Reims 2006 (4 et fin)
Reims 2006 (3)
Reims 2006 (2)
Les photos de l’intérieur de la cathédrale, alors qu’il fait encore jour dehors. Inutile de dire qu’avec un appareil plus performant ou moderne, j’aurais fait de plus belles images.
Et pendant que j’y suis des nouvelles de la marquise. Elle devait rentrer ce soir, mais elle est finalement restée à Paris pour faire la fête en célibataire. Elle a commencé les hostilités ce matin à la deuxième émission enregistrée (six enregistrements en une journée). Elle a commencé par perdre face à une championne qui en était à cinq victoires et remportait donc la cagnotte. Malheur ? Non, car cela lui a permis de continuer les émissions suivantes. Trois émissions, trois victoires. Hélas, dans la quatrième, elle a perdu dans la dernière manche 14 points à 15. Ceux qui connaissent l’émission savent que faire un tel parcours est déjà un sacré exploit. Elle a donc été présente dans 5 émissions (soit une semaine), n’a pas gagné d’Rumex acetosa, mais des livres et quelques cadeaux dont je n’ai pas le détail. Et comme cela s’est terminé plus tard que ce qu’elle avait modestement calculé, elle ne rentre que demain. Heureusement qu’elle avait pris la grosse valise à roulettes pour les livres.
Reims 2006 (1)
Je me suis rendu compte que je n’avais pas montré un échantillon très important des photos que j’avais prises à Reims lors de notre visite en mars 2006 (voir cependant l’article principal ici – je me rends compte que je n’écrirai plus de la même façon aujourd’hui).
La cathédrale ne m’était alors pas inconnue puisque je l’avais vue avec mes parents au début des années 1980. J’avais été ébloui par l’édifice, davantage que par celle de Strasbourg, vue à l’occasion des mêmes vacances. Il faut dire qu’à l’époque, ces deux édifices étaient les seules cathédrales gothiques que j’avais vues.
Je n’en dis pas plus, place aux photos de l’extérieur, de jour. Je reste très attaché aux sculptures des portails qui me sont très familières, dont l’Ange au sourire n’est qu’un exemple.
La suite sera au prochain épisode.
Fromfrom (en vacances) est partie ce soir pour un enregistrement champignonesque demain. D’habitude, c’est moi qui la laisse toute seule quand je pars en déplacement professionnel. Cela m’a fait un drôle d’effet de la voir partir seule en train.
Brèves cornusiennes (42)
J’ai enfin terminé mon déménagement de bureau aujourd’hui. Cela a été beaucoup plus pénible que je ne l’avais imaginé. J’ai aussi récupéré un ordinateur portable au lieu du fixe dont je disposais, compte tenu de mes déplacements fréquents. Je n’ai pas encore vraiment pris mes marques, mais cela me fait tout drôle d’être dans un nouveau bureau et d’abandonner le mien.
Hier, j’étais à Paris, pour l’assemblée générale de notre fédération dont ma présidente est la présidente. C’est le bordel, notamment sur le plan financier. L’État se désengage financièrement partout, mais le dit bien trop tard. C’est plus que lamentable. Et ils osent dire qu’ils nous soutiennent moralement ! Sinon, c’était un peu mon baptême du feu face à mes homologues directeurs. En définitive, je ne suis pas le plus jeune. J’en connaissais déjà plus de la moitié. Seuls ceux en poste depuis moins de 3 ans m’étaient inconnus. Et un en poste seulement depuis la mi-mars et qui nous vient du Massif central. Malgré son âge (plus de 55 ans à vue de nez), il est apparu bien plus novice que moi et plein d’illusions. Bon, ce n’est pas de sa faute, il n’était pas exactement dans le réseau auparavant.
Demain, rencontre normando-picardo-nordiste avec l’Angleterre méridionale pour un futur éventuel projet européen ensemble. Il y a beaucoup de partenaires, alors cela ne va pas être spécialement simple à gérer, mais on n’a pas le choix. Nous sommes aussi sur un autre projet européens avec les Wallons. Il n’y bien plus guère que l’Europe qui pourrait nous sauver du naufrage. Et pendant ce temps là, le gouvernement français fait des effets d’annonce trompeurs avec sa loi sur la biodiversité qui risque d’être bien faisandée quand elle sera passée au Sénat.
Sinon, cela fait trois jours de grand plein soleil et de chaleur. Je n’ai pas eu vraiment le temps d’en profiter, mais cela fait quand même du bien.
Brèves cornusiennes (41)
L’ancien maire de Tours (1995-2014), Jean Germain s’est suicidé mardi, en marge d’une affaire judiciaire sur des « mariages chinois ». Pour ma part, j’ai pensé aux cas Pierre Bérégovoy et Roger Salengro, même si cela n’a rien à voir. En 1995, il avait succédé au maire précédent (1959-1995) qui n’était autre que Jean Royer (décédé en 2011), qui fut également ministre sous Pompidou, candidat aux élections présidentielles en 1974, gardien du temple de l’ordre moral typique de la vieille droite réactionnaire et accessoirement président de l’ex Établissement public de la Loire et de ses affluents (EPALA), qui voulait bétonner tout le fleuve et ses affluents, dans l’espoir vain de lutter contre les crues. En 1995, je m’étais réjoui de la défaite de ce maire « historique », ce qui avait aussi permis de mieux déployer la politique de l’État sur le bassin de la Loire, politique assez exemplaire et unique en France, mais qui s’est largement essoufflée depuis le milieu des années 2000.
