagine, c'est moins le cas aujourd'hui avec l'internet.<br /> <br /> <br /> <br /> Plume> Je ne connaissais pas Paul Sérusier (sauf de nom, lui aussi) et j'aime beaucoup ce que j'en ai vu sur l'internet. Mais j'aime aussi, sans en être toutefois un inconditionnel absolu, Paul Gauguin (je me rappelle surtout de ce que j'en avais vu au musée d'Orsay il y a deux éternités). J'aime moins en revanche ce que j'ai lu du bonhomme et de son comportement vis-à-vis de son épouse et de ses enfants, mais bon...<br /> <br /> Au sujet de la porte, ça m'a aussi beaucoup plu et nous avons ici des portes un peu analogues. Toutefois, ce n'est hélas pas MA porte, même si j'aurais bien sûr préféré.
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P
J'aime beaucoup Séruzier, ce que tu montres et bien d'autres, et n'aime que peu Gauguin en général.<br /> <br /> Et alors dis-donc, ta porte d'atelier me file une idée pour ma porte de bureau. Ça tombe bien j'y ai déjà passé un fond blanc, yapuka !
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C
C'est Maurice Denis qui m'a fait commencer ma collection d'Annonciations, aprsè avoir vu la sienne dans un dictionnaire.
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Cornus rex-populi
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