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Cornus rex-populi
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29 mai 2016

Périple médio-ligérien et éduen (11)

Nous sommes en terres éduennes, plus précisément au domaine du Dragon terrassé. Pour mémoire (c’est important de le rappeler car le temps a passé depuis), nous sommes mi-avril. C’est encore le temps de photographier des chatons.

Carpinus betulus L. (Charme)

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Salix cinerea L. (Saule cendré)

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Et des violettes. La classique et abondante Viola riviniana Reichenb. (Violette de Rivin).

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La plus rare Viola palustris L. (Violette des marais).

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Le classique Primula veris L. (Coucou, Primevère officinale).

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Dans le bois, la plupart des individus de Narcissus pseudonarcissus L. (Jonquille) ont passé l’optimum de la floraison, mais le bois reste jaune.

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Dans les espaces davantage éclairés, les jonquilles sont moins avancées.

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Dans le même bois, mais dans les lieux plus humides, l’incontournable Caltha palustris L. (Populage des marais) qui prend le relais des jonquilles dans les jaunes.

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25 mai 2016

Lunettes !

Des lunettes, je ne connais jusqu’à présent que celles protégeant du soleil, accessoire dont je ne peux plus me passer durant le printemps-été depuis une vingtaine d’années.

Comme je l’avais évoqué, je ressentais une petite gêne à la lecture des petits caractères en mauvaises conditions de lumière ou sur des écrans. D’où l’ophtalmo et donc les lunettes pour voir de près et à mi-distance (verres progressifs partiels).

Voilà ce que cela donne dans le soleil vespéral.

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Et même s’il n’y avait pas de séance de lecture ni interview, la Karagar’attitude ;-)

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22 mai 2016

Périple médio-ligérien et éduen (10)

Après Cheverny, nous traversons une grosse partie de la Sologne en direction du Cher pour nous rendre sur la colline de la capitale de ce que je considère comme appartenant à la meilleure expression du Sauvignon blanc. Tout le monde aura reconnu que je parlais bien sûr de Sancerre (même Plume ;-)). Nous sommes samedi soir et avant de nous rendre dans notre hôtel, je veux vérifier que la cave des vignerons n’est pas fermée le lendemain. Précaution judicieuse, car la cave était effectivement fermée le lendemain et il était moins une pour nous approvisionner.

Le soir, nous allons dîner dans une ferme-auberge des bords de la Loire. Pour nous y rendre, nous empruntons des chemins assez labyrinthiques de la plaine alluviale, autrefois familiers et aujourd’hui en partie oubliés. Honnêtement, j’ai un petit peu la nostalgie de cette période où j’allais en exploration dans la vallée de la Loire. La cuisine était presque exclusivement composée de plats à base de canard (tout comme la déco), dans un cadre rustique à souhait. Nous étions les premiers clients et dans ce lieu loin de tout, nous avons craint un instant que nous serions les seuls. Mais l’adresse semble bien connue et la salle fut bientôt pleine. Nous avons bien mangé (comme tous les soirs d’ailleurs depuis le début de notre périple).

Le lendemain, avant d’aller flâner sur les bords de Loire, je souhaite aller voir l’église de Saint-Satur, qui est en réalité une abbatiale Saint-Guinefort, d’une ancienne abbaye de l’ordre de saint Augustin. Le premier couvent date du Ve s. Il y eut plusieurs abbatiales romanes avant que le style ne se fasse davantage gothique (XIIIe s.), mais il est difficile de s’y retrouver tant il y a eu des destructions et reconstructions dont la dernière remonte au XVIIIe s.

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Puis, nous passons sur la rive bourguignonne de la Loire. Nous saluons le château de Tracy-sur-Loire (qui ne se visite pas).

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Nous trouvons un petit coin de « pelouse sèche inondable », appellation toute personnelle comme souvent, mais qui étonne souvent mes interlocuteurs. Je me désole encore une fois que dans une réserve naturelle nationale, on puisse voir autant de déchets, de chemins parasites et autres trucs moches. A mon sens, on se soucie avant tout des oiseaux des grèves et on néglige le reste et surtout on ne fait pas la police. Certes, la réserve est grande et on ne peut pas être partout, mais cela m’énerve quand même de voir que la situation dans une réserve n’est pas exemplaire. Je fais quelques photos, dont cette Scorpionne ou Oreille de souris, que j’ai un temps soupçonné être Myosotis stricta Link ex Roemer & Schultes (Myosotis raide), mais qui n’est peut-être qu’un Myosotis ramosissima Rochel (Myosotis rameux). La photo présente la plante au grossissement maximum possible de l’objectif macro (sans recadrage), ce qui signifie qu’en réalité, la hauteur de la photo est d’environ 36 mm, ce qui permet d’imaginer la petite taille des fleurs.

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Nous passons ensuite à la cave de Pouilly-sur-Loire, pour quérir du Pouilly-Fumé, une sorte d’équivalent bourguignon du Sancerre.

Puis, nous avons naturellement poursuivi jusqu’à La Charité-sur-Loire, avec mon point de vue favori sur la ville.

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Avec, bien entendu, la prieurale clunisienne Notre-Dame dont j’avais déjà évoqué ici.

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Puis, nous gagnons le cœur du pays éduens, non sans être passé par Prémery (Nièvre) et son château des évêques de Nevers (XVIe s. et remaniements ultérieurs).