Jean Germain (socialiste) était quelqu’un de beaucoup plus consensuel et de discret, parfois moqué, sans doute au moins en partie injustement. C’est moins connu, mais en tant qu’universitaire (juriste), il avait été président de l’Université de Tours lorsque j’étais arrivé dans la ville en 1990. Contrairement à ses successeurs à la présidence (un en particulier grâce auquel j’avais pu déposer mon sujet de thèse), je ne l’ai jamais rencontré. En tant que maire, je ne l’ai jamais croisé non plus.
Même si d’un point de vue contractuel, mon ancien directeur est en poste jusqu’à la fin du mois, concrètement, il n’aura travaillé que trois jours dans le mois et son dernier jour, c’était jeudi. Il a fait le tri dans ses affaires. Il n’a pas touché à ce que son prédécesseur avait laissé.
De mon côté, j’ai commencé à faire du tri dans le bureau que j’occupe depuis 11 ans, avant de procéder à la migration. Bien que je fasse régulièrement du tri dans mes affaires, je m’aperçois que l’on accumule quand même pas mal de papiers et de documents. Peu méritent pourtant d’être conservés. En définitive, entre les papiers de deux anciens directeurs et les miens, il y aura bien de quoi faire un beau voyage à la déchèterie.
Par ailleurs, je vais en profiter pour faire évacuer les « archives » d’une ancienne collègue que la directrice « scientifique » devait trier depuis des années et qu’elle n’a jamais trié comme je l’avais dit dès le départ. A propos de cette directrice, je remarque depuis plusieurs semaines, les opérations de charme auprès de certaines personnes avec lesquelles elle s’est prise de bec ces derniers mois, c’est-à-dire un collègue d’Amiens et moi (elle a dû comprendre que je soutiendrai ce collègue d’Amiens). Est-ce nous qui sommes plus que vaccinés vis-à-vis de ses tentatives de manipulation ? Tenterait-elle de s’amender ? Je n’y crois guère, même si à force de lui tenir l’épine au rein, j’ai réussi avec un collègue à lui faire rendre un rapport pile à l’heure (je crois que cela ne lui était pour ainsi dire jamais arrivé). Ou tout simplement, n’est-elle plus guère douée pour la manipulation, d’autant que toutes les ficelles ont déjà été utilisées et sont désormais éraillées.
Je vais effectivement changer de bureau, dans un autre bâtiment. Je me demande si je ne rejouerai pas le coup de l’ex patron de la cégéthé ou du président de Radio France. Plus sérieusement, c’est un bureau plus grand qui autorise des réunions jusqu’à six personnes et il est situé à côté de celui de « mon » assistante. Comme je vais être plus isolé qu’avant, je crains de perdre un peu en convivialité et de contact avec les scientifiques de terrain. Ce n’est pas une découverte, mais c’est peut-être aussi un des inconvénients de la fonction. Je n’ai pas l’intention de modifier mon comportement. Sauf cas exceptionnel, en tant que chef de service, j’ai toujours laissé respirer les gens, laissé faire les gens à leur façon, laissé libre leur organisation (sauf si cela posait des problèmes). Bien sûr, il y avait un cadre et à de rarissimes exceptions, cela a toujours magnifiquement bien fonctionné. J’avais comme voisin de bureau jusque là, un chef de service scientifique homologue. Pour simplifier, lui s’occupait des inventaires et de la conservation et moi des expertises, bien qu’il y avait déjà beaucoup de transversal entre services. Il ne pratique pas le même « management » que le mien, mais son équipe est aussi largement autonome. Il va reprendre une grosse partie de mes anciennes attributions de chef. Je n’ai pas de remplaçant, alors il va reprendre la responsabilité de mon équipe pour le reste de l’année (après, elle sera allégée), même si je vais l’aider un peu. Autrement dit, pour ceux qui n’auraient pas compris : je ne servais à rien et je ne faisais rien puisqu’on pourra se passer très facilement de moi. Bon, ça c’était pour me flageller, mais ce n’est fort heureusement pas complètement la réalité. Je vais surtout conserver plusieurs missions « en direct » et j’espère continuer dans les années qui viennent. J’étais aussi parfois en appui avec mon ancien directeur, lui n’étant pas toujours aussi scientifique ou technique que moi. Enfin, il va y avoir certains allègements, ce qui n’est peut-être pas une mauvaise chose si l’on veut survivre en 2016 en réaffectant certains crédits non consommés (j’espère néanmoins que d’un point de vue comptable, ce sera jouable – on me dit que oui en respectant une règle du jeu claire).
Trêve de choses trop sérieuses, et direction les fleurs du jardin.
Paris joyeux (6 et fin)
Karagar nous a montré ici ses magnifiques photos de l’intérieur de la cathédrale Notre-Dame. Du coup, je me permets d’exhumer les miennes montrant l’extérieur, prises un beau jour d’octobre 2006. Il s’agit de photos inédites.
Cloches toujours
Des clochettes pascales du jardin, sauvages et domestiques.
Une cloche chocolatée venue de Belgique (Plume avait deviné).
Un gâteau pascal clochocolaté fromfromien.
Ce soir au jardin boulotique, une clochette pintade Fritillaria meleagris L. Plume ne croyait pas que je resterais sans répondre !
Et puis tant qu’à faire dans la foulée, un truc qui cloche chez une Anémone pulsatille double (ce n’est pas une variété sélectionnée, mais une anomalie accidentelle).