Vacances de mai 2015 (3)
Après avoir quitté Burgy, une pelouse calcicole, un peu ourlifiée, attire mon intention. D’abord par la présence illuminée des pieds d’Hippocrepis comosa L. (Hippocrépide en ombelle), que je trouve plus plaisante en général que l’omniprésent Lotus corniculatus L. (Lotier corniculé).
Puis par la présence d’Orchis anthropophorum (L.) All. (Acéras homme pendu), qui porte fort bien son nom et qui est commune en Bourgogne calcaire, contrairement à d’autres régions.
Un peu plus loin, je ne peux m’empêcher de tirer le portrait de Salvia pratensis L. (Sauge des prés), qui est pourtant une grande tarte à la crème des talus secs.
Puis nous passons par Saint-Gengoux-de-Scissé. La façade de l’église n’est pas d’époque romane, mais l’autre extrémité, ainsi que le clocher le sont (XI-XIIe s.).
Puis nous allons vers notre dernier objectif d’église inédite du jour, Bissy-la-Mâconnaise qui elle, est ouverte. Eduard nous dit qu’elle date du XIIe s.
J’aime assez l’autel garni en bas de cuir de Cordoue.
Et les magnifiques statues de saint Simon, saint Fiacre, saint Antoine, un évêque et une piéta, du XVe s.
L’ange gardien est du XVIIe s. si j’ai bonne mémoire.
Malgré le temps qui n’avait rien d’extraordinaire (bien que les températures fussent clémentes), j’ai voulu retourner voir une de mes églises « secondaires » préférées de Bourgogne, perdue dans la campagne du Tournugeois occidental. Je veux parler de l’ancienne priorale de Chapaize (XI-XII-XIIIe s.). Elle reste exceptionnelle par la taille, la hauteur de son clocher (35 m), par ses énormes piliers cylindrique et sa nef fortement penchée.
Puis nous sommes rentrés.