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21 mai 2016

Périple médio-ligérien et éduen (9)

Après un vague repas sur le pouce, nous arrivons à Cheverny, dans une ambiance très humide. Nous sommes toujours dans le Loir-et-Cher, et cette fois clairement en Sologne, et pas uniquement à cause de sa meute de grande vénerie. Un château de la Loire bien éloigné des rives de cette dernière et qui n’est pas de la Renaissance non plus puisqu’il date du premier quart du XVIIe s. En revanche, la pierre blanche est bien un tuffeau typique. Je me souvenais bien de la visite de ce château avec mes parents, probablement en 1980. Je me souvenais que dans les escaliers, le guide de l’époque nous avait dit que le trophée particulièrement impressionnant correspondait à un élan préhistorique. En réalité, il s’agit de Megaloceros giganteus, un cerf géant disparu au début de l’Holocène (soit au début de l’interglaciaire, il y a environ 10 000 ans). Contrairement à tous les autres, il ne s’agit donc pas exactement d’un trophée, mais d’un « fossile » accroché à la hauteur normale de l’animal. A côté, le Cerf élaphe actuel est un faon.

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16 mai 2016

Périple médio-ligérien et éduen (8)

Petits compléments pour le château de Blois.

Quelques intérieurs.

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Et à présent quelques œuvres, avec pour commencer, de quoi enrichir la collection plumesque (désolé Calyste, tu n’as pas été gâté cette fois).

France. Saint Sébastien. Provient d’une chapelle de la Sarthe. XVIe s.

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France. Piéta. Provient d’une chapelle de la Sarthe. XVIe s.

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Théodore Gechter. François Ier à la chasse. 1843. Bronze.

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Jean Cousin le fils (v. 1522-v. 1594). L’enlèvement d’Europe. Huile sur bois.

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Portrait d’Henri II

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Portrait d’Henri III

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D’après François Clouet (v. 1515-1572). Marie Stuart, reine d’Écosse et de France (1542-1587). Huile sur bois.

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Cornelis Van Cleve (1520-1567). Vierge à l’Enfant. v. 1550. Huile sur bois.

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Jean-Auguste-Dominique Ingres. La Madone aux candélabres. 1817. Huile sur toile.

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Marie-Philippe Coupin de La Couperie. Valentine de Milan au tombeau de son époux Louis d’Orléans. Salon de 1822. Huile sur toile.

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Jean-Baptiste Jules Trayer. Trois femmes cousant. 1858. Huile sur bois.

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Vue du château, l’église Saint-Nicolas de Blois de style roman (nous ne l’avons pas visitée).

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14 mai 2016

Périple médio-ligérien et éduen (7)

A défaut de visiter, j’aurais voulu voir d’un peu plus près, toujours à Amboise, mais à l’écart, la pagode de Chanteloup, une tour de fantaisie du jardin du château du même nom du XVIIIe s., détruit à l’époque napoléonienne. Mais cela allait fermer et lentrée est assez hors de prix compte tenu de lintérêt que nous pouvions y porter.

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Le lendemain, le château de Blois était au menu de la matinée. Ce n’était pas ma première visite puisque j’y étais allé avec mes parents dans les années 1990. Quand on connaît un peu l’histoire et le récit des Rois maudits, on ne peut pas louper la problématique du massacre de la Saint-Barthélemy et le coup de l’assassinat du duc de Guise (« plus grand mort que vivant »). Je ne donne pas davantage d’explications, Calyste l’ayant fait l’été dernier (voir ici).

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La marquise se prend pour une souveraine.

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Le roi, lui, retrouve enfin son trône. Il manque cependant la couronne (entre autres).

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Gaston d’Orléans.

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12 mai 2016

Vengeance tulipière domestique

La saison des tulipes se termine. Voici donc de quoi donner la nausée aux allergiques.

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6 mai 2016

Périple médio-ligérien et éduen (6)

Après Rouen, cap au sud pour enfin rejoindre la vallée de la Loire. Arrêt prévu à Vouvray pour un ravitaillement en vin du même nom car on connaît là d’autres expressions du cépage Chenin que ce que l’on a en Anjou, notamment avec les Coteaux du Layon. Ici, le breuvage se fait sec, demi-sec et moelleux (et à bulles, mais ça, ce n’est pas ma passion).

Le château d’Amboise, je l’avais visité lorsque j’étais enfant avec mes parents. Depuis que j’ai fait mes études en Touraine, je suis passé devant des tas de fois. Pour moi, ce château de la Loire est un de ceux qui me plaît le plus. Pourtant, je n’étais jamais retourné le visiter. La guide que nous avons eue était très pédagogue et dotée d’un humour subtil, même s’il fallait sans doute être doté d’un certain bagage culturel pour tout capter. Bref, cela a été un réel plaisir. Ma visite de la fin des années 1970 ne m’avait laissé aucun souvenir des intérieurs à part l’évocation de la pendaison des huguenots aux grilles du balcon (qui n’a pas été évoquée cette fois-ci). Ce qui m’avait plu également, c’était les tours cavalières. Voici donc ce château qui de médiéval gothique du XVe s. va évoluer vers la Renaissance. Il ne reste hélas qu’une petite partie du palais initial.

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Un banc dahut.

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Fenêtre gothique.

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Fenêtre Renaissance.

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La chapelle Saint-Hubert où Lénoard de Vinci serait enterré.

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La salle du Conseil.

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L’héritier de la couronne britannique

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Un siège Renaissance.

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J’avais aussi dans l’idée d’aller visiter le Clos-Lucé tout proche où résida Léonard de Vinci (entre autres), mais alors atteint d'un mal aux cervicales assez féroce (qui fut très tenace durant une semaine) et notre fatigue générale nous en empêchèrent.

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